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ĂŽle Observatorio

L’île Observatorio (en espagnol : isla Observatorio) est la principale île de l'archipel des îles du Nouvel-An situé à proximité de l'île des États. Elle est située dans l'océan Atlantique sud, à l'est de la grande île de la Terre de Feu. Elle appartient au département d'Ushuaïa dans la province de Terre de Feu, Antarctique et Îles de l’Atlantique Sud.

ĂŽle Observatorio
Isla Observatorio (es)
GĂ©ographie
Pays Drapeau de l'Argentine Argentine
Archipel îles du Nouvel-An
Localisation Océan Atlantique
Mer d'Argentine
CoordonnĂ©es 54° 39′ 26″ S, 64° 08′ 06″ O
Superficie km2
Administration
Province Province de Terre de Feu, Antarctique et Îles de l’Atlantique Sud
DĂ©partement DĂ©partement d'UshuaĂŻa
DĂ©mographie
Population Aucun habitant
Autres informations
GĂ©olocalisation sur la carte : Terre de Feu
(Voir situation sur carte : Terre de Feu)
ĂŽle Observatorio
ĂŽle Observatorio
GĂ©olocalisation sur la carte : Argentine
(Voir situation sur carte : Argentine)
ĂŽle Observatorio
ĂŽle Observatorio
ĂŽles en Argentine

Étant donnĂ© qu'elle fait partie de la rĂ©serve provinciale Isla de los Estados, dĂ©clarĂ©e « RĂ©serve provinciale Ă©cologique, historique et touristique Â», son accès est restreint Ă  un nombre de touristes limitĂ© qui partent de la ville d'UshuaĂŻa, ces derniers devant passer la nuit Ă  bord de leur embarcation (et non Ă  terre). Sur l'Ă®le, un poste de surveillance et de contrĂ´le du trafic maritime est tenu par l'ArmĂ©e argentine[1].

GĂ©ographie

L'Ă®le est situĂ©e Ă  54° 39′ 16″ S, 64° 08′ 27″ O. Son climat est de type « patagonique humide Â»[2] avec 1 400 mm de prĂ©cipitations par an. Cette petite Ă®le est balayĂ©e par les vents et entourĂ©e d'eaux dont la tempĂ©rature est très basse. Les arbres, qui poussent sur l'Ă®le des États voisine, sont pratiquement absents, seules les mauvaises herbes poussent sur son sol rocailleux, ou seulement recouvert d'une couche de tourbe.

L'Ă®le — longue de 3,3 km et large de 2,6 km — est entourĂ©e de quatre Ă®les plus petites : les Ă®les Elizalde, Zeballos, GoffrĂ© et l'Ă®lot GutiĂ©rrez. Ces Ă®les sont peu Ă©levĂ©es, leur point culminant est situĂ© entre 5 et 18 mètres de haut, leurs cĂ´tes sont rocheuses et entourĂ©es de rĂ©cifs, les rendant difficiles d'accès. Elles ne sont peuplĂ©es que par la faune marine composĂ©e de manchots, cormorans, Ă©lĂ©phants de mer, phoques, etc.

Histoire

Cet archipel Ă©tait le passage obligĂ© du trafic maritime entre l'est et l'ouest Ă  travers le cap Horn. Étant donnĂ© les conditions de navigation difficiles, il permit de sauver un grand nombre de vies humaines, comme l'attestent les nombreux naufrages survenus dans la rĂ©gion avant son installation. L'ArmĂ©e argentine dĂ©cide d'installer un phare, le premier phare argentin en pleine mer, pour avertir les navires du danger. Il est inaugurĂ© le 25 mai 1884, Ă  l'entrĂ©e du petit port de San Juan del Salvamento, sur l'Ă®le des États. En remplacement de ce phare, le phare Año Nuevo est construit en 1901[3] et est mis en service l'annĂ©e suivante. La nouvelle implantation est venue Ă  la suite de la demande de la Royal Geographical Society de Londres au gouvernement argentin, afin qu'il collabore avec la Commission internationale organisatrice de l'expĂ©dition antarctique ; pour cela, la construction de l'Observatoire magnĂ©tique et diverses installations mĂ©tĂ©orologiques Ă©tait nĂ©cessaire. Ce phare est une tour de 21,70 mètres de haut, peinte avec des rayures horizontales blanches et grises ; dotĂ©e d'un système giratoire projetant une lumière blanche clignotante toutes les dix secondes, son plan focal se situait Ă  60 mètres au-dessus du niveau de la mer et avait une portĂ©e de plus de 18 milles par beau temps. Sont arrivĂ©s jusqu'Ă  l'Ă®le les expĂ©ditions de Jean-Baptiste Charcot et de Adolf Erik Nordenskjöld, ainsi que la corvette ARA Uruguay envoyĂ©e au secours de l'expĂ©dition suĂ©doise. En 1917, toutes les installations sont dĂ©montĂ©es Ă  l'exception du phare, dĂ» Ă  la rĂ©duction du trafic maritime en la rĂ©gion comme consĂ©quence de l'ouverture du canal de Panama en 1916. Le phare Año Nuevo, par le dĂ©cret no 64 de 1999, est dĂ©clarĂ© Monument historique national.

Entre décembre 2002 et janvier 2003, le Service d'hydrographie navale de l'Armée argentine effectue des réparations sur le phare. En 2011, le site où avait été installé l'Observatoire magnétique et météorologique est déclaré Lieu historique national[4].

Notes et références

  1. Tierra y gente olvidada
  2. (es) Juan Papadakis, El clima ; Con especial referencia a los climas de América Latina, Península Ibérica, Ex colonias Ibéricas, y sus potencialidades agropecuarias, Editorial Albatros, 1980, 377 p.
  3. (es) Comisión Nacional de Museos y de Monumentos y Lugares Históricos, « Monumentos Nacionales Tierra del Fuego »
  4. « Gaceta Marinera Digital © - ARMADA ARGENTINA : : », sur gacetamarinera.com.ar via Wikiwix (consulté le ).


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