Ămir Nowruz
LâĂ©mir Nowruz (en persan : nĆ«rĆ«z/nowrĆ«z, ÙÙ۱ÙŰČ, « nouvelle lumiĂšre »[1]) ou NaĂ»roĂ»z[2], Nevrouz[3], mort le , est un aristocrate mongol de Perse, actif sous la dynastie mongole des Houlagides (ou Ilkhanides), notamment comme ministre de lâilkhan Ghazan de 1295 Ă 1297, qui le fait finalement exĂ©cuter.
DĂ©cĂšs | |
---|---|
PĂšre | |
Conjoint |
Toghanchuq Khatun (d) |
Introduction : la dynastie houlagide
Entre 1255 et 1260, a lieu la conquĂȘte de la Perse et de lâIrak (Bagdad est prise en 1258) et le renversement du califat abbasside par lâarmĂ©e mongole dâHoulagou Khan, sous le rĂšgne du quatriĂšme Grand Khan Möngke.
Houlagou Khan (1217-1265) est le fondateur de la dynastie des Houlagides ou Ilkhanides :
- Houlagou Khan (1256-1265), petit-fils de Gengis Khan par Tolui
- Abaqa (1265-1282), fils dâHoulagou
- TekĂŒder (1282-1284), fils dâHoulagou ; converti Ă lâislam sous le nom dâAhmad
- Arghoun (1284-1291), fils dâAbaqa
- Ghaykhatou (1291-1295), fils dâAbaqa
- BaĂŻdou (1295), petit-fils dâHoulagou Khan par Taragay
- Ghazan (1295-1304), fils dâArghoun ; converti Ă lâislam sous le nom de Mahmud
- OldjaĂŻtou(1304-1316), fils dâArghoun
- Abu SaĂŻd Bahadur (1316-1335), fils dâOldjaĂŻtou
Biographie
Origines familiales et jeunesse
Nowruz est le fils dâArghun Agha, mongol dâorigine OĂŻrate, administrateur civil de la Perse sous domination mongole entre 1243 et 1255, avant la pĂ©riode houlagide.
Arghun Agha décÚde prÚs de Tus en 1278 à un ùge avancé[4]. DÚs lors, Nowruz considÚre le Khorasan comme son domaine[4].
Le rĂšgne dâArghoun
En 1284, Arghoun, fils de lâil-khan Abaka entreprend de renverser lâil-khan Ahmad TekĂŒder auquel les Mongols reprochent sa conversion Ă lâislam et lâintolĂ©rance dont il fait preuve. Un traquenard est imaginĂ© au cours dâun banquet prĂ©vu le , mais le complot est Ă©ventĂ© par lâun des conjurĂ©s. Tous les complices qui ont avouĂ© le complot sont exĂ©cutĂ©s dans la semaine qui suit. Arghoun rĂ©unit ses armĂ©es du MazandĂ©ran et du Khorasan. Dans sa marche vers lâouest, il apprend Ă Demavend que lâadversaire est en route, avait dĂ©passĂ© Qazvin et saccagĂ© la rĂ©gion de Ray. Arghoun demande Ă Nowruz de se joindre Ă lui. Les deux avant-gardes se rencontrent entre Ray et Qazvin. Lâaffrontement des deux armĂ©es a lieu le au-delĂ de Qazvin, Arghoun doit se replier vaincu par une armĂ©e plus nombreuse que la sienne. Pendant sa retraite il est rejoint par un gĂ©nĂ©ral au service dâAhmad TekĂŒder qui lui dit que les armĂ©es nâavaient pas lâordre de la combattre mais au contraire de lâinviter Ă venir rencontrer lâil-khan. Arghoun pour se donner du temps envoie le gĂ©nĂ©ral Qutlugh ChĂąh comme Ă©missaire. Ahmad TekĂŒder renouvelle son offre de nĂ©gociation. Il continue sa route vers lâest pour aller retrouver des pĂąturages pour ses chevaux. Arghoun fuit jusquâaux environs de Tus au Khorasan oĂč il se rĂ©fugie dans une forteresse partiellement ruinĂ©e. Il est contraint de faire une humiliante soumission[5]. Arghoun parvient Ă rassembler autour de lui tous les princes du sang et Ahmad TekĂŒder doit revenir vers lâAzerbaĂŻdjan abandonnĂ© par la plupart de ses gĂ©nĂ©raux. Il est interrompu dans sa fuite et capturĂ© puis ramenĂ© vers Arghoun qui nâa pu rĂ©unir quâune petite troupe de quelques centaines de cavaliers. Le , Ahmad TekĂŒder est tuĂ© par rupture de la colonne vertĂ©brale[6].
