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36e division SS

La 36e Division de Grenadiers Ă  disposition de la SS, en allemand (36. Waffen-Grenadier-Division der SS), a Ă©tĂ© une division de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre Mondiale, commandĂ©e par le SS-OberfĂŒhrer Oskar Dirlewanger.

36. Waffen-Grenadier-Division der SS
Image illustrative de l’article 36e division SS

Création
Dissolution
Pays Allemagne
Branche Waffen-SS
Type Division SS
RÎle BandenbekÀmpfung
Effectif 6 000 Ă  6 500
Fait partie de 4. Panzerarmee
Garnison Lausitz
Ancienne dénomination SS-Sturmbrigade "Dirlwanger"
Surnom Division Dirlwanger
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Essentiellement des actions anti-partisans
Commandant historique Oskar Paul Dirlewanger

Cette division de combat n'eu en rĂ©alitĂ© qu'Ă  peine trois mois d’existence, du 20 fĂ©vrier 1945, jusqu’à la capitulation du Reich. Elle est issue cependant d'une simple unitĂ© spĂ©ciale de la SS, crĂ©e au mois de mai 1940. elle est successivement montĂ©e en puissance en passant de bataillon spĂ©cial, Ă  rĂ©giment, brigade, et enfin Ă  division de combat.

La mission principale de cette unitĂ©, mise Ă  part sous la forme de division, est la lutte contre les partisans, sa crĂ©ation est une demande personnelle du ReichsfĂŒhrer-SS Heinrich Himmler.

La „Dirlewanger“, se distingue en effet de toutes les autres unitĂ©s du TroisiĂšme Reich, mĂȘme des unitĂ©s Einsatzgruppen. Hormis la rĂ©putation d’ĂȘtre une des pires unitĂ©s SS, avec un bilan d'environ 60 000 victimes, sa vraie particularitĂ© est qu'elle est composĂ©e en intĂ©gralitĂ©, de son commandant aux hommes de troupes, par des condamnĂ©s ou des prisonniers de camps de concentrations ou de centre de dĂ©tentions militaires.

Les effectifs maximums, de sa crĂ©ation Ă  son anĂ©antissement, sont estimĂ©s entre 6 000 Ă  6 500 soldats, dont 450 volontaires russes. Le 25 avril 1945, Ă  la reddition de l'unitĂ©, seul 40 hommes Ă©tait encore en Ă©tats de combattre et 634 prisonniers ont Ă©tĂ© identifiĂ©s par les SoviĂ©tiques comme appartenant Ă  la division.

On peut donc admettre que seuls 10 % des effectifs ont survécu à la guerre et que la division était à 93 % allemande.

Les informations concernant la division sont assez restreintes et rares, le Journal de Marche de l'unité n'ayant jamais été retrouvés, seul un travail d'archives croisé peut faire foi.

DĂ©signations successives

L'unité, qui en quelques années est passée du simple groupe de combat au format de division, à connu plusieurs dénominations, officielle et officieuse. Nous pouvons affirmer qu'au moins quatre noms sont inscrits dans les archives d'immatriculation;

  • FĂ©vrier 1941 : SS-Wach-Batalion “Oranienbourg [1] (Ă  ne pas confondre avec la SS-Sonderkommando z.b.V. Oranienburg)
  • Septembre 1943 : SS-Regiment „Dirlewanger[2]
  • 19 dĂ©cembre 1944 : SS-Sturmbrigade „Dirlewanger[2]
  • 20 fĂ©vrier 1945 : 36. Waffen-Grenadier-Division der SS[3]

Avant septembre 1943, l'unitĂ© est dĂ©nommĂ©e comme un simple Sonderkommando der Waffen-SS suivie du nom de son commandant d'unitĂ© ou de la ville de garnison oĂč elle est stationnĂ©e.

Les dĂ©nominations suivantes sans aucune valeur officielle, peuvent cependant ĂȘtre admises de fait, car utilisĂ©es par les hommes de troupes mais aussi dans certains courriers :

Sondereinheit ‘‘Dirlewanger’’, Wilddiebkommando ‘‘Oranienburg’’, Sonderkommando ‘‘Dirlewanger’’, SS-Sonderbataillon ‘‘Dirlewanger’’ .

P.S.:

Le SS-Wach-Batalion “Oranienbourg”, immatriculĂ© en fĂ©vrier 1941 et fusionnĂ© le 1er septembre de la mĂȘme annĂ©e, avec une compagnie de la SS-TruppenĂŒbungsplatzes Debica.

