1180 en santé et médecine
Chronologies
Événement
- Le roi de France Louis VII meurt d'un second ictus, le premier, avec hémiplégie droite, l'ayant frappé l'année précédente [1].
Fondations
- Une maladrerie est mentionnée à Avranches dans les rôles de l'Échiquier de Normandie[2].
- Une maladrerie est attestée à Carsix au diocèse de Lisieux, aujourd'hui d’Évreux, en Normandie[2].
- Fondation d'une léproserie à Montfort, en Normandie, par les seigneurs du lieu[2].
- Entre et 1180 : la léproserie Saint-Nicolas, dont les revenus serviront à fonder l'hospice général d'Évreux, en Normandie, est mentionnée dans l'acte d'une donation faite entre les mains de Gilles du Perche, évêque d'Évreux[2].
- 1180- : fondation d'un hôpital au Mans, chef-lieu de la sénéchaussée du Maine, par le roi Henri II[3].
Personnalités
- Fl. Martin, médecin à Mâcon[4].
- Fl. Odardus, médecin, inscrit sur le rôle de l'Échiquier de Normandie[4].
Naissances
- Li Dongyuan (mort en 1251), médecin chinois, auteur, en 1249, d'un « Traité de la rate et de l'estomac[5] » (Pi Wei Lun).
- Vers 1180[6] : Gilbert de Aquila (en) (mort vers 1250[6]), médecin anglais, auteur d'un Compendium medicinae (« Abrégé de médecine ») très probablement rédigé entre 1230 et 1250[7].
Références
- André Finot, « Les Médecins des rois capétiens », Histoire des sciences médicales, vol. 7, no 3, , p. 235 (lire en ligne).
- Jean Renault, « Nouvelles recherches sur les léproseries et maladreries en Normandie », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 3e série, vol. 8 (18e de la collection), , « Avranches », p. 112, « Carsix », p. 117, « Monfort », p. 136, « Saint-Nicolas d'Évreux », p. 124 (lire en ligne).
- (en) Elizabeth M. Hallam, Aspects of the Monastic Patronage of the English and French Royal Houses (c.1130-1270), vol. 1 (thèse pour l'obtention du grade de docteur en histoire), Université de Londres, (lire en ligne), p. 27.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Martin », p. 539, « Odardus », p. 583.
- Philippe Sionneau, « Histoire succincte de la médecine chinoise : Dynasties Jin (Nord) (1115-1234) et Yuan (1271-1368) », sur le site de l'auteur, 2011, consulté le 20 mai 2016 (lire en ligne).
- (en) Henry E. Handerson, Gilbertus Anglicus (Gilbert of England) : A Study in Medicine of the Thirteenth Century, Cleveland, The Cleveland Medical Library Association, , 77 p. (lire en ligne), p. 24.
- Ernest Wickersheimer, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Paris, Droz, Champion, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (lire en ligne), « Gilbert de Aquila », p. 191.
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