Arghoun arrivĂ© au pouvoir, distribue les postes de gouverneur Ă ceux qui lâont soutenu pendant son affrontement avec Ahmad TekĂŒder. Son fils Ghazan reçoit le MazandĂ©ran, la province de Ray et l et le Khorasan, Nowruz est son lieutenant gĂ©nĂ©ral[7]. Nowruz, bien quâil soit restĂ© fidĂšle Ă Ghazan craint de subir le mĂȘme sort que ceux qui ont soutenu Ahmad TekĂŒder parce quâil est musulman comme lâĂ©tait le prĂ©cĂ©dent il-khan. Sous le prĂ©texte de passer en revue ses troupes et de les tenir prĂȘtes Ă marcher au premier ordre contre lâennemi dont on annonce lâapproche du cĂŽtĂ© du Djihoun[8], il quitte Ghazan Ă Merv, laissant toutefois ses proches. Au printemps 1289, Ghazan est dans des prairies aux environs de Sarakhs. Nowruz multiplie les prĂ©textes pour ne pas venir rejoindre Ghazan qui devient soupçonneux. Dans le mĂȘme temps la famille demande Ă Ghazan la permission dâaller Ă un mariage. Ghazan, parti pour Tus, envoie un de ses officiers enjoindre Ă Nowruz de le rejoindre au bord de la riviĂšre Keshef Rud[9]. Nowruz met Ă la torture le messager de Ghazan mais ne peut rien en tirer. Il ne lâexĂ©cute pas Ă la demande de son Ă©pouse, mais il lâemprisonne et part en campagne. Il surprend le camp des gĂ©nĂ©raux de Ghazan sur les rives de la Keshef Rud. Les troupes de Nowruz chargent. Trois gĂ©nĂ©raux sont pris. Ghazan, restĂ© Ă lâĂ©cart, a le temps de sâĂ©loigner et passe au MazandĂ©ran[10]. Ghazan arrive dans le MazandĂ©ran cinq jours plus tard et prend la tĂȘte des troupes de la province. Il fait exĂ©cuter tous ceux qui sont soupçonnĂ©s de complicitĂ© avec Nowruz. Lâil-khan Arghoun envoie des troupes de renfort commandĂ©es par BaĂŻdou, mais Ghazan est parti seul Ă la rencontre de Nowruz. Les troupes qui lâaccompagnaient se dĂ©sistent et Ghazan doit se replier et attendre les armĂ©es envoyĂ©es par son pĂšre. Nowruz craint la bataille. Il est poursuivi par Ghazan de DjĂąm Ă HĂ©rat puis Ă Sabzevar. Ghazan cesse la poursuite pendant lâĂ©tĂ© et passe lâhiver suivant prĂšs de Nichapur. Pendant lâĂ©tĂ© 1290, le manque de vivres contraint Ghazan Ă renvoyer BaĂŻdou avec ses troupes. Nowruz quant Ă lui parvient Ă rĂ©unir une armĂ©e de plus de 30 000 hommes rassemblĂ©s dans la rĂ©gion du Djihoun et de Sheberghan. Il rĂ©pand la terreur dans le Khorasan. Ghazan est Ă Tus mais devant cet adversaire beaucoup plus puissant que lui, il se replie jusquâĂ Bastam. Nowruz ne le poursuit pas jusque-lĂ [10].
Le rĂšgne de Ghaykhatou
Arghoun dĂ©cĂšde le . La nomination de Ghaykhatou ne se fait pas sans contestation, certains prĂ©fĂšreraient BaĂŻdou, dâautres Ghazan. BaĂŻdou refuse la proposition quâon lui fait, la succession devant Ă©choir soit au fils, soit au frĂšre du dĂ©funt selon la yassa (« la loi / le code ») mongole. Il envoie Ă Ghaykhatou son acte de soumission. Un certain nombre de ceux qui viennent vers BaĂŻdou pour faire allĂ©geance repartent déçus et quelque peu inquiets car ils craignent une vengeance de Ghaykhatou pour lui avoir prĂ©fĂ©rĂ© BaĂŻdou. LâĂ©mir Chupan est de ceux qui vont au devant de Ghaykhatou[11]. Le dimanche , on cĂ©lĂšbre lâintronisation du nouvel il-khan Ghaykhatou.