Cette information est Ă  prendre avec prudence. L'unitĂ©, selon Christian Ingrao, dans son ouvrage “Les chasseurs noirs - La brigade Dirlewanger[4]”, mentionne que :

“Le commando prit Ă©galement en charge la surveillance des travaux de construction que les bureaux de Globocnik mirent en Ɠuvre le long de la ligne de dĂ©marcation germano-soviĂ©tique. (...). Les hommes du commando Dirlewanger firent ainsi partie des Ă©quipes qui surveillĂšrent les dĂ©tenus, ...”[4]

La date d'immatriculation concorde avec les Ă©vĂ©nements citĂ©s par l'auteur, mais le lieu de garnison diffĂšre; Ingrao Ă©crit que la garde des chantiers s’effectue Ă  Lublin, mais les archives d'immatriculation mentionnent que l'unitĂ© est affectĂ©e Ă  cette pĂ©riode Ă  Dębica. Ce dĂ©tail est suffisant pour qu'il subsiste un doute concernant le fait que cette unitĂ© soit celle de Dirlewanger.

Historique

Création

C'est dans la fin du mois de mai 1940 qu'Oskar Dirlewanger, fut envoyĂ© Ă  Oranienburg, pour prendre en charge l'instruction militaire de 80 prisonniers condamnĂ©s pour dĂ©lits cynĂ©gĂ©tiques. TransfĂ©rĂ©s de toute l'Allemagne, les prisonniers avaient Ă©tĂ© rassemblĂ©s, isolĂ©s et mis Ă  disposition de l'un des rĂ©giments de la SS-VerfĂŒgungstruppe. À l'issue de l'instruction qui durĂąt deux mois, 55 prisonniers braconniers furent retenus pour intĂ©grer le commando.

La particularitĂ© de cette unitĂ©, et cela qu'elle que soit sa forme (rĂ©giment, brigade ou division), est qu'elle est composĂ©e Ă  la quasi-totalitĂ© de son effectif par des prisonniers ou condamnĂ©es. La troupe se compose de prisonniers issus de divers camps de concentration, et les cadres sont eux sous mesures disciplinaire de la Waffen-SS ou de la Wehrmacht et en “mise Ă  l'Ă©preuve” ou en maison d’arrĂȘt militaire. L'unitĂ© se dĂ©marque aussi par le type de condamnation de son personnel; braconnage, droits communs, dĂ©tenus politiques, dĂ©tenus disciplinaires, meurtriers et mĂȘme sur la fin de la guerre des dĂ©tenus communistes ennemis du parti.

Le commandant de l'unitĂ©, Oskar Dirlewanger lui-mĂȘme est un ancien dĂ©tenu condamnĂ© pour pĂ©dophilie.

PĂ©riode polonaise (septembre 1940-mars 1942)

Fin septembre 1940, la toute jeune unitĂ© fut envoyĂ©e dans le district de Lublin et placĂ©e sous le commandement du SSPF (SS und PolizeifĂŒhrer) local, alors sous la responsabilitĂ© d'Odilo Globocnik, oĂč elle fut renforcĂ©e par 20 nouvelles recrues et 4 sous-officiers de la SS, eux-mĂȘmes sous condamnation disciplinaire. L'unitĂ© prend le nom officiel de Sondereinheit Oranienburg.

La Sondereinheit restera 18 mois, de fin septembre 1940 à mars 1942 en Pologne, entre le sud-est du pays, la ligne de démarcation germano-soviétique (du moins jusqu'au 21 juin 1941), la ville de Lublin et les environs de Stary-Dzikow. Outre la mission générale de combat attrait a toutes les unités militaires, la mission principale de l'unité est la sécurisation du territoire, la lutte anti-partisane, contrÎle de population et lutte contre le marché noir.

Les premiÚres missions de combat de l'unité sont trÚs largement inconnues, par manque d'archives, il semblerait qu'elle ait été employée dans des missions de combat trÚs ponctuel contre des francs-tireurs dans la région de Varsovie et contre les premiers maquis polonais.

Pendant cette période polonaise, dont peu d'archives, de rapports ou de témoignages sont disponibles, la Sondereinheit ne déplore aucune perte au combat. Mais l'unité présente déjà une mauvaise réputation auprÚs des forces de police, en raison de multiples infractions, désordres, extorsions et escroqueries.

Période biélorusse (février 1942-juillet 1944)

DĂ©but janvier 1942, Ă©tant visĂ©e par une procĂ©dure disciplinaire, l'unitĂ© est dĂ©placĂ©e, sur ordre du ReichsfĂŒhrer-SS, vers un thĂ©Ăątre d'opĂ©ration un peu moins serein que la zone prĂ©cĂ©dente, oĂč elle sera utilisĂ© pour sa mission de combat principale attitrĂ©e : la lutte anti-partisane. C'est dans les forets et marais de la BiĂ©lorussie, Ă  Moguilev, sous commandement de l'Ă©tat-major de Heinrich Himmler, et rattachĂ©e provisoirement aux brigades de cavalerie SS, que la Sondereinheit gagnera sa triste rĂ©putation de pire unitĂ© SS de la Seconde guerre mondiale.

