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Administration de la dynastie Ming

L'administration de la dynastie Ming (1368-1644) combina l'hĂ©ritage des institutions de la dynastie mongole des Yuan (1272-1368) qu'elle avait remplacĂ© et celui des institutions des dynasties antĂ©rieures d'origine chinoise, en premier lieu les Song. Les fortes tendances autoritaires du fondateur de la dynastie, Hongwu, se traduisirent cependant par le rabaissement des bureaux centraux traditionnels. Et comme pour d'autres dynasties, la montĂ©e sur le trĂŽne d'empereurs Ă  la personnalitĂ© plus effacĂ©e, au rĂŽle avant tout symbolique, favorisa avec le temps la montĂ©e en puissance des eunuques dont certains eurent entre leurs mains les destinĂ©es de l'empire pendant quelques annĂ©es, engendrant des conflits avec l'Ă©lite lettrĂ©e de l'empire, qui entendait fournir les principaux ministres devant diriger l’État.

Le territoire de la dynastie Ming vers 1580.

Subdivisions territoriales

Figurines processionnaires de la tombe de Pan Yongzheng, un fonctionnaire de la dynastie Ming qui vécut au XVIe siÚcle et qui fut inhumé à Shanghai.

Les empereurs Ming reprirent le systĂšme d'administration territorial de la dynastie Yuan et les treize provinces Ming sont les prĂ©curseurs des actuelles provinces chinoises. Tout au long de la dynastie Song, la plus grande division politique Ă©tait le circuit (lu è·Ż)[1]. Cependant aprĂšs l'invasion Jurchen en 1127, la cour Song Ă©tablit quatre commandements militaires rĂ©gionaux semi-autonomes qui deviendront la base de l'administration provinciale des dynasties ultĂ©rieures[2]. CopiĂ© sur le modĂšle Yuan, l'administration provinciale des Ming abritait trois commissions : une civile, une militaire et une pour le renseignement. En dessus de ce niveau provincial (sheng 省) se trouvaient les prĂ©fectures (fu ćșœ) gouvernĂ©es par un prĂ©fet (zhifu 矄ćșœ) puis les sous-prĂ©fectures (zhou ć·ž) sous l'autoritĂ© d'un sous-prĂ©fet. La plus basse division Ă©tait le comtĂ© (xian 瞣) supervisĂ© par un magistrat. Nanjing et PĂ©kin n'appartenaient Ă  aucune province et formaient des zones urbaines (jing äș°) [3].

Institutions

Tendances institutionnelles

La Cité interdite, la résidence officielle des empereurs Ming et Qing de 1420 à 1924 lorsque l'empereur Puyi fut chassé de la cour par la République de Chine.

En dehors du principal systĂšme administratif central gĂ©nĂ©ralement appelĂ© les Trois dĂ©partements et six ministĂšres qui fut instaurĂ© par la dynastie Han, l'administration Ming n'avait qu'un seul dĂ©partement qui contrĂŽlait les six ministĂšres. À la suite de l'exĂ©cution du chancelier Hu Weiyong en 1380, l'empereur Hongwu abolit le SecrĂ©tariat, le Censorat et la commission militaire suprĂȘme et prit personnellement en charge les six ministĂšres et les cinq commissions militaires rĂ©gionales[4] - [5]. Ainsi un niveau complet de l'administration avait disparu et ne fut que partiellement rĂ©tabli par les souverains ultĂ©rieurs[4]. Le Grand SecrĂ©tariat fut crĂ©Ă© pour conseiller et assister l'empereur mais n'accueillait, au dĂ©part, aucun grand conseiller ou chancelier. Les ministres restĂšrent sous le contrĂŽle direct de l'empereur jusqu'Ă  la fin de la dynastie Ming.

L'empereur Hongwu envoya son héritier désigné dans le Shaanxi pour « visiter et apaiser » (xunfu) la région ; en 1421 l'empereur Yongle chargea 26 fonctionnaires de réaliser des missions administratives similaires dans toute la Chine. En 1430, ces xunfu furent institutionnalisés et le Censorat fut rétabli avec ses censeurs. Comme dans les dynasties précédentes, les administrations provinciales étaient surveillées par un inspecteur itinérant envoyé par le Censorat. Les censeurs avaient le pouvoir d'accuser des fonctionnaires à tout moment[6] - [7].

Le Grand Secrétariat et les Six MinistÚres

Portrait de Jiang Shunfu (1453-1504) se trouvant au Musée de Nanjing. Les deux grues qui ornent sa poitrine sont un carré mandarin qui indique à tous qu'il est un fonctionnaire civil de premier rang.

