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254e régiment d'artillerie

Le 254e régiment d'artillerie est un régiment d'artillerie de l'armée française. Le 254e régiment d'artillerie de campagne (254e RAC) est créé en pendant la Première Guerre mondiale à partir de trois groupes de canons de 75, constituant l'artillerie de la 74e division d'infanterie. Recréé en par dédoublement du 54e régiment d'artillerie nord-africaine, le régiment est désigné 254e régiment d'artillerie lourde nord-africaine (254e RALNA).

254e régiment d'artillerie
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie
Rôle Artillerie divisionnaire
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Décorations Croix de guerre 1914-1918

Historique

254e régiment d'artillerie de campagne

Il est créé en à partir des trois groupes de canons de 75 de l'artillerie divisionnaire de la 74e DI, à savoir un groupe du 2e RAC, un groupe du 54e RAC et un groupe du 14e RAC[1].

En février 1919, le 254e RAC fusionne avec le 54e RAC et forme le 54e/254e régiment de marche d'artillerie de campagne[2].

254e régiment d'artillerie lourde nord-africaine

Le , à la mobilisation, à Lyon, le 54e RANA se dédouble en 54e RANA et 254e RALNA, ce dernier étant un régiment d’artillerie lourde doté de canons de 155 mm hippomobiles. Il est commandé par le lieutenant-colonel Savare, tué le en forêt de Mormal et cité à l'ordre de l'armée[3]. Après la bataille de Dunkerque, les débris du 254e RALNA rejoignent le 54e RANA reformé le .

Décorations

Le régiment est titulaire de deux citations à l'ordre de l'armée et est donc décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes. Ses hommes reçoivent la fourragère aux couleurs de la croix de guerre[1].

Notes et références

  1. « Parcours et historiques des régiments d'artillerie de campagne et portés durant 14/18 », sur www.chtimiste.com (consulté le )
  2. Lieutenant Bourdet, Historique du 54e régiment d'artillerie de campagne : campagne 1914-1918, Paris, Chapelot, , 42 p. (lire en ligne), p. 39
  3. « Nécrologie : le lieutenant-colonel Jacques Savare », Revue historique et archéologique du Maine,‎ , p. 3-4 (lire en ligne)

Voir aussi

Liens externes

Articles connexes

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