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2e bataillon de volontaires de la Haute-Loire

Le 2e bataillon de volontaires nationaux de la Haute-Loire, était une unité militaire de l’armée française créée sous la Révolution française. Il fut également appelé plus simplement 2e bataillon de la Haute-Loire,

2e bataillon de volontaires de la Haute-Loire
Création 19 octobre 1792
Dissolution 17 mars 1796
Pays Drapeau de la France République française
Branche Infanterie
Fait partie de Armée des Alpes
Armée d'Italie
Guerres Guerres de la première Coalition
Conquête de la Savoie
Batailles Bataille de Loano

Création et différentes dénominations

Le 2e bataillon de volontaires de la Haute-Loire est formé le à 9 compagnies.

Commandant

  • Dominique Rome, né au Puy en 1759.

Historique des garnisons, combats et batailles

1792

Formé le , le 2e bataillon est envoyé, en garnison à Saint-Étienne, dans le département de Rhône-et-Loire avant d’être envoyé, mi-novembre, à Aurillac dans le Cantal.
Du au il est de retour en Haute-Loire où il prend ses cantonnements d'hiver à Brioude et Yssingeaux.

1793

Rattaché à l'Armée des Alpes, les 580 hommes (31 officiers et 549 soldats), du bataillon sont envoyés à Grenoble où l'effectif atteint 718 hommes le .
Le 30 juin, il est envoyé au fort des Têtes, à Briançon dans le cadre de la conquête de la Savoie.
Le 1er octobre, sous les ordres de l'adjudant-général Gilbert Marie Prisye, il participe, avec le 4e bataillon de chasseurs (ci-devant Corses) et les 4e et 6e bataillons de volontaires de l'Ain, à la bataille de Valmeinier et au combat de Pierre-Benoît et oblige les Piémontais à regagner les vallées d'Aoste, de Suse et de Pragela. .
Affecté à la brigade Gouvion, division du général Dours, il prend ses quartiers d'hiver dans le Faucigny, à Carouge, puis à Saint-Jean-de-Maurienne.

1794

Le , le bataillon, qui ne compte plus que 532 hommes, est renforcé de 325 volontaires originaires du district de Pont-de-Vaux dans le département de l'Ain.

D'avril à juin, le bataillon participe aux combats menés pour le contrôle du massif du Mont-Cenis puis en juillet il cantonne au Nord de Pragelato[2], dans la vallée de la Suse et participe à une attaque pour prendre Exilles défendue par les troupes piémontaises.

Le , il passe par les cols du Sautron et des Monges, tous deux situés sur la frontière à l'Est de Larche, refoule les Piémontais, et se retire après avoir enlevé du bétail.

1795

Rattaché à l'armée d'Italie le , les 508 hommes du bataillon font partie du corps du général Pijon qui occupe le plateau de Viozène (it), et Ponte di Nava (it).
Passé dans la division Sérurier, il participe, les 22-, à la bataille de Loano. Son effectif passe alors à 310 hommes.

1796

Lors de la première réorganisation, son embrigadement n'est effectif que le 27 ventôse an IV (). En raison du manque de troupe de ligne l'amalgame est constitué uniquement de bataillons de volontaires. C'est ainsi que le 2e bataillon de volontaires de la Haute-Loire est amalgamé avec

pour former la 211e demi-brigade de première formation.

Il est ensuite cantonné à Borghetto et Ceriale.

3 mois plus tard, lors du deuxième amalgame, la 211e demi-brigade entre dans la composition de la 18e demi-brigade de deuxième formation formée avec les

Personnalités


Articles connexes

Bibliographie

  • Camille Rousset : les volontaires (1791-1994)
  • Eugène Déprez : Les volontaires nationaux
  • Victor Louis Jean-François Belhomme : Histoire de l’infanterie en France

Liens externes

Notes, sources et références

  1. Tableau des embrigadements sur ancestramil.fr
  2. À Grand Puy, petit village situé au nord de Pragelato.
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