Accueil🇫🇷Chercher

Aboul Gharib

Magister Aboul Gharib Arçrouni (ou Apnelgaripes, Abelgarib, Aplłarib Artsruni) est un gouverneur byzantin de Tarse, en Cilicie, originaire de la région arménienne du Vaspourakan. Il est fils d'Haçan, lui-même fils de Khatchig.

Aboul Gharib
Titre
Gouverneur byzantin de Tarse
–
Biographie
Dynastie Arçrouni
Date de décès
Père Hasan Arçrouni
Enfants Une fille mariée à David Bagratouni
Une fille mariée à Oschin Ier, seigneur de Lampron

Biographie

En 1042, il est nommé gouverneur de la Cilicie par l'empereur Constantin IX Monomaque et siège dans la ville de Tarse[1]. D'origine arménienne, il s'était converti à l'Église orthodoxe grecque, le rendant impopulaire aux yeux de ses compatriotes « monophysites ». Selon Vardan Areveltsi, il contrôlait les villes de Missis, d'Adana, de Lampron et de Barbaron[2]. L'historien Vahan Kurkjian (en) affirme qu'il était apparenté à l'héthoumide Oschin Ier, seigneur de Lampron.

Descendance

Il eut plusieurs filles :

  • l'une d'entre elles Ă©pousa le prince David, fils de l'ancien roi Gagik II Bagratouni, qui avait cĂ©dĂ© son royaume contre plusieurs thèmes byzantins autour de CĂ©sarĂ©e de Cappadoce. Vardan Areveltsi raconte que David, brouillĂ© avec son beau-père, fut emprisonnĂ© et Gagik vint Ă  Tarse pour essayer de le libĂ©rer, mais ses troupes furent dispersĂ©es. Cependant, après la mort de Gagik, Aboul Gharib empoisonna son gendre. Le rĂ©cit de Mathieu d'Édesse est lĂ©gèrement diffĂ©rent, car il raconte que Gagik II obtint la libĂ©ration de son fils, emprisonnĂ© Ă  Barbaron, mais dans tous les cas, David meurt empoisonnĂ© par son beau-père[3].
  • une autre s'est mariĂ©e avec l'hĂ©thoumide Oschin Ier, seigneur de Lampron[4].

On lui attribue une autre fille mariée à Galéran du Puiset, un compagnon de Baudouin du Bourg, comte d'Édesse, mais le père de cette fille est un homonyme, Abelgharik, fils de Vasak et seigneur de Birek, dont la forteresse fut prise par Baudouin II en 1116[5].

Un sceau d'Aplłarib a été retrouvé près de Tarse. Il représente saint Georges avec l'inscription « Saint Georges, aide ton serviteur le magister Apnelgaripes »[6].

Notes et références

  1. Mathieu d'Édesse, Chronique [962-1136] (lire en ligne), page V.
  2. (en) Vahan Kurkjian, A History of Armenia, Armenian General Benevolent Union, (lire en ligne).
  3. Mathieu d'Édesse, p. 420.
  4. (en) Charles Cawley, « Armenia », sur Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016.
  5. (en) Charles Cawley, « Armenia », sur Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016.
  6. http://linnet.cch.kcl.ac.uk:8080/seals/seals_boulloterion.jsp?bKey=452.

Bibliographie

  • (en) Ara Edmond Dostourian, Armenia and the crusades, tenth to twelfth centuries, Lanham, University Press of America, .
  • (en) Robert W. Thomson, Historical Compilation of Vardan Arewelc, Dumbarton Oaks Papers 43, , p. 125-226.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.