AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Abdolkarim Soroush

Abdolkarim Soroush (en persan : ŰčŰšŰŻŰ§Ù„Ú©Ű±ÛŒÙ… ŰłŰ±ÙˆŰŽ), nĂ© Hossein Haj Faraj Dabbagh (en persan : Ű­ŰłÙŠÙ† ۭۧۏ ÙŰ±ŰŹ ۯۚۧŰș) en 1945 Ă  TĂ©hĂ©ran[1], est un intellectuel musulman iranien. Penseur et philosophe musulman, c'est une figure bien connue du mouvement religieux intellectuel en Iran. Le professeur Soroush est actuellement professeur invitĂ© (visiting-teacher) Ă  l’universitĂ© George-Washington de Washington (district de Columbia). Il a Ă©tĂ© affiliĂ© Ă  d'autres institutions prestigieuses. On l'a dĂ©signĂ© comme le « Luther de l'islam » mais il rĂ©cuse cette comparaison[2].

Abdul Karim Soroush
Abdolkarim Soroush à l'université Sharif (Téhéran) en octobre 2006
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Hossein Haj Faraj Dabbagh
Nationalité
Formation
Activités
Enfants
Soroush Dabbagh (d)
Hossein Dabbagh (d)
Autres informations
A travaillé pour
Université Harvard
Université de Georgetown
Université internationale Imam-Khomeini (en)
Influencé par
Site web
(en + fa) www.drsoroush.com
Distinction
ƒuvres principales
La nature dynamique de l'univers (d), Reason, Freedom, & Democracy in Islam: Essential Writings of Abdolkarim Soroush (d)

Biographie

Jeunesse et formation

Abdolkarim Soroush est nĂ© Ă  TĂ©hĂ©ran en 1945[3]. Il apprĂ©cie de bonne heure la poĂ©sie. Il connaĂźt celle de Saadi, dont il pense que le style a influencĂ© sa propre maniĂšre d'Ă©crire[4]. Il lit aussi Mulla Sadra, Hafez et Rumi[5]. AprĂšs le lycĂ©e, Soroush est admis au concours national des universitĂ©s pour faire des Ă©tudes de pharmacie en Iran. À l'universitĂ© de TĂ©hĂ©ran, il a comme professeur Morteza Motahhari[4]. Il se dit marquĂ© aussi par Mehdi Bazargan[6]. Une fois ses Ă©tudes terminĂ©es, il quitte l’Iran pour se rendre Ă  Londres afin de continuer ses Ă©tudes et de se familiariser avec le monde moderne.

AprĂšs une maĂźtrise en chimie analytique de l’universitĂ© de Londres, il s’inscrit au CollĂšge de Chelsea, (ne pas confondre avec le CollĂšge de Chelsea Ă  Londres qui est une Ă©cole d’art et de mode) pour faire des Ă©tudes d’histoire et de philosophie des sciences, durant cinq ans et demi. La dĂ©couverte de la philosophie des sciences est un tournant dĂ©cisif dans son itinĂ©raire intellectuel[5] - [7]. Il se familiarise avec les idĂ©es de Karl Popper et Thomas Kuhn[8] - [9].

Pendant ces annĂ©es, la confrontation entre le peuple et le rĂ©gime du chah Mohammad Reza Pahlavi Ă©tait devenue de plus en plus forte, et les manifestations d'Iraniens aux États-Unis et en Europe, en particulier en Angleterre, se faisaient de plus en plus importantes. Soroush se sentait aussi attirĂ© par ces manifestations khomeinistes.

En 1977, il inaugure une collection de livres en publiant Qu'est-ce que la science, qu'est-ce que la philosophie ? La nature dynamique de l'univers tente une synthĂšse entre la philosophie de Mulla Sadra et le point de vue des sciences modernes[10].

RĂ©volution islamique iranienne

AprĂšs la rĂ©volution islamique de 1979, Soroush retourne en Iran oĂč il publie son livre Savoir et valeur (Danesh va Arzesh) qu’il avait Ă©crit en Angleterre. Ensuite, Il entre au collĂšge de formation des professeurs de TĂ©hĂ©ran et il est nommĂ© directeur du nouvel Ă©tablissement du groupe islamique de la culture. Durant ce temps, Soroush concrĂ©tise son idĂ©e de fonder un dĂ©partement d'Ă©tudes d’histoire et de la philosophie de la science Ă  TĂ©hĂ©ran. Il consacre un cours Ă  Jalal ad-Din Rumi[11].

