Élections législatives liechtensteinoises d'octobre 1993
Les élections législatives liechtensteinoises d' sont des élections anticipées qui se sont déroulées le .
Élections législatives liechtensteinoises d'octobre 1993 | |||||
25 sièges au Landtag (majorité absolue : 13 sièges) | |||||
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Corps électoral et résultats | |||||
Inscrits | 14 086 | ||||
Votants | 12 017 | ||||
85,3 % 2,2 | |||||
Votes blancs | 218 | ||||
Union patriotique – Mario Frick | |||||
Voix | 78 898 | ||||
50,12 % | 4,7 | ||||
Sièges obtenus | 13 | 2 | |||
Parti progressiste des citoyens – Markus Büchel | |||||
Voix | 65 075 | ||||
41,34 % | 2,8 | ||||
Sièges obtenus | 11 | 1 | |||
Liste libre – Pepo Frick | |||||
Voix | 13 447 | ||||
8,54 % | 1,8 | ||||
Sièges obtenus | 1 | 1 | |||
Composition du nouveau parlement. | |||||
Chef du gouvernement | |||||
Sortant | Élu | ||||
Markus Büchel Parti progressiste des citoyens |
Mario Frick Union patriotique | ||||
Système politique et électoral
Le Liechtenstein est une principauté organisée sous la forme d'une monarchie constitutionnelle. Le chef d'état est un Prince, qui possède des pouvoirs politiques importants, comprenant un droit de veto. Ces aspects de monarchie directe sont contrebalancés par des éléments de démocratie directe — initiative populaire et référendum — qui font du Liechtenstein le pays d'Europe où celle-ci est considérée la plus poussée[1].
Le parlement, ou Landtag, détient le pouvoir législatif. Les 25 députés qui le composent sont élus pour quatre ans au sein de 2 circonscriptions, l'Oberland et l'Unterland, comportant respectivement 15 et 10 sièges. Tous les sièges sont pourvus au scrutin proportionnel entre les listes de candidats ayant remporté au moins 8 % des suffrages exprimés au niveau national[2].
Le vote est obligatoire[2].
Contexte
Élections anticipées à la suite d'une motion de défiance du Parti progressiste des citoyens votée le par 17 voix pour et 8 contre. La motion exige la démission du Premier Ministre Markus Büchel (PPC), au pouvoir depuis sept mois. Le lendemain, le prince Hans-Adam II décide de dissoudre le parlement national afin d'organiser de nouvelles élections le mois suivant[3].
Le Parti progressiste des citoyens et l'Union patriotique, forment depuis 54 ans une coalition gouvernementale au sein de laquelle le rapport de force est en faveur du PPC depuis les élections législatives précédentes.
Résultats
L'ensemble des voix en faveur des candidats d'un parti sont comptabilisés comme suffrages pour ce parti, ce qui porte le nombre de ces derniers à un total bien supérieur au nombre d'électeurs.
Parti | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | |
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Union patriotique | 78 898 | 50,12 % | 4,72 | 13 | 2 | |
Parti progressiste des citoyens | 65 075 | 41,34 % | 2,86 | 11 | 1 | |
Liste libre | 13 447 | 8,54 % | 1,86 | 1 | 1 | |
Votes blancs et invalides | 218 | - | - | - | - | |
TOTAL | 12 017 | 100 % | - | 25 | - | |
Nombre d'inscrits / participation | 14 086 | 85,3 % | - | - | - | |
Source: European Elections Database[4] et Union Interparlementaire[3] |
Victoire de l'Union patriotique qui remporte la majorité absolue à l'assemblée et reconduit sa coalition avec le Parti progressiste des citoyens. La Liste libre perd l'un de ses deux sièges. Le Premier Ministre Markus Büchel (PPC) cède la place à Mario Frick (UP), qui prête serment le avec son Cabinet de cinq membres (dont deux femmes)[5] - [3].
Notes et références
- http://elections-en-europe.net/institutions/democratie-directe-au-liechtenstein/
- Landtag Union Interparlementaire
- [ http://www.ipu.org/parline-f/reports/arc/1187_93.htm Élections d'octobre 1993] Union Interparlementaire
- Parliamentary Election 1993-2013
- Governments of Liechtenstein, 1945-present Norwegian Centre for Research Data (anglais)