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Église catholique au Mali

L'Église catholique au Mali désigne l'ensemble des membres de l'Église catholique au Mali, en communion avec le pape. Le Mali compte 5 diocèses, réuni au sein de l'archidiocèse de Bamako.

La cathédrale de Bamako

Histoire

À droite, la mission établie par les Pères blancs à Tombouctou en 1895.

Le catholicisme apparaît au Mali avec les premières missions entre 1876 et 1881, lorsque le cardinal Lavigerie envoie des missionnaires à Tombouctou, qui sont tués. La Congrégation du Saint-Esprit envoya à la même époque d'autres émissaires, qui fondent en 1888, la première paroisse du Mali. L'évangélisation s'accélère, avec en 1895, l'arrivée des Missionnaires d'Afrique.

Le territoire relevait au départ du vicariat apostolique du Sahara, duquel se sépare en 1921, le diocèse de Bamako. En 1942, est créée la préfecture apostolique de Gao. En 1955, Bamako devient un archidiocèse.

En 1963, Sikasso est élevé en évêché, avec Mgr. Didier Pérouse de Montclos comme premier évêque.

En 1988 est fêté le centenaire du catholicisme au Mali, et en 1990, Jean-Paul II visite le pays.

En 2014, 1,86 % des Maliens, soit 275 000, sont catholiques[1].

En 2017, Mgr Jean Zerbo, archevêque de Bamako, est élevé le au rang de cardinal par le pape. Il serait également impliqué, parmi d'autres responsables catholiques, dans une affaire révélée par SwissLeaks[2].

Organisation territoriale

Kita est la place forte du catholicisme au Mali. Un pèlerinage annuel y est organisé depuis 1966[3].

Statistiques

Évolution du nombre de catholiques au Mali de 1958 à 2006

La population catholique du Mali est en constante augmentation. Elle a été multipliée par presque 10 entre 1959 et 2006, en passant de 13612 à 128791 baptisés. Cependant le nombre de prêtre n'a pas encore suivi l'augmentation, et aujourd'hui on compte près de 3000 fidèles pour un seul prêtre.

Conférence épiscopale

La conférence épiscopale du Mali est présidée par monseigneur Jonas Dembélé, évêque de Kayes[4].

Terrorisme

Selon Mgr Fonghoro, Ă©vĂŞque de Mopti,

« Au cours des derniers mois, les gens ont énormément souffert, surtout au nord du pays. Beaucoup d’entre eux se sont enfuis pour échapper aux violences. Nous nous occupons actuellement des personnes déplacées. La situation s’est calmée dans le pays, même si l’état d’urgence a été prolongé de trois mois. Les gens ont toujours peur de retourner dans leurs villages. (...) Les besoins sont énormes, la situation de la population est précaire, à la campagne comme dans les villes, et exige que nous agissions immédiatement[5]. »

— Lettre de demande d'aide à l’association Aide à l'Église en détresse

Selon l'association, 326 familles seraient actuellement privées de nourriture.

Notes et références

  1. Annuarium Statisticum Ecclesiae 2014, Libreria Editrice Vaticana 2016, S. 34, S. 66
  2. David DembĂ©lĂ©, « Mali  : l’archevĂŞque de Bamako a abritĂ© des millions d’euros en Suisse » Accès libre, sur lemonde.fr, (consultĂ© le ).
  3. Le pèlerinage national, temps fort du dialogue intra - religieux chrétien au Mali, Apa, 16 mars 2009
  4. « Crise au Mali : Les évêques appellent au dialogue », Vatican News,‎ (lire en ligne)
  5. AED

Voir aussi

Bibliographie

  • Dabu YĂ®zĂ® Pierre Diarra, Cent ans de catholicisme au Mali : approche anthropologique et thĂ©ologique d'une rencontre, 1888-1988, Karthala, Paris, 2009, 508 p. + pl. (ISBN 978-2-8111-0287-6)

Articles connexes

Liens externes

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