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Église Saint-André de Rouen

L’église Saint-André de Rouen est une ancienne église paroissiale, supprimée en 1791, dont il reste aujourd’hui la tour.

Église Saint-André-de-la-Ville
Image illustrative de l’article Église Saint-André de Rouen
Présentation
Nom local Tour Saint-André
Culte Catholique romain
Type Église
Rattachement Archidiocèse de Rouen
Début de la construction 1486
Fin des travaux 1556
Style dominant Gothique
Protection Logo monument historique Classé MH (1958)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Ville Rouen
Coordonnées 49° 26′ 27″ nord, 1° 05′ 23″ est

La tour fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1958[1].

Historique

Cette paroisse était à l’origine située dans un des faubourgs de Rouen. Elle s’est d’abord appelée Saint-André-de-la-Porte-aux-Fèvres, à cause des forgerons qui habitaient le quartier, puis Saint-André-de-la-Ville, pour la différencier avec une autre église, Saint-André-hors-la-Ville, située près de la porte Cauchoise.

Cette église était située sur la rue aux Ours, autrefois rue Saint-André, le chevet sur la rue Ancrière. L’église Saint-André connue depuis 1027, est devenue église paroissiale en 1124. La présentation de la cure appartenait à partir de 1169 à l’abbaye Saint-Ouen.

L’église est reconstruite à partir de 1486 : la nef est rebâtie en 1521, la tour est construite de 1541 à 1546 et le grand portail est achevé en 1556. Toutefois la dédicace du nouvel édifice s’est faite en 1526[2].

En 1562, les Huguenots causent des dégâts à l'église.

Le , un ouragan endommage la tour, qui est réparée en 1701. Farin dans son Histoire de Rouen dit que son « clocher est un ouvrage achevé, percé au jour de tous costés, et que l’on peut mettre au nombre des plus beaux de la ville ».

Le , l'église est fermée au culte. Le , l'église, le presbytère, le cimetière et les constructions entourant le chœur sont vendus comme biens nationaux pour 101 000 livres à Pierre Rivière[3]. L’église a servi de magasin, pendant que la tour accueillait l’atelier d’une fonderie de plomb de chasse. En 1867, la tour a été réparée sans que la flèche octogonale[4], qui la couronnait et enlevée en 1683 par un ouragan, ne soit remontée. Lors du percement de la rue de l'Impératrice (actuelle rue Jeanne-d'Arc) en 1861, l’église est détruite et il n'est conservé que la tour (hauteur de quelque 35 m).

La partie supérieure de la tour est cernée d'un dispositif anti-chute de pierres (pare-gravois), compte tenu de l'état de délabrement des arches. Les travaux de rénovation entamés dans le courant du premier semestre de l'année 2020 ont pour objectif de retirer cette disgrâce[5].

Bibliographie

  • L'église complète avant la destruction de la nef en 1861.
    L'église complète avant la destruction de la nef en 1861.
  • 1861, juste avant la démolition.
    1861, juste avant la démolition.
  • La tour en 1893.
    La tour en 1893.

Notes et références

  1. Notice no PA00100812, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Edgard Naillon, Rouen, ville d'art et d'histoire : Églises, chapelles et cimetières à travers les âges, Rouen, (OCLC 459765941)
  3. « Vente de biens nationaux », Journal de Rouen, no 358, , p. 6
  4. Flèche de la tour Saint-André
  5. Paris-Normandie, 22 janvier 2020.

Annexes

Articles connexes

Liens externes


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