Ghazan qui a Ă©tĂ© obligĂ© dâĂ©vacuer le Khorasan, apprend la mort de son pĂšre Ă Semnan. Lorsque Ghaykhatou est proclamĂ© il lui envoie un officier pour lui exposer le mauvais Ă©tat de lâarmĂ©e et la triste situation du Khorasan. Il reçoit des renforts et peut revenir au Khorasan au printemps 1292. Il va jusquâĂ HĂ©rat et ne rencontre que des rĂ©gions dĂ©vastĂ©es par Nowruz. Au printemps 1293, il laisse lâarmĂ©e du Khorasan sous les ordres de Qutlugh ChĂąh et part vers la cour du nouvel il-khan Ghaykhatou malgrĂ© lâordre formel de rester Ă son poste. ArrivĂ© Ă Tabriz, on lui rĂ©itĂšre lâordre de rester au Khorasan. Sur le chemin du retour il apprend que Qutlugh ChĂąh vient de remporter une victoire sur lâĂ©mir Nowruz qui sâest rĂ©fugiĂ© dans les montagnes au nord de Nichapur[12].
Nowruz est toujours en rĂ©volte mais il a un nouvel adversaire en BaĂŻdou quâil essaie de chasser au-delĂ de lâAmou-Daria (Oxus ou Jihoun). Il Ă©choue dans cette entreprise et doit se replier sur HĂ©rat. De lĂ , il part faire le siĂšge de Nichapur. Il est trahi par un de ses lieutenants et prĂ©fĂšre alors sur les conseils de son Ă©pouse Ă demander la clĂ©mence de Ghazan. Ă la fin de lâannĂ©e 1294, Nowruz exprime sa demande de clĂ©mence en promettant complĂšte fidĂ©litĂ© Ă Ghazan. Ce dernier accorde son pardon et se dirige vers Merv pour y rencontrer Nowruz[13].
En , BaĂŻdou est Ă la cour. Ghaykhatou ivre provoque un incident qui offense vivement BaĂŻdou. Ce dernier de retour dans ses quartiers dâhiver Ă Daquq (en) rassemble autour de lui plusieurs gĂ©nĂ©raux cantonnĂ©s dans la rĂ©gion de Bagdad. Ces gĂ©nĂ©raux sont offusquĂ©s par lâinconduite de Ghaykhatou. Lâinsurrection contre Ghaykhatou sâorganise et prend de lâampleur. Le , BaĂŻdou se met en marche vers Tabriz avec le projet de renverser Ghaykhatou. Lâil-khan est arrĂȘtĂ© et Ă©tranglĂ© avec la corde de son arc le . Ses familiers sont tuĂ©s le suivant[14].
Le rĂšgne de BaĂŻdou
AprĂšs le meurtre de Ghaykhatou, ceux qui lui sont restĂ©s fidĂšles sont exĂ©cutĂ©s par BaĂŻdou. Il est intronisĂ© au cours du mois dâ Ă Hamadan. Lorsque Ghazan apprend la rĂ©volution qui a mis BaĂŻdou sur le trĂŽne. Il est affligĂ© par cette nouvelle[15]. Ghazan prend la route de lâAzerbaĂŻdjan et sâarrĂȘte entre Ray et Qazvin pour tenir conseil avec ses officiers. Nowruz convainc Ghazan que ceux qui ont mis BaĂŻdou sur le trĂŽne, lâon fait parce quâils craignent de le voir se venger de lâassassinat de son pĂšre. Nowruz encourage Ghazan Ă continuer sa marche. BaĂŻdou, inquiet, prend la dĂ©cision dâaller au-devant de Ghazan. Le jeudi , les deux armĂ©es se rencontrent Ă lâouest du Sefid Rud. Dans la suite de Ghazan, il y a Nowruz et Qutlugh ChĂąh qui charge avec lâaile droite sans attendre. Lâun des gĂ©nĂ©raux de BaĂŻdou est tuĂ© pendant cette charge. Un Ă©missaire de BaĂŻdou sort des rangs pour se prosterner devant Ghazan et lui faire une proposition de partage du pouvoir. Nowruz veut en dĂ©coudre contre son ancien adversaire mais Ghazan prĂ©fĂšre la nĂ©gociation. Le lendemain, BaĂŻdou est inaugurĂ© il-khan. Il promet de satisfaire aux demandes de Ghazan. Le soir, chacun retourne dans son camp. Des tentatives de rencontre avortent, Ghazan prĂ©fĂšre sâĂ©loigner jusquâau pied du mont Demavend. Le , Ghazan fait sa conversion Ă lâislam. AprĂšs sâĂȘtre purifiĂ© par un bain et vĂȘtu dâhabits neufs, il rĂ©pĂšte Ă plusieurs reprises la formule de la profession de foi musulmane. Ses soldats et ses officiers suivent son exemple le jour-mĂȘme[16].