Il faut comprendre que la rĂ©gion biĂ©lorusse joue un rĂŽle particulier dans le conflit germano-soviĂ©tique; lors des premiĂšres percĂ©es des groupes d'armĂ©es Nord et Centre, des milliers de soldats soviĂ©tiques se sont retrouvĂ©s encerclĂ©s dans les marais et les forĂȘts relativement inaccessibles et propices aux maquis et Ă  la rĂ©sistance. On admet environ 23 000 partisans. Au dĂ©but de l'annĂ©e 1942, les SoviĂ©tiques commencĂšrent un patient travail de coordination, d'organisation et d'unification du commandement de ces troupes, et les actions de guĂ©rillas s’intensifiĂšrent de plus en plus.

Face Ă  cette nouvelle stratĂ©gie de Moscou qui est de reconnaĂźtre les partisans comme une armĂ©e Ă  l’intĂ©rieur des territoires conquis, et aux dangers que cela reprĂ©sente pour les troupes arriĂšres allemandes, les forces de police et la SS modifiĂšrent leur stratĂ©gie; elles commencĂšrent Ă  organiser de grandes opĂ©rations de ratissage.

Le commando spĂ©cial de Dirlwanger, participera Ă  pas moins de 27 grandes opĂ©rations de ratissage, et Ă  une quantitĂ© non nĂ©gligeable de “petites opĂ©rations” menĂ©es aux abords de son cantonnement Ă  Moguilev et en janvier 1943 aux abords de sa nouvelle affectation, la ville de Lahoisk.

Le journal de marche de l'unité n'ayant jamais été retrouvé, nous ne pouvons affirmer le nombre exact d'opérations effectuées par le commando, mais on peut en admettre une cinquantaine.

OpĂ©ration “Bamberg”

La Sondereinheit Oranienburg, Ă  la suite de son rĂ©el baptĂȘme du feu, dans le cadre de la participation Ă  l'opĂ©ration Bamberg, au dĂ©but du mois de mars 1942, en prenant d'assaut trois camps retranchĂ©s de partisans, Ă  Ossipowitchi, Klitschev et Tscherwakov, change de nom et se fait appeler Sondekommando-SS “Dirlewanger”. Le bilan de cette premiĂ©re opĂ©ration se solde par 4 396 victimes et Ă  peine 6 morts cĂŽtĂ© allemand, l'unitĂ© travaille avec deux divisions d'infanterie de la Whermacht, une division de l'ArmĂ©e BernolĂĄk, de l'État Slovaque, et le 315 Bataillon de Police.

Le commando connut ses premiers morts au combat dans la troisiÚme semaine du mois de mai 1942, 3 soldats tués sur l'axe routier Mogilev-Minsk, l'unité effectua donc une opération de représailles. Le commando est engagé quelques jours plus tard dans une opération conjointe avec l'Einsatzkommando 8, dans la zone Moguilev-Bobrouïsk-Berezino, également opération de représailles.

OpĂ©ration ‘‘MaikĂ€fer’’ [5] - [6]

Cette action se déroule du 30 Juin au 15 Juillet 1942. L'unité n'y participe que partiellement, en intervenant à partir du 9 juillet pour renforcer les effectifs de la 203e Division de Sécurité (203. Sicherungs-Division[7]) en charge de l'opération. La division doit traiter les zones des districts de Klitchaw, Kirawsk et Bykhov. L'officier en charge des opérations sur le terrain est le commandant d'unité du 608e Régiment. Les forces allemandes en présence sont :

  • 608e RĂ©giment de SĂ©curitĂ©, unitĂ© divisionnaire Ă  3 bataillons de 4 compagnies pour un effectif thĂ©orique de 2 638 soldats (608. Sicherungs-Regiment[8]/203. Sicherungs-Division[7]),(I. 1-4,II. 5-8,III. 9-12).
  • 286e Bataillon de SĂ©curitĂ© de la 444e Division de SĂ©curitĂ©, bataillon Ă  5 compagnies de 1 000 auxiliaires russes (286. Sicherungs-Batalion[9]/444. Sicherungs-Division[10]), ce bataillon deviendra au mois d’AoĂ»t 1942 le 286e Bataillon d'Auxiliaires Volontaires (286. Hilfswilligen(Hiwi)-Batalion[11]).
  • Bataillon SpĂ©cial “Dirlewanger” de la SS pour un effectif de 635 soldats (185 allemands et 450 hiwis) (SS-Sonderbatalion Dirlewanger).
  • Bataillon de combat “Beresina” du Groupe d'ArmĂ©e Centre, bataillon Ă  4 compagnies de 828 soldats (Ost-Kampf-Batalion Beresina[12]/Heeresgruppe Mitte)
  • Bataillon “Dniepr”, bataillon Ă  4 compagnies de 828 soldats (Ost-Batalion Dniepr[13])
  • et une formation de police auxiliaire non identifiĂ©e, trĂšs certainement des hiwis, environ 250 hommes