Les institutions gouvernementales en Chine conservĂšrent une organisation similaire durant prĂšs de 2 000 ans mais chaque dynastie crĂ©a des bureaux et des agences reflĂ©tant ses intĂ©rĂȘts particuliers. Les grands secrĂ©taires assistaient l'empereur Ming pour toute la paperasserie de l'administration et Ă©taient gĂ©nĂ©ralement issus de l'acadĂ©mie Hanlin[8]. Le SecrĂ©tariat Ă©tait une agence coordinatrice tandis que les Six MinistĂšres, qui Ă©taient ceux du Personnel, des Revenus, des Rites, de la Guerre, de la Justice et des Travaux, Ă©taient des organismes administratifs de l'État chargĂ©s de l'application des dĂ©cisions[9]. Le MinistĂšre du personnel Ă©tait chargĂ© de la nomination, de l'Ă©valuation, de la promotion et du licenciement des fonctionnaires ainsi que l'attribution des titres honorifiques[10]. Le MinistĂšre des revenus devaient rassembler les donnĂ©es des recensements, collecter les taxes et gĂ©rer les recettes de l'État[11]. Le MinistĂšre des rites avait pour mission d'organiser les cĂ©rĂ©monies, les rituels et les sacrifices ; il supervisait Ă©galement la crĂ©ation de registres pour les prĂȘtres bouddhistes et taoĂŻstes ainsi que l'accueil des ambassades provenant des pays vassaux[12]. Le MinistĂšre de la guerre avait la charge de nommer, de promouvoir et de dĂ©mettre les officiers militaires, d'entretenir les installations, les Ă©quipements, les armes ainsi que le systĂšme de messagerie impĂ©riale[13]. Le MinistĂšre de la justice s'occupait des systĂšmes judiciaires et pĂ©naux locaux[14]. Le MinistĂšre des travaux avait la charge des projets de constructions publiques, les projets d'entretien des routes et des canaux, d'engager des artisans et des ouvriers pour ces travaux temporaires, la standardisation (et le contrĂŽle) des poids et mesures et la gestion des ressources des rĂ©gions, par exemple en organisant des transports de grain d'une rĂ©gion en surproduction vers une rĂ©gion en demande, ou par le stockage dans les greniers Ă  grain[14].

Bureaux de la résidence impériale

Piùces de la dynastie Ming, XIVe – XVIIe siùcles.

Les eunuques et les dames constituaient l'essentiel du personnel de la rĂ©sidence royale et ils avaient leurs propres bureaux[15]. Les servantes Ă©taient rĂ©parties entre les bureaux de l'assistance du palais, de l'habillement, des denrĂ©es, de la chambre, de l'artisanat et de la surveillance du personnel[15]. À partir des annĂ©es 1420, les eunuques commencĂšrent Ă  prendre la place des dames jusqu'Ă  ce qu'il ne reste que le bureau de l'habillement et ses quatre bureaux subsidiaires[15]. Sous Hongwu, les eunuques Ă©taient organisĂ©s sous l'Ă©gide du conseil des surveillants du palais mais avec l'accroissement de leur influence Ă  la cour, il y eut finalement douze conseils, quatre offices et huit bureaux[15]. Des milliers d'eunuques travaillaient au palais et Ă©taient divisĂ©s en diffĂ©rents conseils chargĂ©s de la surveillance du personnel, des rites, de la nourriture, des ustensiles, des documents, des Ă©curies, des sceaux, de l'habillement et ainsi de suite[16]. Les offices Ă©taient chargĂ©s du ravitaillement en combustible, de la musique, du papier et des bains[16]. Les bureaux gĂ©raient les armes, l'orfĂšvrerie, le blanchissage, les jardins et ainsi de suite[16]. Par moments, l'eunuque le plus influent du conseil des rites agissait de facto en dictateur sur le pays[17].

Bien que le personnel du palais fut principalement composé d'eunuques et de dames de la cour, il existait un bureau de l'administration publique, appelé bureau des sceaux, qui coopérait avec les eunuques pour maintenir les sceaux, les marques et les timbres impériaux[18]. Il existait également un bureau de l'administration publique pour superviser les affaires des princes[19].

Fonction publique

Hauts fonctionnaires

Les candidats aux examens impĂ©riaux se pressent pour voir les rĂ©sultats affichĂ©s sur le mur ; dĂ©tail d'un rouleau de Qiu Ying (1494–1552)[20].

