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Şehzade Ömer Hilmi

Şehzade Ömer Hilmi (en arabe : شہزادہ عمر حلمى), né le en Istanbul[1] et mort le à Alexandrie, il est le troisième fils de Mehmed V, sultan ottoman et de son épouse Mihrengiz Kadın[2].

Şehzade Ömer Hilmi
Biographie
Dynastie Dynastie ottomane
Naissance
Istanbul, Empire ottoman
Décès
Alexandrie, Égypte
Père Mehmed V
Mère Mihrengiz Kadın
Conjoint Nesimter Hanım
Gülnev Hanım
Bahtıter Hanım
Enfants Şehzade Mahmud Namık
Mukbile Sultan
Religion Islam

Biographie

Şehzade Ömer Hilmi est né dans l’appartement du prince héritier, palais de Dolmabahçe, Istanbul[3], le . Son père était sultan Mehmed V et sa mère était Mihrengiz Kadın.[4][5] Il était le petit-fils du sultan Abdülmecid Ier et Gülcemal Kadın[3].

Entre 1911 et 1912, Ömer Hilmi a fréquenté l’Imperial War College avec son frère aîné Şehzade Mehmed Ziyaeddin. En 1916, pendant la Première Guerre mondiale, il est colonel honoraire de l’infanterie dans l’armée ottomane.[6][7]

Le , Ömer Hilmi se rend à Bursa avec son père et ses frères, Şehzade Ziyaeddin et Şehzade Necmeddin[8]. Entre le 5 et le , il se rend à Roumélie avec son père et ses frères.[9][10]

Le , il rencontre l’empereur allemand Guillaume II, lors de sa visite à Istanbul en 1917[11]. Le , il rencontre également l’empereur Charles Ier d’Autriche, lors de sa visite en 1918[12], avec son épouse l’impératrice Zita de Bourbon-Parme[13].

Ömer Hilmi était connu pour soutenir ouvertement les nationalistes et était contre la politique de son père[14].

Vie privé

La première femme d’Ömer Hilmi était Nesimter Hanım. Les deux divorcent en [15]. Sa seconde femme était Gülnev Hanım. Elle est née le . Ils se marient en . Elle a donné naissance à deux enfants, Mukbile Sultan, né en 1911, suivi par Şehzade Mahmud Namık, né en 1913. Elle meurt le , à l’âge de vingt-neuf ans[16]. Sa troisième femme était Bahtıter Hanım[15].

En 1910, Ömer Hilmi est entré en possession de la villa construite par l’Égyptien Khedive Isma’il Pacha dans les collines au-dessus d’Üsküdar, Istanbul sur le côté asiatique du Bosphore.[17]

Ömer Hilmi a été décrit comme un homme séduisant et vigoureux et celui qui a évité la conversation[18].

Exil et décès

Lors de l’exil de la famille impériale en , Ömer Hilmi,[4] sa mère[19] et ses deux enfants s’installèrent d’abord à Beyrouth au Liban, puis à Nice en France[20] et finalement s’installant à Alexandrie en Égypte[4]. Il meurt à Alexandrie le , à l’âge de quarante-neuf ans et y est enterré. Ses restes ont ensuite été enterrés dans le mausolée de Khedive Tewfik Pacha au Caire. Sa mère l’a survécu de trois ans, mourant en 1938.[21]

Honneurs et distinctions

Notes et références

  1. Almanach de Gotha, Almanach de Gotha, , 184e éd., 365, 912–915
  2. Ali Vâsib, Bir Şehzadenin Hâtırâtı: Vatan ve Menfâda Gördüklerim ve İşittiklerim, Yapı Kredi Kültür Yayınları, 2004, (ISBN 978-975-08-0878-4), p. 205
  3. Jamil Adra, Genealogy of the Imperial Ottoman Family 2005, , 33 p. (lire en ligne)
  4. Brookes 2010, p. 287.
  5. Fahrettin 2018, p. 141.
  6. Fahrettin 2018, p. 141-42.
  7. Hugh Montgomery-Massingberd, Burke's Royal Families of the World, Africa & the Middle East, Burke's Peerage, 1980, p. 247.
  8. Alp 2018, p. 125.
  9. Fahrettin 2018, p. 144.
  10. Alp 2018, p. 130.
  11. Alp 2018, p. 131-32.
  12. Fahrettin 2018, p. 154-55.
  13. Leyla Açba, Bir Çerkes prensesinin harem hatıraları, L & M, , 58 p. (ISBN 978-975-6491-31-7)
  14. Stanford Jay Shaw, From empire to republic : the Turkish war of national liberation, 1918-1923 : a documentary study, Turkish Historical Society, , 1382 p. (ISBN 978-975-16-1228-1)
  15. Cevdet Kırpık, Şehzade Evliliklerinde Değişim, OTAM, , 184, 187
  16. Brookes 2010, p. 282.
  17. Brookes 2010, p. 208.
  18. Douglas S. Brookes, On the Sultan's Service : Halid Ziya Uşaklıgil's Memoir of the Ottoman Palace, 1909–1912, Indiana University Press, , 65 p. (ISBN 978-0-253-04553-9, lire en ligne)
  19. Brookes 2010, p. 284.
  20. Ali Vâsıb et Osman Selaheddin Osmanoğlu, Bir şehzadenin hâtırâtı : vatan ve menfâda gördüklerim ve işittiklerim, YKY, , 204, 210, 224 (ISBN 978-975-08-0878-4)
  21. Brookes 2010, p. 284, 287.

Liens externes

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