Ce qui reprĂ©sente une force allemande de plus ou moins de 6 179 soldats (les effectifs du 286e Bataillon de SĂ©curitĂ© et du bataillon “Dirlewanger” sont fiables, les autres ont Ă©tĂ© calculĂ©s selon le KriegsstĂ€rkenachweisung (Kstn) du type 1939 en vigueur).

Les Allemands font face à plusieurs unités soviétiques:

  • 152e DĂ©tachement de Partisans (commandant - M.D. Gritsan, commissaire - M.F. Miranovich)
  • 277e DĂ©tachement de Partisans (commandant - S.A. Mazur, commissaire - I.Z. Izokh)
  • 278e DĂ©tachement de Partisans (commandant - N.I. Book, commissaire - A.N. Latyshev)
  • 537e DĂ©tachement de Partisans (commandant - S.I. Svirid, commissaire - G.L. Komar)
  • 760e DĂ©tachement de Partisans (commandant - G.I. Perestenko, commissaire - V.M. Mikhailov)
  • 208e DĂ©tachement Staline (commandant - V.I. Nichiporovich, commissaire - K.M. Yakovlev)
  • 620e DĂ©tachement Chapaeva (commandant - M.S. Mikholap, commissaire - G.A. Khramovich)

Les Soviétiques alignent sept détachements de partisans pour un effectif total d'environ 1 700 hommes[5].

Les forces allemandes ont Ă©tĂ© divisĂ©es en trois groupes, le Sonderbatalion faisant partie du troisiĂšme dĂ©tachement, a reçu pour mission de nettoyer la localitĂ© de Voyevichi. Mais celui-ci n'est pas immĂ©diatement impliquĂ© dans l'opĂ©ration. En effet, du 30 juin au 5 juillet 1942, il est engagĂ© dans plusieurs ‘‘opĂ©rations de nettoyage’’ dans les rĂ©gions de Klitchaw, Berezinsky et Moguilev. Une fois leurs missions annexes accomplies, le personnel a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© prĂšs de Voyevichi, du 1er au 10 juillet. L'unitĂ© est placĂ©e en tĂȘte de son groupe de choc. C'est Ă  cette occasion, le 9 juillet, qu' Oskar Dirlewanger est blessĂ© en recevant une balle dans le bras. Le Sonderbatalion aura eu le temps d'incendier les villages de Gribova Sloboda[14], Golynka[15], Duleby[16] et Trebolye.

L'ensemble de l'opération est considérée comme un échec par les Allemands en termes de lutte anti-partisanes. Les pertes sont relativement élevées, autant en hommes qu'en matériel. On estime à environ 300 le nombre de morts coté allemand.

Les résultats de cette opération sont trÚs importants pour la suite. Ils vont déterminer un changement complet de la stratégie allemande. Dorénavant, les unités allemandes vont s'efforcer de détruire systématiquement tout ce qui peut apporter une aide aux partisans. Les villages seront incendiés, les ressources seront pillées et la population locale exterminée.

Avec cette méthode, les Allemands évitent la plupart du temps la confrontation armée avec des unités de partisans bien armés et réduisent de façon significative leurs pertes aux combats.

OpĂ©ration “Adler”

Le Sonderbatalion participe, du 20 juillet au 7 aoĂ»t 1942, Ă  l'‘‘OpĂ©ration Adler’’, c'est une action conjointe de la Whermacht, le ReichsfĂŒhrung SS et l'Ordnungspolizei, les 203e et 286e Divisions de SĂ©curitĂ© (203. Sicherungs-Division[7]) (286. Sichreungs-Division[17]) ont en charge la coordination sur le terrain. Le contingent est divisĂ© en quatre groupe tactique:

Premier groupe dirigĂ© par ReichsfĂŒhrung SS et l'Ordnungspolizei:

