Émile Vallin
Émile Arthur Vallin (né le à Nantes et mort en février 1924 à Montpellier est un médecin militaire français, considéré comme un précurseur de la santé publique en France[2], pasteurien convaincu.
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Service historique de la DĂ©fense (GR 15 YD 128)[1] |
Biographie
Image externe | |
Émile Arthur Vallin sur bibliotheque.academie-medecine.fr | |
Vie personnelle
Fils de François-Auguste Vallin, médecin à Nantes et de Fanny Robertson-Martel[3], il épousa le , Berthe Marie Vidal dont il divorcera pour épouser le Louise Marie Bidermann.
Vie professionnelle
Après des études secondaires, il est interne lauréat des hôpitaux de Nantes au concours de 1853 puis prosecteur à l’École secondaire de médecine de Nantes en 1855. Le , il passe sa thèse de médecine à la Faculté de médecine de Paris et en décembre de la même année, il est nommé médecin stagiaire à l’École impériale d'application de médecine et de pharmacie militaires.
Du au , il participe au Corps expéditionnaire de Syrie. À son retour, il est nommé à l’Hôpital militaire de Strasbourg. En 1865, il réussit au concours d'agrégation ce qui le conduit au poste de professeur d'épidémiologie à l’Hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce[4].
Il participe Ă la guerre franco-allemande de 1870.
En 1879, il fonde la Revue d'hygiène et de police sanitaire. Dès 1884, il préconise que « la tuberculose soit inscrite sur les listes des maladies contagieuses du bétail, ce qui obligeait les éleveurs à la déclarer, isoler les bêtes malades, à les abattre, et détruire les viandes, ce qui fut rendu possible à partir de 1888, avec la parution d’un premier décret présidentiel[5]. » Il devient le bras droit de Brouardel au Comité consultatif d'hygiène publique qui dépend de l'autorité du Ministre de l'Intérieur[6].
De 1888 à 1893, il est directeur de l'École de santé militaire de Lyon[7].
Le , il est nommé médecin inspecteur, directeur du service de santé du gouvernement militaire de Paris[3].
Publications
- De la salubrité de la profession militaire, Paris, Baillière, .
- De la Forme ambulatoire ou apyrétique grave de la fièvre typhoïde, Paris, P. Asselin, .
- De l'Emploi du bromure de potassium comme adjuvant dans le traitement des fièvres intermittentes, Paris, typogr. de A. Hennuyer, .
Distinctions
- Chevalier, puis officier et enfin commandeur de la LĂ©gion d'honneur le [3].
- Officier de l'ordre des Palmes académiques ().
- Officier de l'ordre du Médjidié ().
- Membre de l'Académie nationale de médecine, section d'hygiène (élu en 1885)
- Prix Montyon de médecine en 1854
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Lion Murard, « Les médecins de la santé publique en France (1886-1945) », Médecins de santé publique,‎ , p. 25-139.
- « Cote LH/2667/54 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Notice sur les titres et travaux de M. le Dr Vallin candidat au Conseil d'hygiène publique et de salubrité du département de la Seine », sur BIU Sante (consulté le )
- Claire Marchand, Le médecin et l’alimentation : Principes de nutrition et recommandations alimentaires en France (1887-1940), Tours, , 862 p. (www.applis.univ-tours.fr/theses/2014/claire.marchand_4145.pdf).
- Claire Salomon-Bayet, Bernard Lécuyer, Pasteur et la révolution pastorienne, Paris, Payot, , 436 p., page 160.
- Jean-Marie Le Minor et J. Puygrenier, « La collection de cires anatomiques de l'École du Service de Santé des Armées de Lyon », Communication présentée à la séance du 25 février 1989 de la Société Française d'Histoire de la Médecine,‎ (lire en ligne).