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Église Notre-Dame de Cabalsaut

L'église Notre-Dame[1] est sous le nom de Notre-Dame de Cabalsaut dans le pouillé une église catholique située sur le territoire de la commune de Castelculier, en France[2].

Église Notre-Dame
Image illustrative de l’article Église Notre-Dame de Cabalsaut
Présentation
Culte Catholique romain
DĂ©dicataire Notre-Dame
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse d'Agen (siège)
Début de la construction XIIe siècle
Fin des travaux XIXe siècle
Style dominant Architecture romane
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1926)
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Lot-et-Garonne
Commune Castelculier
Lieu-dit Cabalsaut
CoordonnĂ©es 44° 11′ 13″ nord, 0° 44′ 14″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
(Voir situation sur carte : Lot-et-Garonne)
Église Notre-Dame
GĂ©olocalisation sur la carte : Aquitaine
(Voir situation sur carte : Aquitaine)
Église Notre-Dame
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Notre-Dame

Localisation

L'église, ancienne paroissiale de Cabalsaut[3], est située dans le département français de Lot-et-Garonne, dans le vallon du Roucal, sous le Pech de Ferrou, sur le territoire de la commune de Castelculier. Elle a d'abord été dédiée à saint Roch avant de l'être à Notre Dame.

Historique

L'église romane de Cabalsaut date du XIIe siècle. En 1326 elle est mentionnée dans les comptes des Décimes sous le nom de capella Equo-saltu.

Jean de Valier, vicaire général[4], visite l'église. Elle est restaurée et lambrissée après 1551. Après sa visite de 1682, l'évêque Jules Mascaron en a donné les dimensions dans son procès-verbal : 10 cannes de long, 4 cannes de large, 6 cannes de haut.

L'église aurait eu comme desservant Matteo Bandello qui a succédé au cardinal de Lorraine à l’évêché d’Agen[5].

Au XIXe siècle, pendant le ministère de l'abbé Belloc, l'église devenue trop petite est agrandie vers l'ouest. C'est ce qui explique que l'ancien clocher-mur de la chapelle se trouve aujourd'hui au milieu de l'église.

L'Ă©difice est inscrit au titre des monuments historiques le [2].

Description

L'église comprend une nef limitée par 4 colonnes et un chœur surélevé gardé par 2 colonnes. Les colonnes sont ornées d'animaux et de monstres affamés avec des motifs floraux.

Les vitraux sont de Jean-Dominique Fleury. On voit dans l'Ă©glise une statue de saint Roch avec son chien et montrant son bubon.

Le petit cimetière attenant abrite le tombeau de la famille Belloc qui a été propriétaire du château voisin de la Sevillote

Références

  1. Nota : L'église est aussi donnée sous le nom de Saint-Roch
  2. « Eglise de Cabalsault », notice no PA00084087, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Nota : Cabalsaut veut dire « saut du cheval », si ce n'est pas une interprétation médiévale (saut vient en général, en toponymie, du latin saltus, au sens de territoire de bois et de pacages, et cabal peut éventuellement être le produit de capitalis).
  4. Nota : L'évêque d'Agen Antoine de la Rovère, qui succéda à Léonard, était prévôt de la cathédrale de Turin et frère de Jean François, premier archevêque de cette ville. Après la mort de Léonard de La Rovère, il a envoyé Jean de Valier, clerc notaire, pour gouverner son diocèse, et celui-ci en a pris l'administration le mercredi 21 novembre 1520 (Abbé Joseph Barrère, Histoire religieuse et monumentale du diocèse d'Agen, Tome II, p. 189).
  5. Abbé Joseph Barrère, Histoire religieuse et monumentale du diocèse d'Agen, Tome II, p. 209, chez Achille Chairou, Agen, 1856 (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

Liens internes

Liens externes

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