AprĂšs le rĂšgne d'Hongwu qui avait principalement rĂ©alisĂ© des nominations en suivant des recommandations, les hauts fonctionnaires qui formaient les nombreux Ă©chelons de la bureaucratie furent recrutĂ©s Ă  travers un rigoureux systĂšme d'examens impĂ©riaux dont le premier avait Ă©tĂ© instituĂ© par la dynastie Sui (581–618)[21] - [22] - [23]. En thĂ©orie, ce systĂšme permettait Ă  n'importe qui de rejoindre les rangs des fonctionnaires impĂ©riaux mais en rĂ©alitĂ©, le temps et l'argent nĂ©cessaires Ă  la prĂ©paration de l'examen limitait les candidats Ă  ceux de la classe des propriĂ©taires terriens. NĂ©anmoins le gouvernement imposait des quotas par province pour le recrutement[24]. Cela Ă©tait une tentative pour rĂ©duire la monopolisation du pouvoir par l'aristocratie terrienne des rĂ©gions les plus prospĂšres oĂč l'Ă©ducation Ă©tait la plus avancĂ©e[25]. L'expansion de l'imprimerie sous la dynastie Song avait accru la diffusion des connaissances et le nombre potentiel de candidats[26]. Pour les enfants, il existait des livres pour apprendre Ă  lire ou les tables de multiplication et pour les adultes, on trouvait en grande quantitĂ© des ouvrages sur les classiques confucĂ©ens et des annales des anciens examens[27].

Comme dans les pĂ©riodes antĂ©rieures, l'examen Ă©tait fondĂ© sur les textes classiques confucĂ©ens[21] et les Quatre Livres soulignĂ©s par Zhu Xi au XIIe siĂšcle[28]. Les examens de la dynastie Ming furent peut-ĂȘtre plus difficiles aprĂšs 1487 lorsqu'il fut demandĂ© la rĂ©daction d'un « essai en huit parties »[28] - [29]. Il existait plusieurs niveaux d'examens et les fonctionnaires Ă©taient rĂ©partis en neuf grades hiĂ©rarchiques eux-mĂȘmes divisĂ©s en deux classes avec des salaires Ă©galement hiĂ©rarchisĂ©s (ils Ă©taient gĂ©nĂ©ralement payĂ©s en sacs de riz) suivant le rang[30]. Alors que les diplĂŽmĂ©s qui rĂ©ussissaient les examens provinciaux Ă©taient immĂ©diatement assignĂ©s Ă  des postes infĂ©rieurs comme professeur du comtĂ©, ceux qui rĂ©ussissaient les examens du palais recevaient un diplĂŽme de doctorat (jinshi) et exerçaient Ă  des positions Ă©levĂ©es[31] - [32]. Durant les 276 annĂ©es du rĂšgne des Ming, il y eut 90 examens du palais qui accordĂšrent 24 874 diplĂŽmes de doctorant[31]. Ebrey avance qu'« il n'y avait Ă  tout moment qu'un ou deux mille de ces jinshi, de l'ordre d'un sur 10 000 hommes adultes[24]. » En comparaison, il y avait 100 000 shengyuan (Ă©tudiants gouvernementaux), l'Ă©chelon le plus infĂ©rieur des diplĂŽmĂ©s au XVIe siĂšcle[24].

La titularisation maximale Ă©tait de neuf ans mais les fonctionnaires Ă©taient Ă©valuĂ©s sur leurs performances tous les trois ans par des fonctionnaires plus expĂ©rimentĂ©s[33]. S'ils Ă©taient jugĂ©s excellents, ils gagnaient un Ă©chelon, s'ils Ă©taient notĂ©s corrects, ils conservaient leur rang et s'ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme inadaptĂ©s, ils perdaient un grade. Dans des cas extrĂȘmes, ils pouvaient ĂȘtre licenciĂ©s ou punis. Les fonctionnaires de rang supĂ©rieur Ă  quatre n'Ă©taient pas Ă©valuĂ©s mais on attendait d'eux qu'ils confessent leurs fautes[7]. Il y avait environ 4 000 instructeurs scolaires dans les contĂ©s et les Ă©coles des prĂ©fectures qui Ă©taient Ă©valuĂ©s tous les neuf ans. L'instructeur en chef du niveau de la prĂ©fecture Ă©tait comptĂ© comme Ă©quivalent Ă  un diplĂŽmĂ© de deuxiĂšme grade[34]. Le conseil de l'instruction impĂ©riale supervisait l'Ă©ducation de l'hĂ©ritier prĂ©somptif au trĂŽne et ce poste Ă©tait exercĂ© par un grand superviseur de l'instruction qui Ă©tait un premiĂšre classe de troisiĂšme grade[19].

Bas fonctionnaires

L'empereur Xuande jouant au chuiwan, un jeu similaire au golf, avec des eunuques. Peinture anonyme datant du rĂšgne de Xuande (1425-1435).

