Élection présidentielle azerbaïdjanaise de 2025
L'élection présidentielle azerbaïdjanaise de 2025 devrait avoir lieu en afin d'élire le Président de la République d'Azerbaïdjan pour un mandat de sept ans.
Élection présidentielle azerbaïdjanaise de 2025 | |||||
Président de la République | |||||
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Ilham Aliyev – YAP | |||||
Président de la République | |||||
Sortant | |||||
Ilham Aliyev YAP |
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Le président en exercice Ilham Aliyev, du Parti du nouvel Azerbaïdjan (YAP), est éligible à sa réélection.
Contexte
Le président sortant Ilham Aliyev est au pouvoir depuis 2003, année à laquelle il prend la succession de son père, Heydar Aliyev. Élu cette même année puis réélu en 2008, 2013 et 2018, Aliyev est à la tête d'un régime autoritaire[1] - [2] - [3], parfois qualifié de dictatorial[4] - [5] - [6].
Sa dernière élection en avril 2018 intervient après une révision constitutionnelle approuvée par référendum en 2016, qui étend le mandat du chef de l'état de cinq à sept ans, ce dernier étant déjà renouvelable sans limite du nombre de mandats. Grand favori du scrutin dans le contexte d'un boycott du scrutin par l'opposition, Aliyev l'emporte sans surprise dès le premier tour avec 86 % des suffrages exprimés[7]. L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) reconnait au scrutin d'avoir été organisé dans le calme et sans que les observateurs internationaux ne soient empêché de se déployer librement dans le pays, mais qualifie néanmoins l'élection de non démocratique et les procédures légales entachées de très sérieuses irrégularités, y compris des cas de bourrages d'urnes[8].
Bénéficiant du soutien du voisin turc, Ilham Aliyev déclenche en 2020 une guerre de 44 jours contre l'Arménie qui se solde par une large victoire de l'Azerbaïdjan, qui récupère ainsi partiellement le Haut-Karabagh, objet d'un sentiment de revanche depuis sa perte lors de précédente guerre achevée en 1994.
Système électoral
Le président azerbaïdjanais est élu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de sept ans sans limitation du nombre de mandats. Est élu le candidat qui remporte au premier tour la majorité absolue des suffrages exprimés. À défaut, un second tour est convoqué le deuxième dimanche suivant afin de départager les deux candidats arrivés en tête au premier. Est alors élu le candidat qui réunit le plus de voix au second tour[9].
Pour être éligible, un candidat doit avoir vécu sur le territoire de la République plus de 10 ans avant le jour du scrutin, avoir le droit de vote, ne jamais avoir été condamné, n'avoir aucune responsabilité dans un autre État, avoir un diplôme universitaire, et ne pas avoir la double nationalité[9].
Résultats
Candidat | Parti | Voix | % | |
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Ilham Aliyev | YAP | |||
Autres candidats | ||||
Votes valides | ||||
Votes blancs et nuls | ||||
Total | 100 | |||
Abstention | ||||
Inscrits / participation |
Notes et références
- « Azerbaïdjan : le président Aliev largement réélu », lefigaro.fr, 11 avril 2018.
- « «Caviargate»: Une enquête dénonce la corruption menée par l'Azerbaïdjan pour acheter des soutiens à l'étranger », 20minutes.fr, 5 septembre 2017.
- Louis-Antoine Le Moulec, « Azerbaïdjan: pourquoi l’Occident se satisfait de la réélection d’Ilham Aliyev », slate.fr, 12 octobre 2013.
- Olivier Perrin, « Ilham Aliev, l’indéboulonnable dictateur de l’Azerbaïdjan, a été réélu », letemps.ch, 12 avril 2018.
- Aude Massiot, « "L’Azerbaïdjan est une dictature, mais ça ne dérange pas l’Europe" »,
- « L’Azerbaïdjan qualifié de « dictature » par « Cash investigation » : un Etat ne peut pas poursuivre en diffamation, dit la justice française », lemonde.fr, 19 septembre 2018.
- (ru) « 83,5% респондентов проголосуют на президентских выборах за Ильхама Алиева », sur Trend.Az, (consulté le ).
- (en) Nailia Bagirova, Margarita Antidze, « Azeri president's supporters heckle as observers declare election unfair », Reuters, (lire en ligne, consulté le ).
- Constitution de 1995, amendée en 2016