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Accord Lansing–Ishii

L'accord Lansing-Ishii (石äș•ăƒ»ăƒ©ăƒłă‚·ăƒłă‚°ć”ćźš, Ishii-Ranshingu Kyƍtei) est une note diplomatique signĂ©e entre les États-Unis et l'empire du Japon le sur leurs diffĂ©rends relativement Ă  la Chine.

Le vicomte Ishii Kikujirƍ, envoyĂ© spĂ©cial de l'empire du Japon, avec le secrĂ©taire d'État amĂ©ricain Robert Lansing Ă  Washington, D.C. en 1917 pour la signature d l'accord Lansing-Ishii.

Contexte

Dans le texte publiĂ© de l'accord, signĂ© par le SecrĂ©taire d'État Robert Lansing et l'envoyĂ© spĂ©cial de l'empire du Japon Ishii Kikujirƍ, les deux parties s'engagent Ă  respecter la doctrine de la porte ouverte en Chine Ă  l'Ă©gard de son intĂ©gritĂ© territoriale et administrative. Cependant, le gouvernement des États-Unis reconnaĂźt Ă©galement que le Japon a des « intĂ©rĂȘts spĂ©ciaux » en Chine en raison de sa proximitĂ© gĂ©ographique, en particulier dans les rĂ©gions de la Chine adjacentes au territoire japonais, ce qui de fait, est en contradiction avec la politique de « la porte ouverte »[1].

Dans un protocole secret annexé à l'accord rendu public, les deux parties conviennent de ne pas profiter des occasions spéciales présentées par la PremiÚre Guerre mondiale pour obtenir des droits ou des privilÚges spéciaux en Chine, au détriment des autres nations alliées dans l'effort de guerre contre l'Allemagne.

À l'Ă©poque, l'accord Lansing-Ishii est prĂ©sentĂ© comme la preuve que le Japon et les États-Unis ont mis de cĂŽtĂ© leur rivalitĂ© de plus en plus acrimonieuse sur la Chine et l'accord est saluĂ© comme un jalon dans les relations entre les États-Unis et le Japon. Toutefois, les critiques se rendent vite compte que l'imprĂ©cision et diffĂ©rentes interprĂ©tations possibles de l'accord signifient que rien n'a vraiment Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© aprĂšs deux mois de pourparlers. L'accord Lansing-Ishii est abrogĂ©e en avril 1923 lorsqu'il est remplacĂ© par le traitĂ© des neuf puissances (en).

Pour les Japonais, si l'Accord Lansing-Ishii de 1917, qui reconnaĂźt les intĂ©rĂȘts spĂ©ciaux de Tokyo dans une partie de la Chine, n'implique pas l'Ă©galitĂ© avec les Blancs, il reconnaĂźt que le Japon ne peut pas facilement ĂȘtre ignorĂ© dans les affaires internationales[2].

Voir aussi

  • Accord secret Taft–Katsura

Bibliographie

  • Wesley M Bagby, America's International Relations since World War I, Oxford University Press, (ISBN 0-19-512389-1)
  • Barbara Tuchman, Stillwell and the American Experience in China 1911-1945, Grove Press, (ISBN 0-8021-3852-7)
  • Walker William O., National Security and Core Values in American History, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-74010-X)

Liens externes

Notes et références

  1. Tuchman, Stilwell and the American Experience in China 1911-1945, page 48
  2. Walker, National Security and Core Values in American History, page 78

Source de la traduction

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