En aoĂ»t, Ghazan reçoit un message secret de plusieurs gĂ©nĂ©raux de BaĂŻdou dont Chupan, qui lâassurent de leur soutien. Nowruz part en avant avec quatre mille hommes en faisant en sorte que son approche reste secrĂšte jusque sur les rives du Sefid Rud. Fin septembre, un gĂ©nĂ©ral de sa garde avertit BaĂŻdou de lâapproche de Nowruz. BaĂŻdou ordonne de se mettre en marche pour le combat mais des gĂ©nĂ©raux profitent de la nuit pour changer de camp avec une grande partie de la troupe. BaĂŻdou ainsi abandonnĂ© ne peut que fuir vers Marand. Au cours de la poursuite qui sâensuit, Ghazan est rejoint par les transfuges qui viennent renforcer son armĂ©e. ArrivĂ© Ă Marand, Ghazan sâarrĂȘte et attend le retour de Nowruz et Qutlugh ChĂąh qui continuent vers lâAraxe la poursuite derriĂšre BaĂŻdou. Le fuyard est rattrapĂ© prĂšs de Nakhitchevan. Nowruz tient son ennemi. BaĂŻdou demande dâĂȘtre conduit vers Ghazan qui envoie lâordre dâen terminer avec BaĂŻdou. Le , aprĂšs un festin, BaĂŻdou est mis Ă mort prĂšs de Maragha[16].
Le rĂšgne de Ghazan
Gazan fait exĂ©cuter quelques autres dignitaires. Nowruz et Qutlugh ChĂąh reviennent de leur expĂ©dition le . Les prisonniers quâils ramĂšnent sont Ă leur tour exĂ©cutĂ©s le 15 malgrĂ© les demandes dâintersession, Nowruz ayant une vengeance Ă assouvir contre certains dâentre eux. En automne Ghazan part pour sa rĂ©sidence dâhiver Ă MuÄan. Newruz reçoit tous les honneurs et impose sa volontĂ© dâislamiser lâĂtat : il fait changer les entĂȘtes des messages pour y mettre la formule rituelle au nom de Dieu, la forme du sceau royal de carrĂ© devient circulaire et les monnaies portent dĂ©sormais la formule de la profession de foi musulmane. Le dimanche , Ghazan est officiellement intronisĂ© il-khan et prend le nom de sultan Mahmud[17].
En , le Khorasan dĂ©garni de ses troupes est Ă nouveau menacĂ© depuis la Transoxiane. Nowruz est chargĂ© de la mission dâaller au Khorasan. Ă lâapproche de Nowruz, les armĂ©es qui viennent de ravager le Khorasan et le MazandĂ©ran se replient au-delĂ de lâAmou-Daria[17].
La cour de Ghazan sâĂ©tablit Ă Bagdad. Le , Ghazan se rend Ă Hamadan, il est mĂ©content de lâarrogance prise par Nowruz. Avant lâintronisation de Ghazan, Nowruz avait Ă©crit au sultan mamelouk pour solliciter son appui au nom de la religion pour vaincre le prince paĂŻen quâĂ©tait BaĂŻdou. La rĂ©ponse du sultan mamelouk nâest arrivĂ©e quâaprĂšs lâintronisation de Ghazan. Les adversaires de Nowruz profitent de cela pour accrĂ©diter la rumeur sa collusion avec lâennemi. Ghazan, trĂšs en colĂšre, fait tuer tous les parents de Nowruz ; il donne Ă Qutlugh ChĂąh le mandat dâaller lâarrĂȘter au Khorasan. Lorsque Qutlugh ChĂąh arrive Ă Demavend, les gĂ©nĂ©raux placĂ©s Ă Ray ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s. Newruz sort de Nichapur pour attaquer lâavant-garde de Qutlugh ChĂąh. Newruz perd la bataille bien que ses forces soient supĂ©rieures en nombre. Ses deux fils sont pris et tuĂ©s. Ă son approche de HĂ©rat, Fakhr al-DĂźn, le souverain Kert de la ville se propose de lâaccueillir. Nowruz entre dans HĂ©rat avec quatre cents hommes. Et se rend en compagnie de Fakhr al-DĂźn dans la citadelle. Ă peine Nowruz est-il entrĂ© dans HĂ©rat que Qutlugh ChĂąh paraĂźt devant les murs de la ville. La ville, bien fortifiĂ©e rĂ©siste au siĂšge. Qutlugh ChĂąh Ă©crit au grand mufti de DjĂąm, beau-pĂšre de Fakhr al-DĂźn, une lettre oĂč il dit sa menace de dĂ©truire HĂ©rat si le prince ne lui livre pas Nowruz. Ghazan fait parvenir Ă Nowruz une copie de cette lettre afin de semer le doute sur la confiance quâil peut faire Ă Fakhr al-DĂźn. Le prince pensant que tĂŽt ou tard la ville risque de tomber et que Nowruz a violĂ© le serment de ne jamais porter les armes contre Ghazan, dĂ©cide de livrer Nowruz. Fakhr al-DĂźn avertit Qutlugh ChĂąh de lâarrestation de Nowruz et lui demande en Ă©change lâassurance quâil obtiendrait la grĂące de Ghazan. Qutlugh ChĂąh essaie de questionner Nowruz mais celui-ci refuse de rĂ©pondre arguant quâil ne rĂ©pondra quâĂ Ghazan lui-mĂȘme. Nowruz est jetĂ© Ă terre et coupĂ© en deux par le milieu. Sa tĂȘte est envoyĂ©e Ă Ghazan Ă Bagdad. AprĂšs la mort de Nowruz, Qutlugh ChĂąh lĂšve le camp et revient en Irak[17].
Bibliographie
- Constantin dâOhsson, Histoire des Mongols, depuis Tchinguiz-Khan jusqu'Ă Timour Bey ou Tamerlan (4 volumes), vol. III, F. Muller, (prĂ©sentation en ligne, lire en ligne)
- Constantin dâOhsson, Histoire des Mongols, depuis Tchinguiz-Khan jusqu'Ă Timour Bey ou Tamerlan (4 volumes), vol. IV, F. Muller, (prĂ©sentation en ligne, lire en ligne)
- RenĂ© Grousset, Lâempire des steppes, Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, Paris, Payot, 1938, quatriĂšme Ă©dition, 1965, (.pdf) 669 (ISBN 978-2-262-00934-2 et 2-262-00934-1, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne)
Liens internes
Notes et références
- Nowruz Câest aussi le nom du nouvel an persan Ă lâĂ©quinoxe de printemps (fĂȘte de Norouz).
- Naûroûz : transcription adoptée par René Grousset.
- Nevrouz : transcription adoptĂ©e par Constantin dâOhsson.
- RenĂ© Grousset, Op.cit. (lire en ligne), « Le rĂ©gime mongol en Perse jusquâĂ lâarrivĂ©e de HulĂ€gu : KörgĂŒz et Arghoun Agha. », p. 442 (PDF).
- Constantin dâOhsson, Op. cit., vol. III (lire en ligne), « Livre V, Chapitre V », p. 588-592.
- Constantin dâOhsson, Op. cit., vol. III (lire en ligne), « Livre V, Chapitre V », p. 605-607.
- Constantin dâOhsson, Op. cit., vol. IV (lire en ligne), « Livre VI, Chapitre I », p. 3-4.
- Djihoun, Jihoun nom arabe de l'Amou Daria ou Oxus. En arabe : jÄ«áž„Ć«n, ŰŹÙŰÙÙ.
- Keshef Rud, Kashafrood, Keschf dans le texte de Constantin dâOhsson. En persan : kaĆĄaf-rĆ«d, Ú©ŰŽÙ۱ÙŰŻ. Cette riviĂšre qui coule dâouest en est, est un affluent de la riviĂšre Hari Rud quâil rejoint au sud de Sarakhs aprĂšs avoir arrosĂ© la rĂ©gion de Tus et Mashhad.
- Constantin dâOhsson, Op. cit., vol. IV (lire en ligne), « Livre VI, Chapitre II », p. 42-52.
- Constantin Mouradgea d'Ohsson, Op. cit., vol. IV (lire en ligne), « Livre VI, chapitre II », p. 63-66.
- Constantin Mouradgea d'Ohsson, Op. cit., vol. IV (lire en ligne), « Livre VI, chapitre III », p. 92-95.
- Constantin Mouradgea d'Ohsson, Op. cit., vol. IV (lire en ligne), « Livre VI, chapitre IV », p. 118-120..
- Constantin Mouradgea d'Ohsson, Op. cit., vol. IV (lire en ligne), « Livre VI, chapitre III », p. 106-115.
- Constantin Mouradgea d'Ohsson, Op. cit., vol. IV (lire en ligne), « Livre VI, chapitre III », p. 118.
- Constantin Mouradgea d'Ohsson, Op. cit., vol. IV (lire en ligne), « Livre VI, chapitre IV », p. 124-140.
- Constantin Mouradgea d'Ohsson, Op. cit., vol. IV (lire en ligne), « Livre VI, chapitre V », p. 150-208.