Un an plus tard, toutes les universitĂ©s sont fermĂ©es, et une nouvelle institution islamique est formĂ©e pour donner naissance Ă  la rĂ©volution culturelle devant abroger les institutions pro-occidentales et modernes. Cette nouvelle institution comprend alors sept membres, incluant Abdolkarim Soroush, tous nommĂ©s directement par l'ayatollah Khomeiny. Pendant les trois annĂ©es de fermeture des universitĂ©s (dite parfois la rĂ©volution culturelle iranienne (1980-1983)) une restauration islamique totale comprenant l’islamisation des universitĂ©s est imposĂ©e.

Soroush est donc Ă  juste titre accusĂ© par ses critiques d'avoir fait partie d'un comitĂ© qui intervenait entre autres pour l’expulsion des acadĂ©miciens, des professeurs, des Ă©tudiants des universitĂ©s, des chercheurs et de toute sorte de scientifiques ayant Ă©tĂ© reconnus anti-khomeinistes, ou bien indiffĂ©rents ou hostiles Ă  la rĂ©volution islamique, ou bien encore tout simplement non pratiquants ou mauvais musulmans. Parmi les consĂ©quences directes et indirectes des activitĂ©s de cette institution, on peut compter nombre d'arrestations, emprisonnements, et exĂ©cutions de nombreux Ă©rudits iraniens, ainsi que l'exil forcĂ© des professeurs des universitĂ©s, et un coup majeur Ă  la vie culturelle et intellectuelle de l’Iran dont les consĂ©quences[12] se font toujours sentir aujourd'hui. En rĂ©ponse Ă  ces critiques, Soroush explique que son rĂŽle au sein de l'institution a Ă©tĂ© principalement d'ordre acadĂ©mique.

En 1983, Ă  cause de certains diffĂ©rends intervenus entre lui et la direction du collĂšge de la formation des professeurs, il obtient son transfert Ă  l’institut des recherches et Ă©tudes culturelles oĂč il est nommĂ© chercheur, jusqu’à aujourd’hui. Il a soumis sa dĂ©mission du conseil de la rĂ©volution culturelle Ă  l'imam Khomeiny et puis s’est retirĂ© de toute position officielle dans le systĂšme iranien, sauf occasionnellement comme conseiller pour certaines institutions gouvernementales.

AprĂšs Khomeiny

Durant les annĂ©es 1990, Soroush devient de plus en plus critique envers le clergĂ© iranien. Le magazine mensuel qu’il a cofondĂ©, Kiyan, devient bientĂŽt la revue la plus en vue chez les intellectuels religieux du pays. Dans ce magazine, il publie des articles controversĂ©s Ă  propos du pluralisme religieux, de l'hermĂ©neutique chiite, de la tolĂ©rance, du clĂ©ricalisme des mollahs, etc. Le magazine est fermĂ© en 1998 comme bien d’autres magazines et journaux sur ordre direct du Guide suprĂȘme de la RĂ©publique islamique. Environ mille cassettes audio des discours de Soroush sur divers sujets sociaux, politiques, religieux, et littĂ©raires sont livrĂ©es Ă  travers le monde et en circulation en Iran et partout. TrĂšs rapidement, il devient non seulement sujet Ă  des harcĂšlements et Ă  la censure d’État, mais il perd aussi son emploi et sa sĂ©curitĂ©. Ses cours dans les universitĂ©s iraniennes sont souvent interrompus par des groupes musclĂ©s du type Ansar-e-Hizbullah. Il finit par quitter l'Iran pour les États-Unis[13].

