Abbaye Saint-Paul de Soissons
L'abbaye Saint-Etienne, puis Saint-Paul de Soissons est une ancienne abbaye augustine fondée en 1228 par l'évêque de Soissons, Jacques de Bazoches[1].
Abbaye Saint-Paul de Soissons | |
Blason de l'abbaye Saint-Paul de Soissons | |
Ordre | Règle de saint Augustin |
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Diocèse | Soissons |
DĂ©dicataire | Saint-Etienne puis Saint-Paul |
Pays | France |
RĂ©gion | Hauts-de-France |
DĂ©partement | Aisne |
Histoire
Saint-Étienne de Soissons
L'ancienne église paroissiale des faubourgs de Soissons dédiée à Saint-Etienne est donnée en 1170 aux chanoines réguliers de Saint Victor de Paris qui cèdent la place en 1228 à des chanoinesses régulières de l’ordre de saint Augustin[2].
L’église est rebâtie par Charles de Roucy et bénie le .
Saint-Paul de Soissons
Les augustines permutent en 1617 avec les chanoines du Val des Écoliers de Saint-Paul de Reims. Le vocable de Saint-Paul est désormais acquis à l'établissement de Soissons. Les religieuses sont relocalisées à Reims[3]. Après neuf ans de séjour dans leur monastère de Soissons, les religieux l’aliènent à de nouvelles religieuses de l'ordre de Saint-Augustin, dont une colonie, conduite par Françoise Le Charron, élue abbesse de Saint-Paul, vient de Saint-Etienne de Reims, en 1628, et fonde la nouvelle abbaye de Saint-Paul de Soissons[4].
En 1745, le pouvoir demande à l'évêque de Soissons, Fitz-James, d'envisager la fermeture de l'abbaye Notre-Dame de La Barre. L'éveque attribue les biens de la Maison de la Barre au couvent Saint-Paul de Soissons; en contrepartie, celui-ci s'engage à verser une pension de 400 livres à chaque religieuse de chœur et de 300 à chaque sœur converse[5] et devient Saint-Paul de La Barre[6] - [7].
Le , l'Assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. Les religieuses qui y vivent encore sont dispersées en 1792.
Abbesses
Les abbesses sont appelées Madame
- 1233 : Marie
- ...
Abbesses commendataires
À partir du Concordat de Bologne, commence la série des abbesses commendataires et seigneurs temporels, nommé par le roi :
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- sd : Étiennette de Duyt, permute, en 1549 ou 1550 avec l'abbesse de Notre-Dame des Bois de Bricot[8].
- 1549 ou 1550 : Anne de Butor
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- sd : Magdeleine de Vendôme(†1588)
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- 1628 : Françoise Le Charon qui conduit la colonie venant de Reims, devient abbesse de Penthemont en 1644
- ...
- ?-1664 : Henriette d’Espinay-Saint-Luc (†1671), fille de Timoléon d'Espinay, résigne le en faveur de sa sœur Françoise Catherine, pour devenir abbesse des Feuillantines à Paris, puis d’Étival-en-Charnie.
- 1664-1694: Françoise Catherine d’Espinay-Saint-Luc (†1698), fille légitimée de Timoléon d'Espinay, succède à sa sœur Henriette et se démet en faveur de sa sœur Isidore.
- 1694-? : Isidore d’Espinay-Saint-Luc (†après 1722), enfant adultérin de Timoléon d'Espinay, coadjutrice puis abbesse de Saint-Paul, succède à sa sœur le .
- sd : Marie-Françoise d’Espinay (°1681 †1728).
- ...
- sd : Marie-Thérèse Le Tonnelier de Breteuil (°1733 †1801).
- ~1770 : Mme de Margeret ou de Margetet
HĂ©raldique
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Les armes de l'abbaye Saint-Paul de Soissons se blasonnent ainsi :
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Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Références et notes
- Notes
- Références
- Liasse H16 aux Archives départementales de la Marne
- Revue Mabillon, Janvier 1985
- Jean-Baptiste-François Géruzez, Description historique et statistique de la ville de Reims, Reims, Paris, Châlons, 1817, p197
- Maxime Fourcheux de Montrond, Troisième et dernière encyclopédie théologique, 1856
- Poquet, « L'abbaye de la Barre et son recueil de chartes », Annales de la Société historique et archéologique de Château-Thierry,‎ , p. 117-177 (lire en ligne, consulté le ).
- Gallia Christ. T. IX, Col 271
- Mémoires, Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, Laon, 1971
- Édouard André, Histoire de l'abbaye du Bricot en Brie : (XIIe siècle-1792), Paris, Picard et fils, (lire en ligne), p. 120
- Armorial de l'Église de France de Jacques Meurgey page 21