Abou Mouhannad al-Souweïdaoui
Abou Mouhannad al-Souweïdaoui, de son nom de naissance Adnan Latif Hamid al-Souweïdaoui al-Doulaïmi (arabe: عدنان لطيف حامد السويداوي الدليمي), né dans la province d'al-Anbar en 1965 et mort le dans cette même région, est un militaire de l'armée irakienne, devenu ensuite un émir djihadiste de l'État islamique. Également connu sous les pseudonymes Abou Abdoul Salem et Hadji Daoud; il a été à la tête du conseil militaire de l'organisation[1].
Abou Mouhannad al-Souweïdaoui | ||
Abou Mouhannad al-Souweïdaoui en 2007, lors de sa détention à camp Bucca. | ||
Nom de naissance | Adnan Latif Hamid al-Souweïdaoui al-Doulaïmi | |
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Naissance | Province d'al-Anbar |
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Décès | (à 49 ans) Province d'al-Anbar Mort au combat |
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Origine | Irakien | |
Allégeance | République d'Irak (jusqu'à 2003) Jama'at al-Tawhid wal-Jihad (2003-2004) Al-Qaïda en Irak (2004-2006) État islamique (2006-2014) |
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Grade | Lieutenant-colonel (armée irakienne) Gouverneur (province d'Anbar) Émir (État islamique) |
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Conflits | Guerre d'Irak Guerre civile syrienne |
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Faits d'armes | Première bataille de Falloujah Deuxième bataille de Falloujah Bataille d'Al-Anbar |
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Biographie
Au moment de la chute de Saddam Hussein en 2003, Adnan al-Doulaimi est lieutenant-colonel au sein de l'armée irakienne[1] - [2]. Il aurait fait ses études à la même académie militaire qu'Haji Bakr et Abou Abdel Rahman al-Bilaoui[1]. Peu de temps après l'invasion américaine il rejoint ensuite Jama'at al-Tawhid wal-Jihad (devenu al-Qaïda en Irak en 2004) et devient un des lieutenants d'Abou Moussab Al-Zarqaoui[3].
D'après une biographie publiée par l'État islamique après sa mort, Abou Mouhannad al-Souweïdaoui était présent aux première et deuxième batailles de Falloujah en 2004[3].
Il a organisé l'évasion du où environ 500 prisonniers se sont échappés de la prison d'Abou Ghraib avec, parmi eux, plusieurs hauts responsables d'Al-Qaïda[3].
Abou Mouhannad al-Souweïdaoui monte à la tête du conseil militaire de l'État islamique après la mort d'Abou Abdel Rahman al-Bilaoui, début [1] et il le restera jusqu'à sa mort le . Il est tué par une frappe aérienne de la coalition lors de la bataille d'Al-Anbar. Cette frappe aurait également blessé Abou Bakr al-Baghdadi selon The Washington Post[4] - [5]. Gardé sous secret bien qu'ayant été l'objet de spéculations, le décès d'al-Doulaimi n'est confirmé que le en même temps que l'EI donne son nom à une offensive de la deuxième bataille de Ramadi ; celui-ci ayant pour habitude de nommer les batailles d'après ses leaders tombés[3] - [2]. D'après The Daily Beast, Abou Ali al-Anbari aurait succédé à Abou Mouhannad al-Souweïdaoui[6].
Notes et références
- (en) Ben Hubbard et Eric Schmitt, « Military skill and terrorist technique fuel success of ISIS », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- Romain Caillet, Le Cochise du Bureau Des Légendes a bien existé mais…, Jihadologie, 22 août 2017.
- (en) « ISIL extremists control centre of Iraqi city », The National (Abu Dhabi), (consulté le )
- (en) Erin Cunningham, « Fate of Islamic State chief unclear following U.S. airstrikes on group’s leadership in Iraq », Washington Post,
- (en) Qassim Abdul-Zahra, « Islamic State leader al-Baghdadi wounded by airstrike, Iraqi officials say », thestar.com,
- (en) « Everything We Knew About This ISIS Mastermind Was Wrong », The Daily Beast, (consulté le ) : « al-Qaduli handled the intelligence services, or amniyat, in the country, and then in both Syria and Iraq after the killing of Abu Muhannad al-Souweïdawi, a former Saddamist »