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3e régiment des éclaireurs de la Garde impériale

Pendant la retraite de Russie, les armées impériales sont régulièrement prises à partie par des détachements de cosaques, régiments de cavalerie légère beaucoup plus mobiles que les grenadiers à cheval ou que les dragons.

3e régiment des éclaireurs de la Garde impériale
Image illustrative de l’article 3e régiment des éclaireurs de la Garde impériale
Éclaireur-lancier du 3e régiment, 1814. Illustration d'Ernest Fort, établie d'après les archives du ministère de la Guerre, 1908.

Création 1813
Dissolution 1814
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français
Branche Grande Armée
Type Régiment
Rôle Cavalerie légère
Effectif 860 hommes
Fait partie de Garde impériale
Surnom « Éclaireurs-lanciers »
Guerres Campagne de France (1814)
Batailles Bataille de Brienne
Bataille de La Rothière
Bataille de Montmirail
Bataille de Craonne
Bataille de Reims
Bataille d'Arcis-sur-Aube
Bataille de Paris
Commandant Jan Leon Kozietulski

Très impressionné, Napoléon Ier décide à son retour en France de créer les éclaireurs de la Garde impériale, trois régiments de cavalerie, qui seraient un contretype parfait des cosaques.

Création

Avec la perspective dramatique d'avoir à se battre sur le sol français, pour la première fois depuis les guerres de la Révolution, Napoléon Ier réorganise sa Garde impériale le . L'article 1 du décret précise la création des éclaireurs de la Garde impériale. Trois régiments seront alors créés.

Le 3e régiment est rattaché au 1er régiment de chevau-légers lanciers polonais de la Garde impériale (les fameux lanciers polonais) commandé par le général comte Wincenty Krasiński, et prend alors le nom d’éclaireurs-lanciers.

Chefs de corps

Le régiment est confié au chef d'escadron Jan Kozietulski, des lanciers polonais. L'unité est constitué de quatre escadrons de 250 hommes chacun, dont les chefs sont tous issus des lanciers polonais : Vincent Szeptycki, Ambroise Skarzynski, Józef Bonawentura Załuski et Stanislas Wąsowicz.

Les chefs d'escadron et certains officiers sont classés dans la Vieille Garde, le reste des troupes étant dans la Jeune Garde à l'exception de ceux issus directement des lanciers polonais de la Garde impériale[1].

Uniformes

Le régiment portait des uniformes similaires à celui des lanciers polonais : la chapska et une kurtka bleu foncé.

Campagnes & batailles

Créé en 1813, le régiment arrive tard sur le théâtre des opérations et rejoindra l'armée le . Juste à temps pour participer à la campagne de France, avant d'être dissout pendant la Première Restauration.

: bataille de Brienne

1er février : bataille de La Rothière

: bataille de Champaubert

: bataille de Vauchamps

: bataille de Montereau

: combat de Berry-au-Bac

9- : bataille de Laon

: bataille de Reims

20- : bataille d'Arcis-sur-Aube

: bataille de Saint-Dizier

30- : bataille de Paris

Notes et références

  1. Pawly 2006, p. 14

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean Brunon et Raoul Brunon (ill. Pierre Benigni et Louis Frégier), Les éclaireurs de la Garde impériale : 1813-1814, Marseille, Collection Raoul et Jean Brunon, , 72 p. (OCLC 67376767, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Ronald Pawly (ill. Patrice Courcelle), Napoleon's Scouts of the Imperial Guard, Osprey Publishing, coll. « Osprey / Men-at-Arms » (no 433), , 48 p. (ISBN 978-1-84176-956-1, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Voir aussi

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