Îlets Pigeon
Les îlets Pigeon sont deux petites îles – appelées Grand Îlet et Petit Îlet – situées au large de Malendure, sur la commune de Bouillante, en Guadeloupe. Ce site fait partie de la réserve Cousteau.
Îlets Pigeon | |||
Îlets Pigeon, vue depuis le Morne Malendure | |||
Géographie | |||
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Pays | France | ||
Archipel | Petites Antilles | ||
Localisation | Mer des Caraïbes | ||
Coordonnées | 16° 10′ N, 61° 47′ O | ||
Superficie | 0,08 km2 | ||
Nombre d'îles | 2 | ||
Île(s) principale(s) | Grand Îlet, Petit Îlet | ||
Point culminant | 35 m sur Grand Îlet | ||
Administration | |||
Régions d'outre-mer | Guadeloupe | ||
Département d'outre-mer | Guadeloupe | ||
Communes | Bouillante | ||
Autres informations | |||
Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe
Géolocalisation sur la carte : Petites Antilles
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Île en France | |||
Toponymie
Le nom de « Pigeon » est celui d'un propriétaire terrien du XVIIe siècle. Les îlets ont aussi été appelés « îlets à Goyave », bien qu'il n'y ait pas de trace des fruits sur ces îles.
Statut
Les îlets Pigeon sont la propriété de l'État et sont gérés par l'office national des forêts. Ils sont protégés à divers titres : zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I depuis 1996 ; ils sont inscrits comme sites naturels classés et font partie du Parc national de la Guadeloupe. À ce titre ils sont reconnus comme Réserve de biosphère par l'UNESCO.
Le , Météo France a mis à l'eau, à proximité des îlets dans le domaine de la réserve naturelle, un houlographe chargé de la prévention des risques naturels majeurs liés à la mer (dépressions tropicales et cyclones principalement) sur la côte Caraïbe de l'archipel ; celui de la côte Atlantique est immergé au Moule[1].
Géologie
Les îlets sont d'origine volcanique, les roches sont principalement constituées d'andésite.
Flore
Les îlets comptent une vingtaine d'espèces d'arbres, L'espèce dominante est le poirier-pays Tabebuia heterophylla. Sont aussi fréquents mais dans une moindre mesure, Ficus citrifolia, le manceniller, Hippomane mancinella, Capparis flexuosa, le frangipanier blanc, Plumeria alba, Lonchocarpus punctatus, Piscidia carthaganensis, Haematoxylum campechia, Capparis indica[2].
Faune
Le seul mammifère indigène est le molosse commun. Le rat noir a envahi les îlets. Les reptiles sont : l'anolis de la Guadeloupe, Anolis marmoratus et le sphérodactyle bizarre, Sphaerodactylus fantasticus, indigènes ; l'iguane verte, Iguana iguana, l'hémidactyle mabouia, Hemidactylus mabouia, le gymnophtame d'Underwood, Gymnophtalmus underwoodi sont naturalisés. Les îlets accueillent également une espèce endémique de scorpion, le Oiclus cousteaui[3].
Les îlets abritent une soixante d'espèces d'insectes, communes à la Guadeloupe continentale, principalement composée de coléoptères (trente espèces) et d'une belle diversité de lépidoptères (dix-neuf espèces)[4].
Tourisme
Le site est fréquenté par les touristes qui pratiquent le PMT (Palmes-Masque-Tuba) dans la Réserve Cousteau, débarquant dans les îlets en canoë
Galerie
- Vue de Petit Îlet depuis Grand Îlet.
- Grand Îlet: "la Piscine" et la Pointe Baracuda"
- Calvaire au sommet de Grand Îlet.
- Frangipanier blanc (Plumeria alba), sur Grand Îlet.
Notes et références
- « Un houlographe inauguré par Météo France et la Région », France-Antilles, 1er mars 2019.
- Alice Leblond, « Contribution à la réalisation des plans de gestion des îlets Kahouanne, Tête à l’Anglais et Pigeon-Partie terrestre- », Parc national de la Guadeloupe,
- Éric Ythier, « On the genus Oiclus Simon, 1880 (Scorpiones: Diplocentridae) in Guadeloupe islands, with description of three new species », Arachnida - Rivista Aracnologica Italiana, vol. 22, pp. 17-49.
- [PDF] Inventaire entomologique des îlets Pigeons et Kahouanne, Société d'Histoire naturelle L'Herminier/Parc national de la Guadeloupe, août 2010/avril 2011.