Étienne-Jacques Ratiez
Étienne-Jacques Ratiez né le [1] à Saint-Denis sur l’île Bourbon et mort le à Paris est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Étienne-Jacques Ratiez | ||
Naissance | Saint-Denis (île Bourbon) |
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Décès | (à 64 ans) Paris |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1792 – 1822 | |
Distinctions | Chevalier de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Biographie
Fils d’Étienne Ratier, serrurier parisien de la compagnie des Indes installé à Bourbon et de Charlotte Dupré.
Sous-lieutenant au 12e régiment de cavalerie le , il fait avec distinction les campagnes de la Liberté aux armées du Rhin, de Rhin-et-Moselle, d'Italie et sur les frontières bataves depuis 1792 jusqu'à l'an IX inclusivement. Employé le , en qualité d'adjoint à l'État-Major de l'armée du Rhin, il retourne comme lieutenant le , dans le 12e de cavalerie et y obtient le grade de capitaine le .
Devenu aide-de-camp du général de Beaupuy le , il se trouve à toutes les affaires, et notamment au combat de Gorich, où son général est grièvement blessé. Il donne des preuves d'intrépidité au combat de la tête de pont d'Ingolstadt, et pendant ceux qui signalent la fin du mois de . Le général Beaupuy ayant été tué le 28 de ce dernier mois, Ratiez sert comme aide-de-camp auprès du général Sainte-Suzanne. Chef d'escadron au 19e régiment de cavalerie le , et passé à la suite du 10e régiment de même arme le , il va rejoindre le 3e de cavalerie à Lyon comme chef d'escadron titulaire le , est nommé major du 5e régiment de cuirassiers le , et membre de la Légion d'honneur le .
Colonel en second le , le ministre l'envoie à Berlin le , pour la réception des 15 000 chevaux que doivent fournir la Prusse. Employé au dépôt de remontes de Glogau, il en conserve le commandement jusqu'à sa réunion à celui de Hanovre en , et passe dans le mois de juin, à celui de Hanau, puis en novembre à celui de Deux-Ponts. Il est placé en demi-solde après l'abdication de l'Empereur, et fait chevalier de Saint-Louis le , par le roi Louis XVIII.
Il reprend du service pendant les Cent-Jours, et retrouve sa position de non-activité après la catastrophe de Mont-Saint-Jean. Admis à la retraite le , avec effet au [2] il meurt à Paris le [2] et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (28e division)[3]. On lit sur sa tombe : Sa vie fut dévouée à son pays ; il fut honoré de l’amitié de Desaix ; il a laissé d’éternels regrets à une épouse, à ses enfants, à de nombreux amis[4].
Famille
Étienne Jacques Ratiez avait épousé en 1811 Marie Rose Geneviève, fille de l'économiste François Ébaudy de Fresne[5] dont il eut trois filles.
Distinction
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur (5 germinal an XII - ) [6]
Notes et références
- Il est né à Saint-Denis le 8 juin 1760 - il s'est rajeuni de 4 ans. ANOM
- Bulletin des lois de la République Française, Volumes 1 à 2, page 146
- Registre journalier d'inhumation, 18 mai 1829, n°938, page 7
- Le Guide Napoléon : 4000 lieux de mémoire pour revivre l'épopée,Alain Chappet, Roger Martin, Alain Pigeard
- Inventaire après décès de Marie-Rose-Geneviève Ebaudy de Fresne
- « Cote LH/2269/67 », base Léonore, ministère français de la Culture
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 409.
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne), p. 115.
- La police secrète du Premier Empire: De janvier à juin 1812, vol.4,, Paris, éd. H. Champion, 2000, , 687 p. (ISBN 978-2-7453-0335-6 et 2-7453-0335-X)
- « Cote LH/2269/67 », base Léonore, ministère français de la Culture