Accord Fayçal-Weizmann de 1919
L’accord Fayçal-Weizmann de 1919 fut signé le entre l'émir Fayçal ibn Hussein, fils du roi du Hedjaz et futur roi de Syrie (1920), d'Irak (1921 à 1933) et du Hedjaz (1924 à 1925), et Chaim Weizmann, futur président de l'Organisation sioniste mondiale (1920 à 1931, 1935 à 1946) et de l'État d'Israël (1948 à 1952), à l'occasion de la conférence de paix de Paris de 1919, organisée pour négocier des traités de paix après la Première Guerre mondiale. Cet accord devait entamer une coopération judéo-arabe pour le développement d'un foyer national juif dans l'État de Palestine (alors occupée par le Royaume-Uni) et d'une nation arabe sur la plus grande partie du Moyen-Orient.
Type de traité | Accord |
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Signature | |
Lieu de signature | Londres |
Signataires |
Fayçal ibn Hussein Chaim Weizmann |
Parties |
Hedjaz Organisation sioniste mondiale |
Langues |
anglais (accord) arabe (réserve émise par Fayçal ibn Hussein) |
Fayçal ben Hussein accepte, par cet accord, les termes de la déclaration Balfour à condition que les Britanniques tiennent les promesses d'indépendance faites aux Arabes pendant la guerre[1]. Elles ne furent pas respectées et l'accord resta donc lettre morte.
Liens externes
Notes et références
- «Le 3 janvier 1919 à Londres, l’émir Fayçal avait accepté de signer avec Weizmann un accord comportant de très importantes concessions arabes : la séparation de l’État arabe à créer et de la Palestine était acceptée, de même que le principe d’une immigration massive des Juifs. Toutefois, dans un postscriptum, Fayçal indiquait que cet accord n’aurait de valeur que si les Arabes obtenaient leur indépendance», PERRIN, Dominique. «D’une guerre à l’autre : le mandat britannique» In : Palestine : Une terre, deux peuples [en ligne]. Villeneuve d'Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 2000, lire en ligne. (ISBN 9782757421987). DOI : https://doi.org/10.4000/books.septentrion.48746