1122 en santé et médecine
Chronologies
Fondations
- Pour accompagner l'armée de Mahmud II, sultan seldjoukide de Bagdad, le vizir Aziz al-Din al-Mustawfi met en place un hôpital de campagne transporté à dos de deux cents dromadaires, doté de médecins et d'infirmières et équipé du matériel médical et des tentes nécessaires à une armée en marche[1].
- -1122 : fondation de léproseries à Riom en Auvergne[2].
- Vers 1122 : date la plus probable de la fondation de l'hôpital Saint-Raymond de Toulouse[3].
- 1122- : Barthélemy de Jur, évêque de Laon en Picardie, fonde une maladrerie à La Neuville, faubourg de la ville épiscopale[4] - [5].
Publication
- -1122 : Avenzoar (1091 ?-) rédige un traité « de vulgarisation médicale », le Kitab al-iqtisad fi islah al-anfus wa al-ajsad (« Livre sur la réforme des âmes et des corps »), qui aborde des questions d'hygiène et de pathologie et, en thérapeutique, celle de la dimension psychologique du traitement[6].
Personnalités
- Fl. Zour, médecin et astrologue juif avignonnais, au service du roi Louis VI[7].
- 1122- : fl. Barthélemy[8], médecin, qui adresse son disciple Bernard[8] à Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, affligé d'un catarrhe.
- 1122- : fl. André, médecin montpelliérain[9].
Naissance
Décès
- Jean de Villule (né avant 1070), médecin de Tours, qui a assisté Guillaume le Conquérant dans ses derniers moments au prieuré Saint-Gervais et a reçu de son successeur, Guillaume le Roux, l'évêché de Bath, et qui s'est intéressé aux eaux thermales[7].
Références
- (en) Piers D. Mitchell, Medicine in the Crusades : Warfare, Wounds and the Medieval Surgeon, Cambridge, Cambridge University Press, , 294 p. (ISBN 0-521-84455-X, lire en ligne), p. 52.
- Johan Picot, « « La Purge » : Une expertise juridico-médicale de la lèpre en Auvergne au Moyen Âge », Revue historique, vol. 662, no 2, , p. 292, [n. 7 (lire en ligne).
- Gérard Pradalié, « La Fondation de l'hôpital Saint-Raimond de Toulouse : Une remise en question », Annales du Midi : Revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 229, no 258, , p. 233-234 (lire en ligne).
- Jean-Christophe Dumain, « Les Autres Hôpitaux laonnois », Élan, no 112, , p. 21, col. 1 (lire en ligne).
- Maximilien Melleville, Histoire de la ville de Laon et de ses institutions, Laon, impr. du Journal de l'Aisne, , 426 p. (lire en ligne), p. 291.
- Jean Théodoridès, « La Parasitologie et la Zoologie dans l'œuvre d'Avenzoar », Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, vol. 8, no 2, , p. 138-142 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Zour », p. 781, « Jean de Villula », p. 500.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Barthélemy », p. 57, « Bernard », p. 70.
- Jacqueline Caille, « Recherches sur les « professions médicales » à Narbonne du XIIe au XVe siècle (médecins, chirurgiens, barbiers, apothicaires) », Acta historica et archaeologica mediaevalia, vol. 26, , p. 224 (lire en ligne).
- (en) « Ibn Hubal », dans M. Th. Houtsma (en) (dir.) et al., Encyclopaedia of Islam, Brill, (1re éd. 1913-1936) (lire en ligne).
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