  • 11e Bataillons de RĂ©serve de la Police 2e Regiment, pour un effectif thĂ©orique de 631 soldats (11. Reserve-Polizei-Batalion/2. Polizei-Regiment)
  • 13e Bataillons de RĂ©serve de la Police du 2e Regiment, pour un effectif thĂ©orique de 631 soldats (13. Reserve-Polizei-Batalion/2. Polizei-Regiment)
  • 22e Bataillon de Police du 2e Regiment, pour un effectif thĂ©orique de 828 soldats (22 . Polizei-Batalion/2. Polizei-Regiment)
  • Bataillon SpĂ©cial Dirlewanger de la SS, pour un effectif de 750 soldats (Sonderbatalion Dirlewanger)
  • Commando d'Intervention SpĂ©cial N°8 (Einsatzkommando 8)

DeuxiÚme groupe dirigé par la 203e Division de Sécurité:

  • 473e Bataillon de SĂ©curitĂ© du 613e RĂ©giment, pour un effectif thĂ©orique de 828 soldats (473. Sicherungs-Batalion/613. Sich.-Rgt./203. Sich.-Div.) (commandant - Major Mund)
  • 642e Bataillon de SĂ©curitĂ© du 608e Regiment, pour un effectif thĂ©orique de 828 soldats (642. Sicherungs-Batalion/608. Sich.-Rgt./203. Sich.-Div.)
  • Bataillon “Dniepr”, pour un effectif thĂ©orique de 828 soldats (Ost-Batalion Dniepr[13])
  • 8e Batterie LĂ©gĂšre du Groupe d'Artillerie Smolensk, pour un effectif thĂ©orique de 267 soldats (8./Artillerie-Abteilung Smolensk)
  • Groupe de Police SecrĂšte (Geheime Feldpolizei)

TroisiÚme groupe dirigé par la 286e Division de Sécurité:

  • 134e Bataillon de Police (134. Polizei-Batalion/286. Sicherungs-Division)
  • 452e Bataillon de SĂ©curitĂ© du 61e RĂ©giment, bataillon Ă  8 compagnies (452. Sicherungs-Batalion/61. Sich.-Rgt/286. Sich.-Div.)
  • 102e Bataillon de Cosaque (commandant - major Ivan Nikitich Kononov).
  • 9e Batterie LĂ©gĂšre du Groupe d'Artillerie Smolensk (9./Artillerie-Abteilung Smolensk)

QuatriÚme groupe de réserve:

  • 614e Batterie du 769e Groupe de DĂ©fense Anti-AĂ©rienne LĂ©gĂšre de RĂ©serve (614./769. leichte Reserve-Flak-Abteilung)
  • 7258e Batterie du 715e Groupe de DĂ©fense Anti-AĂ©rienne LĂ©gĂšre de RĂ©serve (7258./715. leichte Reserve-Flak-Abteilung)
  • UnitĂ© de Commandement du 35e RĂ©giment de DĂ©fense Anti-AĂ©rienne de la 12e Division (Stab./35. Flak-Regiment/12. Flak-Division)
  • Bataillon Volga de la Russischen Befreiungsarmee (R.O.A).

La couverture aĂ©rienne assurĂ© par le 51e Escadron de Bombardiers ‘‘Edelweiss’’ de Bobruisk (Kampfgeschwader 51 "Edelweiss") et quatre bombardiers du 1er Escadron de Bombardiers, stationnĂ©s Ă  Stary Bykhov. Le secteur d'opĂ©ration ce trouve dans les rĂ©gions de Bialynitchy, Berazino, Stary Bykhov, Klitchaw et Bialynitchy, selon le renseignement allemand, le secteur regroupe entre 2 000 Ă  5 000 partisans.

Les Soviétiques alignent treize détachements de partisans pour un effectif réel de 4 000 combattants:

  • 61e DĂ©tachement (commandant - G.K. Pavlov, commissaire - A.A. Khachatryan);
  • 113e DĂ©tachement (commandant - K.M. Belousov, commissaire - Z.P. Talonov);
  • 121e DĂ©tachement (commandant - M.I. Abramov, commissaire - O.M. Kasaev);
  • 128e DĂ©tachement (commandant - V.P. Svistunov, commissaire - M.F. Speransky);
  • 208e DĂ©tachement (commandant - V.I. Nichiporovich, commissaire - K.M. Yakovlev);
  • 210e DĂ©tachement (commandant - N.F. Korolev, commissaire - A.V. Shpenok);
  • 277e DĂ©tachement (commandant - S.A. Mazur, commissaire - I.Z. Izokh);
  • 278e DĂ©tachement (commandant - N.I. Book, commissaire - A.N. Latyshev);
  • 537e DĂ©tachement (commandant - S.I. Svirid, commissaire - G.L. Komar);
  • 600e DĂ©tachement (commandant - N.D. Averyanov, commissaire - V.T. Nekrasov);
  • 620e DĂ©tachement (commandant - M.S. Mikholap, commissaire - G.A. Khramovich);
  • 752e DĂ©tachement (commandant - V.I. Liventsev, commissaire - D.A. Lepeshkin);
  • 760e DĂ©tachement (commandant - G.I. Perestenko, commissaire - V.M. Mikhailov)

Les russes disposent pour leurs défense de canon de campagne léger, de canon anti-char, de mitrailleuses lourdes et légÚres, de carabines automatique et de fusils.

