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Église Saint-Remacle d'Ocquier

L'église Saint-Remacle est une église romane située à Ocquier, village de la commune belge de Clavier, en province de Liège.

Église Saint-Remacle d'Ocquier
L'Ă©glise Saint-Remacle, Ă  Ocquier.
L'Ă©glise Saint-Remacle, Ă  Ocquier.
Présentation
Culte catholique
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse de Liège
DĂ©but de la construction 1017
Fin des travaux XVIe siècle
Style dominant art roman
Protection Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1933, no 61012-CLT-0010-01)
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Ville Clavier
CoordonnĂ©es 50° 23′ 48″ nord, 5° 23′ 43″ est

Datant du XIe siècle dans ses parties les plus anciennes, l'église fut plusieurs fois remaniée. Elle est aujourd'hui classée au patrimoine de Wallonie.

Historique

Ocquier fut au VIIIe siècle une possession de l'abbaye de Stavelot[1]. Son église Saint-Remacle fut bâtie à partir de 1017.

L'Ă©glise fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [2].

Une importante restauration a eu lieu au début des années 2000.

Architecture extérieure

Structure

L'église présente un jeu de volumes très lisible. La nef est prolongée à l'ouest par un clocher formant façade et à l'est par une travée de chœur et une abside semi-circulaire. Les collatéraux, nettement plus bas que la nef (on peut donc parler ici de bas-côtés), sont prolongés à l'est par des absidioles semi-circulaires disjointes de l'abside centrale.

Ornementation extérieure

L'Ă©glise prĂ©sente toutes les caractĂ©ristiques du « premier art roman Â» ou « premier âge roman Â» (souvent appelĂ© art roman lombard). ÉdifiĂ©e en moellon, comme tous les Ă©difices du « premier âge roman Â», elle prĂ©sente une importante dĂ©coration de bandes lombardes (une bande lombarde est une surface de maçonnerie surmontĂ©e d'une arcature constituĂ©e de petits arcs en plein-cintre et rythmĂ©e par des pilastres appelĂ©s lĂ©sènes).

Ces bandes lombardes se retrouvent au niveau des collatéraux et des absidioles mais, assez curieusement, pas au niveau de l'abside centrale, dont la maçonnerie est rythmée par de simples pilastres. La nef et la travée de chœur ne sont pas à proprement parler ornées de bandes lombardes : elles sont surmontées d'arcatures mais ne présentent pas de lésènes.

  • Vue globale.
    Vue globale.
  • TravĂ©e de chĹ“ur, abside et absidiole.
    Travée de chœur, abside et absidiole.
  • Absidiole.
    Absidiole.
  • Bandes lombardes.
    Bandes lombardes.

Intérieur

Architecture

L'intérieur, peint en blanc, est sobre et lumineux. La nef et les collatéraux sont recouverts, non d'une voûte, mais d'une toiture en charpente. Les piliers d'origine ont été remplacés par des colonnes au XVIe siècle[3].

Fonts baptismaux

Les fonts baptismaux.

Les fonts baptismaux en pierre datent du XVIe siècle[4].

La cuve octogonale est ornée de visages humains aux quatre angles. Elle est portée par un pilier octogonal reposant sur un socle carré.

  • La nef.
    La nef.
  • Visage ornant les fonts baptismaux.
    Visage ornant les fonts baptismaux.
  • 'O crux ave...' gravĂ© sur le socle de la croix.
    'O crux ave...' gravé sur le socle de la croix.

Inscription gallo-romaine

Scellée dans le mur gauche de l'ancien porche de l'église, juste au niveau de la nouvelle grille, on peut voir un fragment d'inscription monumentale gallo-romaine qui se caractérise par de grandes capitales d'une facture très soignée (A.E., 1955, 88 = I.L.B., 52). La brièveté du fragment conservé ne permet malheureusement pas de déterminer s'il s'agissait d'une inscription honorifique ou d'une dédicace religieuse[5].

Voir aussi

Références

  1. Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Éditions Racine, 2005, p.452
  2. Liste des monuments classés de la Région Wallonne
  3. Jacqueline Leclerq-Marx, L'art roman en Belgique, Ă©ditions Collet, 1997, p.76
  4. Maison du Tourisme du Pays de Huy Meuse-Condroz
  5. Albert Deman et Marie-Thérèse Raepsaet-Charlier, Les inscriptions latines de Belgique (ILB), Université de Bruxelles, Bruxelles, 1985, pp. 92-93.
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