Étang de Noyalo
L'étang de Noyalo est une étendue d'eau douce située au sud-est de Vannes, dont il constitue une réserve d'eau potable. Il a une superficie de 140 hectares[1].
Étang de Noyalo | ||||
Moulin à marée de Kerentrech, fermant l'étang. | ||||
Administration | ||||
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Pays | France | |||
RĂ©gion | Bretagne | |||
DĂ©partement | Morbihan | |||
GĂ©ographie | ||||
Coordonnées | 47° 36′ 50″ N, 2° 40′ 15″ O | |||
Type | Ă©tang | |||
Superficie | 1,4 km2 |
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Hydrographie | ||||
Émissaire(s) | Ruisseaux de Kerbiscon, du Plessis et du Pont-Bugat | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : golfe du Morbihan
GĂ©olocalisation sur la carte : Morbihan
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Localisation
L'étang de Noyalo s'étend sur la commune de Theix-Noyalo. Une toute petite partie, à l'extrême sud, appartient à la commune de Surzur. La portion située à Theix est aussi nommé étang de Kernicole, du nom d'un hameau.
L'étang est alimenté par plusieurs ruisseaux. Il se déverse dans la rivière de Noyalo au niveau d'un barrage sur lequel passe la route D 195 et où est bâti un ancien moulin à marée.
Écologie
L'étang de Noyalo et ses abords constituent une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Les espèces animales présentant un intérêt particulier sont la loutre et certains canards migrateurs (Anas clypeata, Anas crecca, Anas querquedula, Pandion haliaetus, Phalacrocorax carbo)[2].
En 1992, un passage a été aménagé sous la route D 780, à fort trafic routier, pour permettre la circulation des loutres de l'étang de Noyalo à la rivière de Noyalo[3].
Eau potable
L'étang de Noyalo contient 2 millions de mètres cubes d'eau. Il s'agit de la principale source d'approvisionnement en eau potable de la ville de Vannes : 40 à 50 % de l'eau distribuée dans la commune provient de Noyalo.
Usine de Noyalo
L'eau de l'étang est traitée par une usine construite en 1964, l'usine de Noyalo, dont la capacité quotidienne s'élève à 24 000 m3. Cette capacité de production serait suffisante pour répondre à la totalité des besoins domestiques et industriels de la ville si nécessaire[5]. Grâce à l'étang de Noyalo et son usine, la ville de Vannes exporte une partie de sa production d'eau potable vers les communes du littoral, en particulier celles de la presqu'île de Rhuys, pendant l'été, lorsque la fréquentation touristique augmente les besoins en eau[6].
L'usine est dotée de différents systèmes de traitement des eaux, régulièrement modernisés : décanteurs dynamiques, filtration sur sable, tour d'ozonation, filtration sur charbon actif en grain (depuis 1995)[7].
Références
- Fédération départementale de la pêche 56
- ZNIEFF 530015665
- Réseau loutres: Lionel Lafontaine: «La loutre, témoin de l'état de santé des milieux aquatiques»
- UNPF: principaux plans d'eau du département
- alors qu'il existe deux autres sources d'eau potable : l'usine de Lesvellec et celle du Liziec.
- Vannes Mag n° 53 (décembre 2009-janvier 2010), «Le périple de l'eau potable»
- Mairie de Vannes: De la source au robinet