Le premier groupe de combat “Bukhman”


l'élimination de 1 381 partisans, pour un solde de 27 morts coté allemand et 64 blessés.

OpĂ©ration “Greif”

Du 14 au 20 aoĂ»t 1942 l'unitĂ© participe Ă  l'‘‘OpĂ©ration Greif’’, entre Orscha et Vitebsk, jumelĂ© avec une division SS, deux rĂ©giments de police et un bataillon de la L.V.F (I.Infanterie-Batalion / 638. Franzosiches-Infanterie-Regiment). Le bilan de cette opĂ©ration est de 796 victimes et 26 soldats morts.

S'ensuit l'‘‘OpĂ©ration Sumpffieber’’, plus connue sous le nom de “FiĂšvre des Marais”, qui dure pendant presque un mois du 22 aoĂ»t au 21 septembre 1942, qui se dĂ©roule sur tout le commissariat gĂ©nĂ©ral. La participation en tant que telle Ă  cette action de ratissage n'est attestĂ© par aucune source, cela dit les actions systĂ©matiques de ratissage du Sonderkommando, opĂ©rant le long de la voie ferrĂ©e de Moguilev Ă  BabrouĂŻsk ont pu ĂȘtre coordonnĂ© dans le cadre de l'opĂ©ration, sans que cela apparaisse dans les comptes rendus d'action.

OpĂ©ration “Karlsbad”

Cette action se dĂ©roule du 8 au 15 octobre 1942 dans un secteur qui va de la ville de Moguilev Ă  celle de Borrisow, l'unitĂ© est subordonnĂ©e Ă  la 1. SS-Brigade ReichfĂŒhrer SS. Sont impliquĂ©s dans l'action les 1er, 2e et 3e Bataillon des 8e et 10e RĂ©giment d'Infanterie SS de la 1Ă©re Brigade d'Infanterie SS MotorisĂ© (I., II., III. / 8. SS-Infanterie-Regiment – I., II., III. / 10. SS-Infanterie-Regiment – 1. SS-Brigade ReichfĂŒhrer SS ), les 1er, 2e et 3e Bataillon du 14e RĂ©giment de Police de la SS (I., II., III. / 14. SS-Polizei-Regiment), une unitĂ© de commandement du Einsatzgruppe B (SD Stab), le 255e Bataillon de SĂ©curitĂ© de Volontaire Lituanien (255. Litauisches-Schutze-Bataillon), le 1er Bataillon du 638e RĂ©giment d'Infanterie de Volontaires Français (I.Infanterie-Batalion / 638. Franzosiches-Infanterie-Regiment), le 102e Escadron de Cavalerie de Cosaques (102. Kosaken-Abteilung) et une Batterie SpĂ©ciale de Volontaires (Fremdvölk.Batterie Z.b.V). Le poste de commandement du commando se trouve Ă  Deniesowitschi. Son objectif, Ă  partir du 12 au 13 octobre, est de traiter les villes suivant cet axe de progression; Linie Kupienka, Pyschstschje, Kuanija, Gamosstotschje, Barouki, Stolpy et Gibailowitschi, et ainsi faire jonction avec des Ă©lĂ©ments du 1er Bataillon du 638.-I.R Ă  Olechanez le 13 octobre[18].Le bilan de cette opĂ©ration est de 1 051 victimes et de 24 soldats morts.

OpĂ©ration “Lenz SĂŒd”

L'“'OpĂ©ration Lenz SĂŒd'” se dĂ©roule du 30 mars au 7 avril 1943 dans le secteur autour des villes Borrisow, Sloboda, Smolewitschi, dans le cadre du Kampfgruppe Von Gottberg, participe Ă  l'opĂ©ration les 2e et 13e Regiments de Police de la SS (2. SS-Polizei-Regiment [19]– 13. SS-Polizei-Regiment[20]) et le 1er Bataillon du 23e Regiment de Police de la SS (I./23. SS-Polizei-Regiment[21])

