Adré
Adré est une ville de la région est du Tchad, chef-lieu du département Assoungha. Ville stratégique à cause de sa position géographique, Adré est devenue un des pôles d'équilibre de la région du Ouaddaï. Les habitants de la ville s’appellent les Adrois.
Adré | |
Administration | |
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Pays | Tchad |
Région | Ouaddaï |
Département | Assoungha |
Démographie | |
Population | 40 366 hab. (2009[1]) |
Géographie | |
Coordonnées | 13° 28′ 00″ nord, 22° 12′ 00″ est |
Localisation | |
Première grande ville frontalière à l'Est du Tchad avec le Soudan, la ville est fortement marquée par un rayonnement culturel typique de ces villes à cause de différentes influences culturelles qu'elle a subies depuis toujours. Adré est aussi la deuxième préfecture la plus peuplée de la région de l'Ouaddaï après Abéché, ville administrative dotée de tous les équipements d'une métropole régionale.
Ville de tradition agricole, Adré est également bien positionnée dans l'élevage du bétail. Elle est aujourd'hui connue en tant que lieu de transit des marchandises en provenance des pays du Golfe. En raison de cette spécificité, Adré est devenue parmi les villes les plus importantes de la région.
Géographie
Toponymie
Adré viendrait du mot adéré, en langue masalit, désignant un lac ou une mare (probablement en raison du lac se trouvant dans la ville[2]).
Situation
Adré se situe sur l'axe reliant Ndjamena et Abéché à Al-Genaïna au Soudan, c'est-à-dire la route longtemps empruntée par les pèlerins ou les commerçants tchadiens, soudanais, camerounais et nigérians[2].
Administration
- Liste des maires
- Taha Mahamat Ali Barka est le premier maire d'Adré
- Oumar Adam Awad
- Oumar Adam Ahmadaï coq
- Ahmadaï Seid Oumar Adam.
Notes et références
- RGPH2 : Résultats définitifs par sous-préfecture (Deuxième recensement général de la population et de l'habitat, 2009), INSEED, République du Tchad, février 2012, p. 13
- Issa Hassan Khayar, Tchad, regards sur les élites ouaddaïennes, Éd. du CNRS, Paris, 1984, p. 205
Voir aussi
Bibliographie
- Issa Hassan Khayar, Tchad, regards sur les élites ouaddaïennes, Éd. du CNRS, Paris, 1984, 231 p. lire en ligne sur Gallica, [lire en ligne]