En l’an 2000, Abdolkarim Soroush est nommĂ© professeur invitĂ© (visiting teacher) Ă  l’universitĂ© Harvard, afin d'enseigner la poĂ©sie et la philosophie de Roumi, de donner des cours sur « islam et dĂ©mocratie » et enfin de donner un aperçu des Ă©tudes coraniques et de la philosophie du droit islamique. Ensuite, en tant que chercheur rĂ©sident Ă  l’universitĂ© Yale, il enseigne la philosophie politique de l'islam Ă  l’universitĂ© de Princeton pendant la session acadĂ©mique 2002-2003. En 2003-2004, il offre ses services en tant que chercheur invitĂ© Ă  l’Institut des Ă©tudes supĂ©rieures de Berlin (Wissenschaftkolleg) . À la session du printemps 2008, il rejoint l’UniversitĂ© de Georgetown et le Centre de Berkeley pour la Religion, la Paix, et le monde des affaires.

Philosophie d’Abdolkarim Soroush

Il s’intĂ©resse essentiellement Ă  la philosophie de la science, Ă  la philosophie de la religion, au systĂšme philosophique de Mowlana DjalĂąleddĂźn Balkhi (Roumi) et Ă  la philosophie comparĂ©e. Il est un expert de Roumi et de la poĂ©sie soufie persane.

La philosophie d’Abdolkarim Soroush peut ĂȘtre rĂ©sumĂ©e ainsi[14] :

  • Distinction entre la "religion" et notre "comprĂ©hension de la religion" (ou entre le texte et l'interprĂ©tation, laquelle peut ĂȘtre Ă©clairĂ©e par la science[15])
  • Distinction entre l’aspect "essentiel" et " accidentel " de la religion.
  • Distinction entre l’interprĂ©tation "minimaliste" et "maximaliste" de l’islam.
  • Distinction entre les valeurs et morales qui sont considĂ©rĂ©es comme internes dans le respect de l'islam et celles qui lui sont externes.
  • Distinction entre la croyance et la foi religieuse.
  • Distinction entre la religion en tant qu’idĂ©ologie/identitĂ© et la religion de la vĂ©ritĂ©.

Distinction entre la religion et notre compréhension de la religion

La contribution principale de Soroush Ă  la philosophie islamique consiste en ce qu’il faut distinguer entre la religion en tant qu’entitĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e de la part de Dieu et la religion comme un savoir fondĂ© sur des facteurs socio-historiques. Il distingue la vĂ©ritĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e dans le Coran de son interprĂ©tation, Ɠuvrant en faveur d'une hermĂ©neutique de l'islam qui laisserait une place aux acquis de la science dans la comprĂ©hension du texte[15]. Il affirme, ainsi, selon un commentateur, que le «Coran, en soi, est muet [sĂąmet] et que ce sont les croyants qui, Ă  travers leurs connaissances et leurs expĂ©riences, interprĂštent le texte et le font parler[15].»

La thĂšse principale de Soroush, intitulĂ©e Contraction et expansion thĂ©oriques de la Shari'a sĂ©pare la religion du savoir religieux. Primo, l’essence de la religion est perçue au-delĂ  de la portĂ©e humaine, Ă©ternelle et divine. Secundo, le savoir religieux est une forme sincĂšre et authentique, mais limitĂ©e et faillible, du savoir humain[16].

La reconnaissance du caractĂšre historique de la comprĂ©hension de la RĂ©vĂ©lation doit conduire Ă  reconnaĂźtre la lĂ©gitimitĂ© d'une pluralitĂ© d'interprĂ©tations. Cela ne signifie pas que toute interprĂ©tation est lĂ©gitime ; mais aucune interprĂ©tation ne peut prĂ©tendre ĂȘtre le dernier mot de l'exĂ©gĂšse[17]. La conscience de cette historicitĂ© de la religion amĂšne Soroush Ă  penser le schisme entre sunnites et chiites comme un accident de l'histoire, c'est-Ă -dire un Ă©vĂ©nement contingent, qui aurait pu aussi bien ne pas avoir lieu, et qui n'a rien d'essentiel Ă  l'islam. Par consĂ©quent, la religion devrait pouvoir dĂ©passer ce conflit[17].

Dans The expansion of the prophetic experience, il met en avant le rÎle du ProphÚte dans la Révélation. Mahomet n'est pas un agent passif qui se contente de recevoir le donné révélé. Sa personnalité et son expérience participent à l'élaboration du message[18].

