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Église Saint-Julien-de-Brioude de Marolles-en-Brie

L'église Saint-Julien-de-Brioude est une église française située à Marolles-en-Brie (Val-de-Marne), dédiée à saint Julien de Brioude.

Église Saint-Julien-de-Brioude
église sous la neige avec le clocher à gauche et deux parties rondes plus petites devant
Vue générale de l'église
Présentation
Culte Catholique romain
Début de la construction IXe siècle
Style dominant Roman et Gothique
Protection Logo monument historique Classé MH (1909)[1]
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Ville Marolles-en-Brie
Coordonnées 48° 43′ 56″ nord, 2° 33′ 03″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Julien-de-Brioude
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : ÃŽle-de-France)
Église Saint-Julien-de-Brioude
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
(Voir situation sur carte : Val-de-Marne)
Église Saint-Julien-de-Brioude

Historique

L'église s'élève à l'emplacement d'une ancienne chapelle carolingienne datant du IXe siècle. De cette chapelle subsiste en particulier le mur nord de la nef[2].

Mur aux pierres disposées en épi de blé avec traces d'une ancienne fenêtre
Mur nord de la nef, aux pierres disposées en opus spicatum

À la fin du XIe siècle, l'archidiacre de Brie, Dreux de Mello, donne les terres marollaises à l'évêché de Paris. Celui-ci les confie en 1117 au prieuré Saint-Martin-des-Champs ; plusieurs moines de cette institution viennent à Marolles constituer un prieuré et reconstruire l'église, à l'emplacement de la précédente[2]. C'est ainsi que sont construits le transept, le chœur, les absidioles et le clocher, au début du XIIe siècle[3].

Au XVIIe siècle, une nouvelle nef est construite au-dessus de la nef carolingienne, qui est partiellement abattue. Quatre travées lui sont ajoutées au XVIIIe siècle. En 1870, l'absidiole Nord s'effondre.

Au XXe siècle, après la Deuxième Guerre mondiale, un porche est ajouté, décoré d'une statue en bois représentant une Vierge à l'enfant[4].

Dans les années 1970, des fouilles permettent notamment de retrouver le sol originel de l'église et les squelettes des moines fondateurs. L'église est restaurée de 2007 à 2008[3].

Description

L'église témoigne de la transition entre les styles roman et gothique. L'extérieur, roman, est flanqué de nombreux contreforts[3]. Dans le chœur, en revanche, on trouve l'une des premières voûtes en croisée d'ogives de la région parisienne, caractéristique du style gothique[2].

chapiteau représentant un animal à quatre pattes
chapiteau décoré de figures humaines et de fougères
Deux des chapiteaux de l'église

Le chœur et la chapelle sud possèdent des chapiteaux ornés d'une quarantaine de motifs variés (animaux, monstres, scènes bibliques et décors végétaux en particulier). Datant de la première moitié du XIIe siècle, ils se situent également à la limite entre les styles roman et gothique[2].

L'autel du XIIe siècle a été retrouvé au milieu du XXe siècle et remis à sa place originelle, dans l'abside du chœur. L'église possède également un autel moderne, conçu par le sculpteur Vincent Guiro et installé en 2008[4].

Le vitrail de la fenêtre centrale du chœur représente le motif du Bon Pasteur. Il a été réalisé par le maître-verrier Albert Martine, d'après un carton de Maurice Denis datant de 1943.

Notes et références

  1. Notice no PA00079892, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Le patrimoine des communes du Val-de-Marne, Charenton-le-Pont, Flohic Éditions, , 445 p. (ISBN 2-908958-94-5)
  3. Commission Culture & Communication de la mairie de Marolles-en-Brie, L'église Saint-Julien de Brioude : Marolles-en-Brie
  4. « Les amis de Marolles » (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Anne Prache, ÃŽle-de-France romane, Abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire, Zodiaque, coll. « Nuit des temps vol. 60 », , 490 p. (ISBN 978-2-7369-0105-9), p. 395-398
  • Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris : Tome cinquième, Paris, Librairie de Fechoz et Letouzey (réédition), 1883 (réédition), 454 p. (lire en ligne), p. 237-241

Articles connexes

Liens externes

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