Les hauts fonctionnaires qui entraient dans la fonction publique par l'intermĂ©diaire d'examens commandaient un groupe bien plus important de personnel sans grades appelĂ©s bas fonctionnaires. Ils Ă©taient environ quatre fois plus nombreux ; Charles Hucker estime qu'ils Ă©taient peut-ĂȘtre environ 100 000 dans tout l'Empire. Ces derniers rĂ©alisaient des taches clĂ©ricales et techniques pour le compte des agences du gouvernement. Les bas fonctionnaires Ă©taient pĂ©riodiquement Ă©valuĂ©s sur leur mĂ©rite et aprĂšs neuf ans de service, ils pouvaient ĂȘtre acceptĂ©s dans les bas Ă©chelons de la fonction publique[35]. L'un des avantages des bas fonctionnaires Ă©tait que les hauts fonctionnaires Ă©taient pĂ©riodiquement mutĂ©s dans diffĂ©rentes rĂ©gions de l'Empire et ils devaient compter sur la coopĂ©ration des bas fonctionnaires locaux[36].

Eunuques, princes et généraux

Détail de l'Approche de l'Empereur montrant l'attelage de l'empereur Wanli tiré par des éléphants et escorté par des cavaliers (le panorama complet est disponible ici)

Sous la dynastie Ming, les eunuques gagnĂšrent un pouvoir sans prĂ©cĂ©dent sur les affaires de l'État. L'un de leurs moyens de contrĂŽle le plus efficace Ă©tait le service secret stationnĂ© dans qui Ă©tait appelĂ© le DĂ©pĂŽt oriental au dĂ©but de la dynastie puis le DĂ©pĂŽt occidental par la suite. Ce service secret Ă©tait supervisĂ© par le conseil des rites[16]. Les eunuques avaient des rangs Ă©quivalents Ă  ceux des fonctionnaires mais ils n'en avaient que quatre au lieu de neuf[37].

Les princes et les descendants du premier empereur Ming recevaient des commandements militaires nominaux et de larges propriĂ©tĂ©s sans titres. À la diffĂ©rence des princes des dynasties Han et Jin qui Ă©taient installĂ©s en tant que rois locaux, les princes de la dynastie Ming n'exerçaient aucune fonction administrative et c'est seulement durant les rĂšgnes des deux premiers empereurs qu'ils participaient aux opĂ©rations militaires[38].

Comme les hauts fonctionnaires, les généraux étaient répartis suivant un systÚme hiérarchique et étaient évalués tous les cinq ans[39]. Cependant, les officiers de l'armée avaient moins de prestige que les fonctionnaires. Cela était en partie lié au fait que leur poste était héréditaire (et non uniquement fondé sur le mérite) et aux valeurs confucéennes qui privilégiaient ceux qui choisissaient la poursuite de la connaissance (wen) sur ceux qui choisissaient la violence (wu)[39] - [40]. Les officiers pouvaient néanmoins participer aux examens impériaux et aprÚs 1478, ils avaient leurs propres examens pour tester leurs qualités militaires[41]. Dans la premiÚre moitié de la dynastie Ming, les postes les plus élevés étaient contrÎlés par les membres des grandes familles chinoises mais cette tendance s'inversa dans la seconde moitié et des officiers issus de milieux plus modestes commencÚrent à les remplacer[42].

Notes

  1. Yuan 1994, p. 193-194.
  2. Hartwell 1982, p. 397-398.
  3. Hucker 1958, p. 5.
  4. Hucker 1958, p. 28.
  5. Chang 2007, p. 15, note 42.
  6. Chang 2007, p. 319.
  7. Hucker 1958, p. 16.
  8. Hucker 1958, p. 30.
  9. Hucker 1958, p. 31-32.
  10. Hucker 1958, p. 32.
  11. Hucker 1958, p. 33.
  12. Hucker 1958, p. 33-35.
  13. Hucker 1958, p. 35.
  14. Hucker 1958, p. 36.
  15. Hucker 1958, p. 24.
  16. Hucker 1958, p. 25.
  17. Hucker 1958, p. 11, 25.
  18. Hucker 1958, p. 25-26.
  19. Hucker 1958, p. 26.
  20. Ebrey 1999, p. 200.
  21. Hucker 1958, p. 12.
  22. Ebrey 2006, p. 96.
  23. Ebrey 1999, p. 145-146.
  24. Ebrey 1999, p. 199.
  25. Ebrey 1999, p. 198-199.
  26. Ebrey 1999, p. 201-202.
  27. Ebrey 1999, p. 202.
  28. Ebrey 1999, p. 198.
  29. Hucker 1958, p. 13.
  30. Hucker 1958, p. 11-12.
  31. Hucker 1958, p. 14.
  32. Brook 1998, p. xxv.
  33. Hucker 1958, p. 15-16.
  34. Hucker 1958, p. 17.
  35. Hucker 1958, p. 18.
  36. Hucker 1958, p. 18-19.
  37. Hucker 1958, p. 24-25.
  38. Hucker 1958, p. 8.
  39. Hucker 1958, p. 19.
  40. Fairbank et Goldman 2006, p. 109-112.
  41. Hucker 1958, p. 19-20.
  42. Robinson 1999, p. 116-117.

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Ming Dynasty » (voir la liste des auteurs).
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