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Adrien-Jean-Quentin Beuchot

Adrien-Jean-Quentin Beuchot, né à Paris le [1] où il est mort le [2], est un bibliographe français.

Adrien-Jean-Quentin Beuchot

Origine

Éduqué chez les oratoriens de Lyon, Beuchot travailla ensuite quelque temps chez un notaire, et finit par étudier la médecine. En 1794, il fut nommé chirurgien aide-major au neuvième bataillon de l’Isère.

Littérature

Rentré dans la vie civile aussitôt que cela lui fut possible, Beuchot fit paraître ses premiers essais littéraires dans le Bulletin des Petites Affiches de Lyon. En 1801 il vint à Paris, où il coopéra au Courrier des spectacles d'Édouard Lepan et, en 1802, il publia avec Dominique Boutard un vaudeville intitulé les Prisonniers de Londres, ou les Préliminaires de paix, et inséra plusieurs poésies légères dans divers recueils. En 1808, il prit part à la rédaction du Nouvel Almanach des Muses, et réalisa plusieurs articles nécrologiques dans la Décade philosophique.

Bibliographie

À dater de 1810, il fut, avec F. Pillet et Charles Weiss, l’un des collaborateurs les plus actifs de la Biographie de la France de Louis-Gabriel Michaud, et jusqu’en 1827, il révisa principalement la partie bibliographique de cet ouvrage, auquel il cessa de coopérer pendant l’impression du t. XLVIII, par suite de difficultés avec l’éditeur, M. Michaud. Il y inséra de précieuses informations.

Il rédigea aussi la partie bibliographique de la Biographie des Hommes vivants, 1815, 5 volumes in-8°. De 1811 à 1849, il dirigea avec un soin éclairé la publication de la Bibliographie de la France, ou Journal de l’imprimerie et de la Librairie, recueil utile, accompagné de tables propres à faciliter les recherches.

Grandes Ă©ditions

Bibliothécaire de la chambre des députés depuis 1831, Beuchot fut mis à la retraite en 1850.

Publications

  • Nouveau NĂ©crologe des hommes nĂ©s en France ou qui ont Ă©crit en français, morts depuis le ; Paris, 1812, in-8° ;
  • LibertĂ© de la Presse, 1814, in-8° ;
  • Oraison funèbre de Bonaparte ; 1814, in-8°: recueil piquant des adulations adressĂ©es Ă  NapolĂ©on par certains fonctionnaires; il y eut cinq Ă©ditions[4] ;
  • Opinion d’un Français sur l’Acte additionnel aux constitutions de l’empire; 1815, in-8° ;
  • Dictionnaire des Immobiles ; 1815, in 8 ;
  • RĂ©flexions sur les lois concernant la propriĂ©tĂ© littĂ©raire ; 1817, in-8° ;
  • Notice sur FĂ©nelon, suivie d’une liste chronologique de ses Ă©crits ; 1831, in-8° ;
  • Catalogue de la bibliothèque Voltairienne, collection unique restĂ©e en manuscrit, comprenant les Ă©ditions originales et les principales rĂ©impressions de chacun des ouvrages de Voltaire, avec les satires, critiques, parodies, apologies, etc., sur Voltaire.

Notes

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 70/101, né Adrien Jacques Quentin Beuchot.
  2. Paris, État civil reconstitué, vue 3/51.
  3. Voir Nicolas Morel, Le Voltaire de Beuchot, une Ă©dition savante sous la Restauration, Georg Editeur, 2020. Lire en ligne.
  4. Selon Charles du Rozoir dans son article Régiment de la Calotte du Dictionnaire de la conversation et de la lecture, inventaire raisonné des notions générales les plus indispensables à tous, par une société de savants et de gens de lettres. Sous la direction de M. W. Duckett. Paris 1853, seconde édition, tome 4, pages 252-254, cette Oraison a été inspirée par l'Éloge historique ou l'histoire panégyrique et caractéristique d'Emmanuel de Torsac, monarque universel du monde sublunaire, généralissime du Régiment de la calotte, prononcé au Champ de Mars, et dans la chaire d'Érasme, par un orateur du Régiment, s. d. (1724).

Liens externes

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