Étienne de Cambacérès
Étienne-Armand-Napoléon, comte de Cambacérès, né le à Boulogne-sur-Mer et mort le à Paris, est un homme politique français.
Maire de Montgobert | |
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Député de l'Aisne | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 74 ans) 7e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activité | |
Famille | |
Père | |
Fratrie |
Marie Jean Pierre Hubert de Cambacérès Joséphine de Cambacérès (d) |
Conjoint |
Adèle Davout d'Auerstaedt (d) |
Enfant |
Distinction |
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Biographie
Fils du général Jean-Pierre-Hugues de Cambacérès, il est propriétaire à Montgobert, dans le département de l'Aisne. Gendre du maréchal Davout, il est le père de Louis de Cambacérès.
Il se range, sous Louis-Philippe, parmi les bonapartistes mécontents qui font cause commune avec l'opposition, et, tandis que son frère siège dans la majorité dynastique de la Chambre des pairs, lui se fait, le , envoyer à la Chambre des députés, par les électeurs indépendants du 3e collège de l'Aisne (Saint-Quentin), face à Benoît Fould, député ministériel sortant.
Il vote constamment avec l'opposition, et, réélu, le , il s'associe au mouvement réformiste, prononce au banquet de Saint-Quentin un discours où il boit « à la vérité du gouvernement représentatif ! » et signe la mise en accusation du ministère Guizot.
Le comte Étienne de Cambacérès ne fait pas partie de l'Assemblée constituante. Mais, le , le département de l'Aisne l'élit représentant du peuple à la Législative. Il observe tout d'abord une attitude très réservée, attend les événements et soutient la politique du ministère Barrot avant d'appuyer celle du prince-président.
Il fait partie de la commission consultative nommée après le coup d'État du 2 décembre 1851, et reparaît au Corps législatif du , comme député de l'Aisne. Il vote, jusqu'à la fin de la législature, avec la majorité, et se retire en 1857, pour laisser la place à son fils, Louis de Cambacérès, né de son mariage en 1827 avec Adèle Napoléone Davout d'Auerstadt (1807-1885), fille du maréchal Davout.
Le comte de Cambacérès vit dès lors à l'écart de la politique militante, mais redevient actif dans la vie publique en 1868 en tant que maire de Montgobert, où il succède à son fils.
Sources
- « Étienne de Cambacérès », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :