Affaire Jacques Gaimard
L'Affaire Jacques Gaimard est une affaire judiciaire mettant en cause le prĂȘtre français Jacques Gaimard. Coupable d'agressions sexuelles sur un mineur, il est condamnĂ©, en 2013, Ă deux ans de prison avec sursis et Ă verser Ă la victime 15 000 euros de dommages et intĂ©rĂȘts.
Affaire Jacques Gaimard | |
Fait reproché | Pédophilie |
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Pays | France |
Ville | Le Trait, NorvĂšge et Danemark. |
Date | 1992 et 1993 |
Nombre de victimes | 1 (Les faits pour 3 autres victimes sont prescrits). |
Jugement | |
Statut | 2 ans de prison avec sursis |
Tribunal | Tribunal correctionnel de Rouen |
Date du jugement | |
Recours | Non |
Historique
En mars 2010, le prĂȘtre Jacques Gaimard, responsable de l'antenne de Haute-Normandie de Radio chrĂ©tienne francophone (RCF), est mis en examen Ă la suite d'une plainte pour « agressions sexuelles sur un mineur de moins de quinze ans par personne ayant autoritĂ© ». Il reconnait ses agressions commises en 1992 et 1993[1]. Il est suspendu par l'archevĂȘque de Rouen, Jean-Charles Descubes, dans l'attente des rĂ©sultats de l'enquĂȘte[2].
Les agressions se sont produites dans la commune du Trait, mais aussi lors de dĂ©placements en NorvĂšge et au Danemark. La victime, ĂągĂ© de 13 ans Ă l'Ă©poque des agressions sexuelles, a eu l'« impressions dâĂȘtre une proie ». Orphelin de pĂšre il voyait dans le prĂȘtre « une figure paternelle ». Il dĂ©nonce Jacques Gaimard en fĂ©vrier 2009[3].
Lors du procĂšs Jacques Gaimard reconnait d'autres agressions sexuelles concernant au moins trois jeunes. Mais ces faits sont prescrits. Le , Jacques Gaimard est condamnĂ© Ă deux ans de prison avec sursis. De plus, il doit verser Ă la victime, non prĂ©sente au procĂšs, 15 000 euros de dommages et intĂ©rĂȘts[4].
Affaires connexes
Lors de l'enquĂȘte concernant Jacques Gaimard, il est dĂ©couvert au domicile d'un autre prĂȘtre, Philippe Richir curĂ© de la paroisse de Canteleu et responsable du dĂ©partement audiovisuel du service diocĂ©sain de la catĂ©chĂšse, des images pĂ©dopornographiques. Il est suspendu par l'archevĂȘque de Rouen, Jean-Charles Descubes, dans l'attente des rĂ©sultats de l'enquĂȘte. Philippe Richir est en « congĂ© d'Ă©tudes » de 2010 Ă 2012 puis rĂ©affectĂ© dans deux autres paroisses jusqu'en 2017[2] - [5]
Jean-Charles Descubes suspend également Jean-Marie Lemercier, curé des paroisses Saint-Sever et Saint-Clément de Rouen, mis en examen le pour « agressions sexuelles sur mineur de 15 ans »[6]. Jean-Marie Lemercier sera condamné, en 2013, à 18 mois de prison avec sursis [7].
Références
- « PĂ©dophilie: le prĂȘtre de Rouen a reconnu les faits », sur LibĂ©ration, (consultĂ© le ).
- « Un prĂȘtre de Rouen mis en examen pour agression sexuelle sur mineur », sur L'Obs, (consultĂ© le ).
- « Un prĂȘtre devant le tribunal de Rouen pour agressions sexuelles sur mineur », sur 76 actu, (consultĂ© le ).
- « PrĂȘtre pĂ©dophile: 2 ans de prison », sur Le Figaro, (consultĂ© le ).
- « AbbĂ© Philippe Richir », sur Ăglise catholique de Rouen, (consultĂ© le ).
- « Seine-Maritime : un prĂȘtre mis en examen pour pĂ©dophilie », sur L'Obs, (consultĂ© le ).
- Carole Belingard, « Un ancien prĂȘtre de Rouen a Ă©tĂ© condamnĂ© pour agressions sexuelles », sur France 3 RĂ©gion, (consultĂ© le ).