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Église Notre-Dame de Coulonges

L'église Notre-Dame de Coulonges est une ancienne dépendance templière située à Coulonges, en Charente, au nord d'Angoulême. Elle correspond à l'actuelle église paroissiale.

Église Notre-Dame de Coulonges
Présentation
Fondation Drapeau de l'Ordre du Temple Templiers XIIe siècle
Reprise Drapeau des chevaliers hospitaliers Hospitaliers 1312
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Province historique Angoumois
DĂ©partement Charente
Commune Coulonges
GĂ©olocalisation
CoordonnĂ©es 45° 49′ 59″ nord, 0° 05′ 27″ est[1]
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente
(Voir situation sur carte : Charente)
Église Notre-Dame de Coulonges
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Notre-Dame de Coulonges

Historique

Comme à Barbezières, l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe aida les Templiers à leur installation, ce qui est assez rare car l'ordre se montrait intransigeant vis-à-vis du clergé séculier. Mais l'entente dura peu et l'évêque d'Angoulême Pierre Ier Laumont (1159-1182) dut intervenir auprès du commandeur Guillaume Ponet, grand maître en Aquitaine, afin de rétablir la paix entre les deux communautés voisines.

Avec toutes les commanderies de cette région, celle de Coulonges est passée en 1312 sous la dépendance des Hospitaliers de Beauvais-sur-Matha[2].

L'église de Coulonges n'apparaît pas dans l'enquête pontificale de 1373 sur le prieuré d'Aquitaine[3]. Il se peut que la commanderie de Coulonges dont parle Charles Daras et dont dépend l'église de Coulonges est celle du Fouilloux, située seulement à un kilomètre.

D'après Charles Daras, la « commanderie de Coulonges », plus ancienne que le temple de Boixe, avait été installée vers 1120 sur une terre possédée dès 1070 par l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe. En 1171 et 1173, le grand maître de l'ordre en Aquitaine, Guillaume Ponet, y résida. Les Templiers de Coulonges ont par la suite étendu leurs possessions vers la forêt de Boixe, créant ainsi la commanderie de Boixe[2]. La fondation templière de Coulonges, très proche géographiquement de celle du Fouilloux, est probablement la même commanderie.

Coulonges n'est cité que dans un acte de 1171, au sujet d'un arbitrage entre l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe et les Templiers au sujet de la perception d'une dîme d'une terre située entre la commanderie du Fouilloux et le village de Coulonges[4].

L'Ă©glise ne devint paroissiale qu'en 1700[5].

Description

La chapelle semble avoir Ă©tĂ© construite après la fondation de la commanderie de Coulonges, au XIIe siècle. Typique des sanctuaires templiers de la rĂ©gion, elle est longue de deux travĂ©es, rectangulaire, et mesure 25 mètres de long sur 7,10 mètres de large. La voĂ»te primitive a disparu, mais on peut voir les colonnes destinĂ©es Ă  supporter les doubleaux. Celles du chĹ“ur, Ă  chevet plat avec son triplet classique des Templiers, s'appliquent sur des dosserets[2].

La voûte, effondrée en 1865, a été refaite avec des matériaux plus légers à la fin du XIXe siècle.

La façade est ouverte d'un portail à trois voussures, surligné d'un cordon sculpté en têtes de clou. Elle est percée d'une baie éclairant la nef, et surmontée d'un clocher-arcade[5].

  • Vue gĂ©nĂ©rale
    Vue générale
  • Vue latĂ©rale
    Vue latérale
  • La façade
    La façade

Notes et références

  1. Carte IGN sous GĂ©oportail
  2. Charles Daras, Les Templiers en Charente, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1954), 117 p. (lire en ligne), p. 31
  3. Robert Favreau, « L’enquête pontificale de 1373 sur l’ordre de l’Hôpital dans le grand prieuré d’Aquitaine », Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 164, no 2,‎ , p. 463-464, 526-528 (doc.) (lire en ligne)
  4. Christophe Staf, « La commanderie du Fouilloux », sur templiers.org, (consulté le )
  5. Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 143-144

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

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