Croyance et foi

La foi ne peut pas ĂȘtre scolarisĂ©e et obligatoire. Comme il l'a dit Ă  un interviewer, « les vrais croyants doivent libĂ©rer leur foi de leur propre volontĂ© – non pas parce qu’elle est imposĂ©e, ou hĂ©ritĂ©e, ou qu'elle est une partie de la culture locale dominante. Devenir croyant sous la pression et l’obligation n’est pas une vraie croyance »[19]. Cela signifie aussi que le croyant doit
 ĂȘtre libre, Ă  tout moment, d’abandonner sa croyance[20].

Il reproche à l'islam contemporain son excÚs de juridisme, qui met l'accent sur la pratique et le comportement, aux dépens de ses aspects éthique, spirituel et rationnel. L'islam ne saurait se réduire à un ritualisme formel qui met la foi au second plan[21].

Théorie politique de Soroush

L'instrumentalisation de la religion par la politique est aux yeux de Soroush « une des plus grandes plaies thĂ©oriques du monde islamique ». Elle dĂ©nature l'islam en l'Ă©rigeant en refuge identitaire, ce qui rend le dialogue difficile. On a raison de considĂ©rer qu'une culture peut constituer une identitĂ©. Mais celle-ci ne peut ĂȘtre qu'un rĂ©sultat, et non un donnĂ© a priori[21].

La théorie politique de Soroush s'inspire tant de l'islam et des penseurs musulmans que de la tradition moderne du contractualisme (Locke, etc.). Selon le sociologue Farhad Khosrokhavar, il «critique ouvertement le pouvoir du velayat-e faqih (à la base de la théocratie iranienne) et tente de défendre un systÚme politique qui serait neutre en matiÚre religieuse », distinguant également entre science et religion[15]. Il recommande de tempérer le pouvoir du Guide de la révolution par l'introduction du pluralisme, et la prise en compte des droits de l'homme[17].

La thĂ©orie de Soroush considĂšre l’humain comme un ĂȘtre faible et susceptible d'ĂȘtre soumis Ă  la tentation, et mĂȘme Ă  la prĂ©dation. En tant que tel, il a besoin d’une forme vigilante et transparente de gouvernement. Il croit en l’assomption et en la bontĂ© innĂ©e de l’humanitĂ©. Il tient cependant compte de la nĂ©cessitĂ© d’un gouvernement dont le but est de rĂ©former et de contrĂŽler les activitĂ©s humaines pour compenser la faiblesse de la nature humaine[16].

La philosophie politique de Soroush demeure toutefois proche du cƓur de la tradition libĂ©rale, et mĂȘme de valeurs essentielles qui existent autour de la raison, de la libertĂ© et de la dĂ©mocratie. C'est sous ce titre - Reason, freedom and democracy in islam - que l'Ɠuvre de Soroush est publiĂ©e en anglais. Ces valeurs sont perçues comme primaires, comme des vertus indĂ©pendantes, et non pas fait de maximes politiques et de dogmes religieux. Ainsi, les droits de l'homme ont leur source en dehors de la religion[22]. Soroush discute de ces valeurs de base et de ces croyances dans une tapisserie de sources primaires islamiques, qui vont aussi bien de la littĂ©rature Ă  la poĂ©sie[16]...

Attaques

Les idĂ©es de Soroush se sont confrontĂ©es Ă  l’opposition sĂ©vĂšre des Ă©lĂ©ments conservateurs de la RĂ©publique islamique. Il a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement attaquĂ© ainsi que le public assistant Ă  ses cours par des membres de l'Ansar-e Hezbollah dans les annĂ©es 1990. Une loi imposant des pĂ©nalitĂ©s Ă  quiconque s’associerait avec des ennemis de la RĂ©publique islamique a Ă©tĂ© projetĂ©e par ce mouvement, ce qui a Ă©tĂ©, au moins en partie, provoquĂ© en rĂ©action Ă  certains discours de Soroush et de ses affiliations Ă©trangĂšres[23].