  • Regatta
  • Franz :
  • Erntefest 1 : du 18 au 28 janvier 1943, dans le secteur de Tcherven et Assipovitchy, pour un bilan de 1 228 victimes et 7 soldats morts.
  • Erntefest 2 : du 18 janvier au 9 fevrier 1943, dans le secteur de Sloutsk et Kapyl, pour un bilan de 2 325 victimes et 6 soldats morts.
  • Hornung :
  • Zauberflöte :
  • DraufgĂ€nger 1 : du 1er au 10 mai 1943, dans le secteur de Rudnja et Manyly, pour un bilan de 680 victimes.
  • DraufgĂ€nger 2 :
  • Cottbus : du 20 mai au 23 juin 1943, dans le secteur de Lepiel et Begomel, pour un bilan de 11 796 victimes et 128 soldats morts.
  • GĂŒnter : du 24 juin au 14 juillet 1943, dans le secteur de Woloszyn et Lagoisk, pour un bilan de 3 393 victimes.

Liste des commandants successifs

DĂ©but Fin Grade Nom
1940 SS-OberfĂŒhrer Oskar Paul Dirlewanger
Aout 1942 Septembre 1942 SS-HauptsturmfĂŒhrer Meyer-Mahrndorff
Octobre 42 FĂ©vrier 1945 SS-OberfĂŒhrer Oskar Paul Dirlewanger
SS-BrigadefĂŒhrer Fritz Schedes

Ordre de marche

SS-Sonderbatalion Dirlewanger

Unité Date Drp. Effectif réel
Stab-Batalion 06/1942 25
1. Infanterie-Kompanie 06/1942 80
⇒ 1. Infanterie-Kompanie 09/1942 195
2. Russisches-Kompanie 06/1942 Drapeau de l'URSS 150
3. Russisches-Kompanie 06/1942 Drapeau de l'URSS 150
4. Russisches-Kompanie 06/1942 Drapeau de l'URSS 150
Lechte-Artillerie 06/1942 40
MotorradfÀhrer Zug 06/1942 40

SS-Regiment Dirlewanger

Unité Date Effectif théorique Effectifs réel
I. SS-Infanterie-Batalion
- 1. Infanterie-Kompanie
- 2. Infanterie-Kompanie
- 3. Infanterie-Kompanie
- 4. Infanterie-Kompanie
- 5. Infanterie-Kompanie

SS-Sturmbrigade Dirlewanger

36. Waffen-Grenadier-Division der SS

36. Waffen-Grenadier-Division der SS
Unité Date Effectif théorique Effectif réel
1. Panzer-Abteilung
- Division Stab
- 1. SturmgeschĂŒtz-Kompanie
- 2. SturmgeschĂŒtz-Kompanie
72. Waffen-Grenadier-Regiment der SS
I. Infanterie-Batalion
- 1. Infanterie-Kompanie
- 2. Infanterie-Kompanie
- 3. Infanterie-Kompanie
- 4. Infanterie-Kompanie
II. Infanterie-Batalion
- 5. Infanterie-Kompanie
- 6. Infanterie-Kompanie
- 7. Infanterie-Kompanie
- 8. Infanterie-Kompanie
III. Infanterie-Batalion
- 9. Infanterie-Kompanie
- 10. Infanterie-Kompanie
- 11. Infanterie-Kompanie
- 12. Infanterie-Kompanie
73. Waffen-Grenadier-Regiment der SS
I. Infanterie-Batalion
II. Infanterie-Batalion
III. Infanterie-Batalion
Gemischte-Kompanie
I. Lechte-Batterie
II. Lechte-Batterie
1244. Grenadier-Regiment
I. Infanterie-Batalion
- 1. Infanterie-Kompanie
- 2. Infanterie-Kompanie
- 3. Infanterie-Kompanie
- 4. Infanterie-Kompanie
II. Infanterie-Batalion
- 5. Infanterie-Kompanie
- 6. Infanterie-Kompanie
- 7. Infanterie-Kompanie
- 8. Infanterie-Kompanie
- 13. Infanterie-Kompanie
- 14. Infanterie-Kompanie
687. Heeres-Pionier-Brigade
681. Schwere Heeres-PanzerjÀger-Abteilung (88 mm)
- 1. Kompanie 80 mm
- 2. Kompanie 88 mm

