2e régiment étranger de cavalerie
Le 2e régiment étranger de cavalerie est une unité de la Légion étrangère constituée au début de la Seconde Guerre mondiale et dissoute à la fin de la guerre d'Algérie.
2e régiment étranger de cavalerie | |
Insigne régimentaire | |
Création | 1939 |
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Dissolution | 1962 |
Pays | France |
Branche | armée de terre Légion étrangère |
Type | régiment de cavalerie |
Surnom | Dauphin |
Couleurs | vert et rouge |
Devise | Pericula ludus |
Anniversaire | Camerone (30 avril) |
Création et différentes dénominations
- : première création du régiment
- : dissolution
- : seconde création
- : seconde dissolution
Historique des garnisons, campagnes et batailles
Seconde Guerre mondiale
- : création du 2e REC à partir des 3e, 4e et 5e escadrons du 1er REC stationnés au Maroc à Midelt[1].
- Durant la campagne de France en 1940 le régiment reste stationné au Maroc. Il fournit néanmoins une partie de l’encadrement du 97e GRDI (groupe de reconnaissance de la 7e DINA)[1].
- : dissolution par la commission d’armistice. L'étendard est alors confié au 1er REC[1].
De 1945 à nos jours
- : seconde naissance du 2e REC. L'encadrement provient du 1er REC. Il comporte alors deux escadrons de reconnaissances et un escadron hors rang. Il remplace à Oujda son aîné et assure la formation des effectifs destinés à l’Indochine[1].
- : constitution d’un 4e escadron (capitaine Calmels) destiné à intervenir à Madagascar[1].
- : le 2e groupement amphibie du 1er REC, qui rentre d’Indochine, devient le groupe d’escadrons portés (GEP) du 2e REC[1].
- : dissolution du groupe d’escadrons portés, dont seul subsiste le 4e escadron[1].
- : le 2e escadron s'entraîne avec le 1er REP pour préparer l'expédition en Égypte. Durant la crise du canal de Suez, il débarque a Port-Fouad a bord du LST 1425 Rance [2].
- 1956 : le régiment quitte le Maroc et s’implante en Algérie (Ouargla)[1].
- : l'escadron amphibie de la Légion étrangère devient le 2e escadron porté du 2e REC[1].
- : seconde dissolution à l’issue de la guerre d'Algérie. Le détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) obtient en 1984 la garde de l'étendard du 2e REC, dont il conserve les traditions[1].
Traditions
Devise
Pericula ludus, littéralement « les dangers sont un jeu » mais signifiant pour le régiment « au danger mon plaisir ».
Insigne de béret
Premier (1939-1940) et second modèle (1943-1962)
Insigne régimentaire
L’insigne, créé en 1946 et homologué en 1947 sous le numéro 299, a été dessiné par le lieutenant-colonel Lennuyeux, chef de corps du régiment d’après un projet du lieutenant Arfeux. La grenade à sept flammes, la devise « Honneur et fidélité », les couleurs verte et rouge sont des symboles de la Légion étrangère. La couleur bleue dans l'écusson est celle de la cavalerie, le chiffre 2 inscrit dans la grenade est le numéro d'ordre du régiment.
La date 1666, le « dauphin » et la devise Pericula ludus rappellent le régiment Dauphin étranger de cavalerie créé par Louis XIV. La date 1939 correspond à la première création du 2e REC.
D'après Erwan Bergot, ce clin d’œil au 1er Dauphin-Cavalerie serait dû aux jeunes officiers, frais émoulus de Saumur, envoyé en Algérie pour encadrer le régiment[3].
Chefs de corps
- 1939 - 1940 : colonel Farine
- 1940 - 1940 : chef d'escadrons Billon
- 1946 - 1948 : lieutenant colonel Lennuyeux
- 1948 - 1952 : lieutenant colonel de Chazelles
- 1952 - 1953 : lieutenant colonel Berchet
- 1953 - 1955 : lieutenant colonel Renucci
- 1955 - 1957 : lieutenant colonel Legendre
- 1957 - 1960 : lieutenant colonel Ogier de Baulny
- 1960 - 1961 : lieutenant colonel de Coatgoureden
- 1961 - 1962 : lieutenant colonel Baldini[4]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Le portail de la Légion étrangère
- site perso sur la cavalerie Légion
- 2e REC - L'historique et photos du 2e REC 1939 - 1962
Sources et bibliographie
- Jean Brunon et Georges Manue, Le livre d’or de la Légion étrangère (1831-1955), éditions Charles Lavauzelle et Cie, 1958.
- Henri Le Mire, Histoire de la Légion, de Narvik à Kolwesi, éditions Albin Michel, 1978, (ISBN 978-2-226-00694-3)
Notes et références
- « Etendard », sur dlem.terre.defense.gouv.fr,
- http://flottille.amphibie.free.fr/carteoprationamilcarnovembre19.jpg
- Erwan Bergot, La Légion, Éditions Balland,
- Le livre d’or de la Légion étrangère (1831-1955) page 341