Selon le journaliste Robin Wright :

« L’annĂ©e suivante, il n'a pu donner les trois cours universitaires qu’il avait projetĂ©s. Ses autres apparitions publiques, incluant ses cours du jeudi (Ă©quivalent au premier jour du week-end en occident), furent aussi annulĂ©es. Il a Ă©tĂ© interdit de publier de nouveaux articles. Il a Ă©tĂ© sermonnĂ© par l’organisation de sĂ©curitĂ© iranienne au cours de plusieurs entretiens. Ses voyages ont Ă©tĂ© restreints, puis son passeport lui a Ă©tĂ© confisquĂ©[23]. »

À la cĂ©lĂ©bration du seiziĂšme anniversaire de la crise des otages de l’Iran en 1995, Wright dĂ©clare que le guide suprĂȘme iranien, Ali Khamenei « a consacrĂ© plus de temps Ă  blĂąmer Soroush... qu'Ă  condamner les États-Unis ou IsraĂ«l »[24].

Au-delà d'opposant à la politique du clergé révolutionnaire iranien qui est au fondement du gouvernement de ce pays (et auquel il a participé à ses débuts), Soroush représente un exemple parmi d'autres d'une alternative favorisée par certains think-tanks américains de former un islam politique que ces experts américains espÚrent compatibles avec la démocratie occidentale reposant sur des bases philosophiques cependant différentes.


Ses intĂ©rĂȘts de recherche

Prix et honneurs

  • En 2005, Time Magazine l’a nommĂ© un des 100 personnes les plus influentes du monde[26] et en 2008 Prospect magazine l’a nommĂ© le septiĂšme intellectuel le plus influent du monde[27].
  • Time 100, 2005[28]
  • NommĂ© parmi les plus agrĂ©ables penseurs du monde Ă  Ă©couter par FP 100 (world's most influential elite)- Foreign Policy magazine, [29].

Ouvrages sélectionnés

  • Antagonisme dialectique (en persan), TĂ©hĂ©ran 1978
  • Philosophie de l’Histoire (en persan), TĂ©hĂ©ran 1978
  • C’est quoi la science, C’est quoi la philosophie ? (en persan), 11e Ă©dition. TĂ©hĂ©ran 1992
  • La Nature agitĂ©e de l’univers (en persan et en turc), rĂ©Ă©dition, TĂ©hĂ©ran 1980
  • IdĂ©ologie satanique (en persan), 5e Ă©dition. TĂ©hĂ©ran 1994
  • Savoir et valeur (en persan)
  • Observation de la crĂ©ature : Cours en Éthiques et Sciences Humaines (en persan), 3e Ă©dition. TĂ©hĂ©ran 1994
  • Contraction et expansion thĂ©oriques de la religion : la thĂ©orie de l’évolution du savoir religieux (en persan), 3e Ă©dition. TĂ©hĂ©ran 1994
  • Cours en philosophie des sciences sociales : hermĂ©neutiques en sciences sociales (en persan), TĂ©hĂ©ran 1995
  • Sagesse, intellectualisme et piĂ©tisme (en persan), TĂ©hĂ©ran 1991
  • Les caractĂ©ristiques des pieux: Un commentaire sur un conseil d’Imam Ali au sujet des pieux (en persan), 4e Ă©dition. TĂ©hĂ©ran 1996
  • L’histoire sur des seigneurs de sagacitĂ© (en persan), 3e Ă©dition. TĂ©hĂ©ran 1996
  • Sagesse et gagne-pain: Un commentaire sur un conseil d’Imam Ali Ă  Imam Hassan (en persan), 2e Ă©dition. TĂ©hĂ©ran 1994
  • Plus fort qu’une idĂ©ologie (en persan), TĂ©hĂ©ran 1994
  • Évolution et dĂ©volution du savoir religieux (en anglais), Kurzman, Ch. (Ă©dition): Islam libĂ©ral, Oxford 1998
  • Lettres politiques (2 volumes), 1999 (persan).
  • Raison, libertĂ© et dĂ©mocratie dans l’Islam, Ouvrage essentiel d’Adbulkarim Soroush, traduit, mis au point (Ă©ditĂ©) avec une introduction critique de M. Sadri et A. Sadri, Oxford 2000.
  • Intellectualisme et conviction religieuse (en persan)
  • Le monde oĂč nous vivons (en persan et en turc)
  • L’Histoire d’amour et de servitude (en persan)
  • L’édition dĂ©finitive de Mathnavi de Roumi (en persan), 1996
  • TolĂ©rance et gouvernance (en persan), 1997
  • Le Chemin droit, essai sur le pluralisme religieux (en persan), 1998
  • Expansion de l’expĂ©rience prophĂ©tique (en persan), 1999, a Ă©tĂ© traduit en anglais en 2009
  • Nasihat al-Mulk (« conseil aux princes »), en persan, 2022.