Opérations et Actions de combat

Opération Type Date de début Date de fin Régions, Ville Drp. Bilan des victimes Morts en opération Prisoniers
Opération Bamberg anti-partisans 26/03/1942 06/04/1942 Babrouïsk 4 396 2
Opération MaikÀfer anti-partisans 30/06/1942 15/07/1942 Moguilev
Opération Adler anti-partisans 20/07/1942 07/08/1942 Tschetchewitsch 1 381 27
Opération Grief anti-partisans 14/08/1942 20/08/1942 796 26
Opération Regatta[22] anti-partisans 03/10/1942 08/10/1942 Gorky
Opération Karlsbad anti-partisans 08/10/1942 23/10/1942 Orsha 1 051 24
Opération Franz anti-partisans 12/11/1942 Tcherwen 176 3
Opération Erntefest 1 anti-partisans 18/01/1943 28/01/1943 Tcherwen 1 228 7
Opération Erntefest 2 anti-partisans 18/01/1943 09/02/1943 Sloutsk 2 325 37
Opération Hornung anti-partisans
Opération Zauberflöte anti-partisans
OpĂ©ration Lenz SĂŒd anti-partisans 30/03/1943 07/04/1943 Borrisov
Opération DraufgÀnger 1 anti-partisans
Opération DraufgÀnger 2 anti-partisans 01/05/1943 09/05/1943 Rudjna 680 -
Opération Cottbus anti-partisans 20/05/1943 23/06/1943 Lepel 11 796 128
OpĂ©ration GĂŒnter anti-partisans 25/06/1943 14/07/1943 Woloszyn 3 993 -
OpĂ©ration FrĂŒhlingfest anti-partisans
Opération Hermann anti-partisans

Crimes de guerre

L'unitĂ© a formellement Ă©tĂ© identifiĂ©e dans les opĂ©rations ci-dessus, cependant, mĂȘme aucune source ne l'indique, elle aurait pu avoir participĂ© Ă  d'autres exactions, comme l'opĂ©ration FiĂšvre des marais, la liquidation du Ghetto de Sloutsk et du Ghetto de Lida.

Voir aussi

Notes et références

  1. (de) Tessin Georg, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 14 - Namesverbande, Osnabruck, Biblio Verlag, , 496 p. (lire en ligne), p. 198
  2. (de) Tessin Georg, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 14 - Namesverbandes, Osnabruck, Biblio Verlag, , 496 p. (lire en ligne), p. 60
  3. (de) Tessin Georg, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. Vol.5 - Die Landstreitkrafte 31-70, Frankfurt, Verlag E.S.Mittler & Sohn GMBH, , 296 p. (lire en ligne), p. 62
  4. Ingrao Christian, Les chasseurs noirs : La brigade Dirlewanger, Editions Perrin, , 284 p. (ISBN 9-782262-030674, lire en ligne), p. 25
  5. (ru) OUI. Joukov et I.I. Kovtun, Chasseurs de Partisans - La Brigade Dirlewanger, Veche, , 800 p. (lire en ligne), p. 250 Ă  278
  6. (en) « List of opérations of WW2 » AccÚs libre, sur ww2db.com
  7. (de) Georg Tessin, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 1-17, vol. 8, Osnabruck, Biblio Verlag, , 340 p. (lire en ligne), p. 12
  8. (de) Georg Tessin, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 1-17, vol. 11, Osnabruck, Biblio Verlag, , 347 p. (lire en ligne), p. 290
  9. (de) Georg Tessin, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 1-17, vol. 9, Osnabruck, Biblio Verlag, , 323 p. (lire en ligne), p. 18, 19
  10. (de) Georg Tessin, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 1-17, vol. 10, Osnabruck, Biblio Verlag, , 308 p. (lire en ligne), p. 187, 188
  11. (de) Georg Tessin, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 1-17, vol. 9, Osnabruck, Biblio Verlag, , 323 p. (lire en ligne), p. 19
  12. (de) Georg Tessin, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 1-17, vol. 14, Osnabruck, Biblio Verlag, , 496 p. (lire en ligne), p. 34
  13. (de) Georg Tessin, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 1-17, Osnabruck, Biblio Verlag, , 496 p. (lire en ligne), p. 55
  14. (ru) « google map »
  15. (ru) « google map »
  16. (ru) « google map »
  17. (de) Georg Tessin, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 9, Osnabruck, Biblio Verlag, , 323 p. (lire en ligne), p. 17,18
  18. (de) Emil Henning, Die Tausend-Mann-Aktion, Selbstverl-Farchant, , p.31
  19. (de) Tessin Georg, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, 2 -Die Landstreitkraft 1-5, Frankfurt, Verlag E.S Mittler & Sohn GMBN, , 342 p. (lire en ligne), p. 147
  20. (de) Tessin Georg, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 3 - Die Landstreitkraft 6-14, Frankfurt, Verlag E.S Mittler & Sohn GMBH, , 342 p. (lire en ligne), p. 284
  21. (de) Tessin Georg, VerbÀnde und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 4 - Die LandstreitkrÀfte 15-30, Frankfurt, Verlag E.S Mittler & Sohn GMBH, , 292 p. (lire en ligne), p. 205
  22. (en) « Codenames.info »
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