Étienne Eggis
Biographie
Sa famille possédait des racines à la fois françaises et allemandes. Jules Janin, qui fut l'un des premiers à lui reconnaître du génie ("Il est jeune, il est né poète") le qualifia d'ailleurs de Gallo-Allemand. Il fut touché dans sa jeunesse par de nombreux deuils familiaux. D'abord précepteur à la cour d'un prince de Bavière, il s'en éloigne à cause de ses idées républicaines. Arrivé à Paris, il se fait peu à peu connaître avec des recueils de poésie : En causant avec la Lune en 1851 et Voyages aux Pays du Cœur deux ans plus tard[1]. Il écrit beaucoup dans les journaux de l'époque : essais, poèmes, nouvelles. Arsène Houssaye le prend un temps sous son aile, et le décrit comme un des littéraires les plus lunatiques qu'il ait rencontrés. Il quitte Paris en 1854-1855, et voyage en Belgique et en Allemagne, avant de revenir en Suisse en 1859. Ses dernières années sont mal connues. De retour en Allemagne en 1863, après s'être adonné à l'alcool, il meurt en 1867 de la tuberculose[2], oublié de presque tous.
Bibliographie
- En causant avec la Lune (1851)
- Voyages aux Pays du Cœur (1853)
- Voyage aux Champs-Elysées (1854)
- Les Schnapseurs, Fantaisie d'un soir d'hiver, suivi d'une pièce de vers inédite (1862)
- Chant pour l'ouverture du Chemin de fer (1862)
- Pierre Moehr, ou La vie d'un ouvrier fribourgeois à l'époque du Sunderbund (publication posthume, 1994)
Il écrivit également dans le Courrier de Munich, le Journal de Fribourg, le Journal de Fête du Tir cantonal, les Nouvelles étrennes Fribourgeoises, le Tintamarre, le Conseiller des Dames et des Demoiselles, le Corsaire, l'Artiste (journal que possédait Arsène Houssaye), l'Éclair, le Divan -Journal des flâneurs, le Paris, la Presse, le Bulletin de l'Union des poètes, le Figaro et l'Événement.
Références
- « Eggis, Etienne », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
- « Le bohème rayonnant - Le Matricule des Anges », sur lmda.net (consulté le )
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :