Île de Bagaud
L'île de Bagaud ou îlot de Bagaud est, avec ses 59 hectares, une des plus petites des îles d'Hyères. Elle appartient à la commune française d'Hyères.
Île de Bagaud Île de la Révolte[1] | |||||
Vue de l'île de Bagaud. | |||||
Géographie | |||||
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Pays | France | ||||
Archipel | Îles d'Hyères | ||||
Localisation | Mer Méditerranée | ||||
Coordonnées | 43° 00′ 41″ N, 6° 21′ 45″ E | ||||
Superficie | 0,59 km2 | ||||
Point culminant | 69 m | ||||
Géologie | Île continentale | ||||
Administration | |||||
Statut | Réserve naturelle | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | ||||
Département | Var | ||||
Commune | Hyères | ||||
Démographie | |||||
Population | Aucun habitant | ||||
Autres informations | |||||
Découverte | Préhistoire | ||||
Fuseau horaire | UTC+01:00 | ||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : îles d'Hyères
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Îles en France | |||||
Situation
Proche de l'île de Port-Cros et à quelques kilomètres de Porquerolles, l'île est classée réserve intégrale[Note 1], depuis 2007, au sein du Parc national de Port-Cros[2].
Elle est actuellement inhabitée et interdite d'accès. L'île fait partie de la commune d'Hyères.
Description
Quatre batteries, équipées de 4 ou 8 canons, quadrillaient cette île : du nord, du sud, du centre, et de l'est. Les réduits de trois d'entre-elles sont encore visibles : ce sont des corps de garde crénelé modèle 1846, pour 40 hommes (n°2) au nord et au sud, et pour 20 hommes (n°3) à l'est[3]. La batterie du centre est désactivée vers 1794, mais dotée, sous le premier Empire, d'un corps de garde et d'un magasin à poudre[4] ; ceux-ci sont aujourd'hui en ruines.
Anecdotes
L'île possède la réputation d'être infestée de rats[5], certains allant jusqu'à prétendre que l'accostage y serait dangereux. Cette légende a le mérite de maintenir les curieux éloignés et ainsi de faire respecter l'interdiction formelle d'accostage.
Histoire
La flotte anglo-hollandaise réalise une incursion le , durant la guerre de succession d'Espagne. Les marins débarqués y gardent le bétail appartenant au commandant de Port-Cros avant de s'enfuir.
Un espace est organisé au moment de l'expédition du Tonkin pour accueillir les malades contagieux mais il ne fut jamais utilisé.
Notes et références
Notes
- Avec l'îlot de la Gabinière et le rocher du Rascas
Références
- Émile (1876-1938) Auteur du texte Jahandiez, Les Îles d'Hyères : monographie des Îles d'Or, presqu'île de Giens, Porquerolles, Port-Cros, île du Levant : histoire, description, géologie, flore, faune / par Emile Jahandiez,... ; ill. par Albert Jahandiez ; avant-propos de M. Charles Richet, (lire en ligne)
- « La réserve intégrale des îlots de Port-Cros | Parc national de Port-Cros et Porquerolles », sur www.portcros-parcnational.fr (consulté le )
- Association "1846", « Tours et corps de garde crénelés du type de 1846 et assimilés », sur Association "1846" (consulté le )
- En 1815, elle est armée de 4 canons de 36 et 2 de 24, servis par 12 canonniers.
- Appel à propositions scientifiques