Aucune de ses Ɠuvres n'est traduite en français[30]. Une sĂ©lection de textes a Ă©tĂ© publiĂ©e en anglais sous le titre :

(en) Reason, Freedom, and Democracy in Islam: Essential Writings of Abdolkarim Soroush, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19515820-5).

Ouvrage au sujet de Soroush

  • (en) Ashk DahlĂ©n, Islamic Law, Epistemology and Modernity [« Loi islamique, Ă©pistĂ©mologie et modernitĂ© »], New York, (ISBN 978-0-415-94529-5 et 978-0-415-94529-5).

Références

  1. Iran Newspaper
  2. (en) Sayeh Meisami, « `Abdolkarim Soroush », sur Oxford bibliographies, (consulté le )
  3. Rachid Benzine, Les nouveaux penseurs de l'islam, Albin Michel, , p. 60.
  4. (en) Abdolkarim Soroush, Reason, Freedom, and Democracy in Islam: Essential Writings of Abdolkarim Soroush, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-515820-5, lire en ligne), p. 4
  5. A. Soroush. Reason, freedom and democracy in islam, p. 8.
  6. A. Soroush. Reason, freedom and democracy in islam, p. 7.
  7. R. Benzine, p. 61.
  8. Rachid Benzine, p. 62.
  9. A. Soroush. Reason, freedom and democracy in islam, p. 9.
  10. A. Soroush. Reason, freedom and democracy in islam, p. 11.
  11. R. Benzine, p. 64.
  12. Keddie, Modern Iran, (2006), p. 250
  13. R. Benzine, p. 68.
  14. Dr Soroush
  15. Farhad Khosrokhavar, Mohsen Mottaghi, « Les intellectuels contre la théocratie ?. », Vacarme 3/2014 (N° 68) , p. 183-198 ; DOI : 10.3917/vaca.068.0183.
  16. Mahmoud Sadri, « Attack from within », The Iranian,‎ (lire en ligne) :
    « Soroush's main thesis, entitled The Theoretical Contraction and Expansion of Shari'a separates religion per se from religious knowledge. The former, the essence of religion, is perceived as beyond human reach, eternal and divine. The latter, religious knowledge, is a sincere and authentic but finite, limited, and fallible form of human knowledge. »
  17. (en) Abdolkarim Soroush, « A conversation with Abdolkarim Soroush », sur www.drsoroush.com, (consulté le )
  18. (en) Ali Akbar, « Sedigheh Vasmaghi: A new voice of Iranian religious reformism », Iranian Studies, vol. 55, no 4,‎ , p. 1045–1064 (ISSN 0021-0862 et 1475-4819, DOI 10.1017/irn.2022.10, lire en ligne, consultĂ© le )
  19. Wright, Robin, Dreams and Shadows: the Future of the Middle East, Penguin Press, 2008, p. 268
  20. Islam and Liberal Democracy. Two Visions of Reformation, by Robin Wright, Journal of Democracy, 7.2 (1996) 64-75
  21. R. Benzine, p. 76 Ă  78.
  22. R. Benzine, p. 80.
  23. The Last Great Revolution by Robin Wright c2000, p. 57
  24. Wright, Robin, Dreams and Shadows: the Future of the Middle East, Penguin Press, 2008, p. 291-2
  25. (en-US) « Erasmusprijswinnaars », sur Praemium Erasmianum Foundation (consulté le )
  26. (en) « The 2005 Time 100 : Abdolkarim Soroush » [archive du ], sur time.com,
  27. http://www.prospect-magazine.co.uk/article_details.php?id=10261
  28. The 2005 TIME 100: Scientists and Thinkers
  29. The FP Survey: The Wisdom of the Smart Crowd, Foreign Policy
  30. « Abdul Karim Soroush – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consultĂ© le )

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.