ĂŽle de Lobos
L'île de Lobos est une petite île située à 8 kilomètres au sud-est de Punta del Este en Uruguay.
ĂŽle de Lobos Isla de Lobos (es) | |||
Vue aérienne de l'Île de Lobos. | |||
GĂ©ographie | |||
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Pays | Uruguay | ||
Localisation | Océan Atlantique | ||
Coordonnées | 35° 01′ 28″ S, 54° 52′ 59″ O | ||
Superficie | 0 041 km2 | ||
CĂ´tes | 1,2 km | ||
Point culminant | 26 m | ||
Géologie | Précambrien granite | ||
Administration | |||
DĂ©partement | Maldonado | ||
DĂ©mographie | |||
Population | Aucun habitant | ||
Autres informations | |||
DĂ©couverte | 1516 par Juan DĂaz de SolĂs | ||
Site officiel | www.isladelobos.com.uy | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Uruguay
Géolocalisation sur la carte : océan Atlantique
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ĂŽle en Uruguay | |||
Elle se situe en limite de la baie de Maldonado.
Cet îlot rocailleux, nettement visible au large de la Playa Brava de Punta del Este, représente le point émergent le plus austral de l'Uruguay et constitue un des sites touristiques très attractifs du littoral où commence l'océan Atlantique avec le Phare de l'île de Lobos[1].
GĂ©ographie
L'ĂŽle de Lobos qui Ă©merge Ă 8 kilomètres au large du littoral de l'Uruguay est un affleurement de rochers granitiques qui constitue une continuation de la Cuchilla Grande au sud-est[2] dans une zone de l'ocĂ©an Atlantique quasĂ® immĂ©diatement Ă l' embouchure en limite extĂ©rieure de l'estuaire du RĂo de la Plata.
Au nord-ouest se trouve l'Île de Gorriti, qui est le second point le plus méridional de l'Uruguay et de même nature rocheuse.
Administrativement l'île relève de la juridiction du Département de Maldonado.
L'Île de Lobos avec une superficie de 41 hectares, correspond davantage à un îlot qu'à une île avec seulement 1,2 km de longueur et 816 mètres de largeur. Il s'agît d'une formation rocheuse accidentée, avec 26 mètres de hauteur dans sa partie la plus élevée. Ses rives forment des falaises avec de rares plages de sable et de graviers. L'île possède peu d'eau douce et une végétation rare, principalement des herbes de prairie et de la canne à sucre sauvage. Pratiquement toute sa zone centrale est formée d'une grande meseta couverte par une fine couche de terre. A 880 mètres se trouve un îlot de même nature de 240 mètres pour 160 mètres.
L'île fut exploitée pour la chasse aux lions de mer jusqu'en 1992. Un décret écologique, paru depuis 1991, interdit la chasse et l'exploitation des lions de mer sur l'île[3] - [4].
Aujourd'hui, l'Île de Lobos constitue une réserve naturelle qui intègre le Parque Nacional de Islas Costeras administré directement par le Ministère de l'Agriculture de l'Uruguay[Note 1].
Histoire
L'ĂŽle de Lobos fut dĂ©couverte par le navigateur espagnol Juan DĂaz de SolĂs en 1516 qui l'appela San Sebastián de Cádiz.
Plus tard, en 1527, elle fut visitĂ©e par le navigateur vĂ©nitien Sebastián Gaboto lors de son expĂ©dition au RĂo de la Plata et au RĂo Paraná.
En 1528 Diego GarcĂa de Moguer navigua dans la region et la nomma Isla de los Pargos.
L'île fut visitée par Laurens Bicker en 1599[5].
En 1858, le gouvernement uruguayen y fit Ă©difier un phare sur l'Ă®le pour orienter Ă la navigation des navires et des bateaux qui s'engageaient ou sortaient du RĂo de la Plata, et il fut reconstruit en 1906[6] - [7]. Avec ses 59 mètres au-dessus du niveau de la mer[8] - [9] il est, en 2014, le phare le plus haut de l'AmĂ©rique du Sud. Depuis son balcon extĂ©rieur, oĂą il est possible d'y accĂ©der avec une autorisation et après une escension de 240 marches, il offre une vue panoramique de l'Ă®le et de la cĂ´te de Punta del Este.
En juillet 2001 il est devenu le premier phare automatisé de l'Uruguay, alimenté avec l'énergie solaire et une haute technologie[10].
Faune
L'Île de Lobos est une Réserve Naturelle dans laquelle se trouve la prinipale colonie de lions de mer (en espagnol : lobos marinos) de l'hémisphère sud. Deux espèces de lions de mer coexistent sur l'île Arctophoca australis et Otaria flavescens[11]. Dans un relevé de 2005 1,500 leones et 250,000 lobos marinos ont été recensés[12].
Il est aussi possible d'y rencontrer des orques et différents types d'oiseaux marins[13].
Galerie
- L'ĂŽle de Lobos vue depuis Punta del Este.
- Vue aérienne de l'île de Lobos.
- Le phare de l'île de Lobos.
- L'aspect rocailleux de l'île de Lobos.
- Les rochers de l'ĂŽle de Lobos.
- Lions de mer.
- Iguane marin sur l'île de Lobos.
Notes et Références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Isla_de_Lobos_(Uruguay) » (voir la liste des auteurs).
Notes
- plus prĂ©cisĂ©ment : Ministerio de GanaderĂa, Agricultura y Pesca de Uruguay a travĂ©s de la DirecciĂłn General de Recursos Naturales Renovables y de la DirecciĂłn Nacional de Recursos Acuáticos
Références
- Faro de Isla de Lobos
- La mayor reserva de lobos marinos de Sudamérica
- V Ilpe|fechaacceso=24 septembre de 2014|urlarchivo=https://web.archive.org/web/20160305221931/http://www.parlamento.gub.uy/leyes/AccesoTextoLey.asp?Ley=16211&Anchor
- Diario de dagregister online
- http://www.armada.mil.uy/general/historia/pop-cronologia.html= CronologĂa de Marina]
- https://web.archive.org/web/20140107162220/http://www.armada.mil.uy/general/historia/pop-cronologia.html, 7 janvier 2014
- Isla de Lobos|editorial=Turismweb Uruguay
- mars 2016
- Faros de Uruguay
- Berltrame, En Foco GuĂa TurĂstica de Uruguay, Uruguay,
- Michelini, Recorriendo Uruguay GuĂa TurĂstica del Uruguay, Uruguay, (ISBN 978-9974-8119-1-1)
- PolĂ©mica en el paraĂso de los lobos - editorial du Diario El PaĂs