Église Saint-Lyphard de Saint-Lyphard

L'église Saint-Lyphard se dresse à l'emplacement d'un édifice roman, datant de la deuxième moitié du XII^e siècle[1], dont le clocher est frappé par la foudre le 31 août 1849, entraînant la destruction presque totale de la couverture[N 1] - [3]. La construction du nouvel édifice, de style néogothique, s'étale de 1885 à 1938[3].

La reconstruction de la sacristie, s'étale de novembre 1851 à juin 1852, c'est-à-dire avant la loi de 1905 de séparation des Églises et de l'État ; elle est donc financée par la fabrique, constituée de laïcs prenant en charge l'administration des biens de la paroisse[3].

Les travaux de reconstruction de l'église, sur des plans de l'architecte nantais Mathurin Fraboulet[N 2], s'effectuent en trois tranches[5] : le chœur et les transepts de 1885 à 1892[5], les trois nefs de 1893 à 1902[6] et enfin le clocher, de 1937 à 1938[7].

L'église se distingue par un clocher peint en rose[8], résultant des travaux de réfection et d'embellissement réalisés de 2006 à 2008[9]. Culminant à près de 50 mètres — l'altitude moyenne de la commune est de 5 mètres[8] —, il est ouvert aux visites et permet d'avoir une vue globale des marais de la Brière[10].

L’église Saint-Lyphard de l'Assomption[11] dépend de la paroisse Saint-Benoît d’Herbignac qui regroupe en outre les communautés d'Assérac, Herbignac et Pontpas[12], dans le diocèse de Nantes[13].

• Archives et histoire (Saint-Lyphard, Loire-Atlantique), Saint-Lyphard dans l'histoire, Le Faouët, Liv'éditions, 2014, 250 p. (ISBN 978-2-84497-287-3, EAN 9782844972873, BNF 44207928). 
• Fernand Guériff et Gaston Le Floc'h, Terroirs du pays de Guérande : 2^e édition corrigée et augmentée d'après les notes de Fernand Guériff, Ploudalmézeau, Éditions Label LN, 2006, 281 p. (ISBN 2-915915-14-8, BNF 40954138)