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Édouard de Saxe-Altenbourg

Édouard Charles Guillaume Christian de Saxe-Altenbourg, prince de Saxe-Hildburghausen puis prince de Saxe-Altenbourg (en allemand : Eduard von Sachsen-Altenburg), est né le à Hildburghausen, dans le duché de Saxe-Hildburghausen, et mort le à Munich, dans le royaume de Bavière.

Édouard de Saxe-Altenbourg
Description de cette image, également commentée ci-après
Édouard de Saxe-Altenbourg par Franz Kießling en 1849.
Biographie
Titulature Prince de Saxe-Hildburghausen (1804-1826)
Prince de Saxe-Altenbourg (1826-1852)
Dynastie Maison de Saxe-Altenbourg
Distinctions Ordre de Saint-Hubert
Autres fonctions Général-lieutenant bavarois
Gouverneur de Nauplie
Gouverneur de Munich
Nom de naissance Eduard Karl Wilhelm Christian von Sachsen-Altenburg
Naissance
Hildburghausen, Drapeau du Duché de Saxe-Hildburghausen Duché de Saxe-Hildburghausen
Décès
Munich, Royaume de Bavière
Sépulture Altenbourg
Père Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen
Mère Charlotte de Mecklembourg-Strelitz
Conjoints Amélie de Hohenzollern-Sigmaringen (1835-1841)
Louise de Reuss-Greiz (1842-1852)
Enfants Thérèse de Saxe-Altenbourg
Antoinette de Saxe-Altenbourg
Louis de Saxe-Altenbourg
Jean de Saxe-Altenbourg
Albert de Saxe-Altenbourg
Marie-Gasparine de Saxe-Altenbourg
Religion Luthéranisme
Description de l'image Coat of arms of Saxony.svg.

Oncle maternel du roi Othon Ier de Grèce, il dirige le corps expéditionnaire bavarois présent dans le royaume hellène entre 1832 et 1843 et reçoit le titre de gouverneur de Nauplie.

En 1849, en qualité de commandement d'une division au service de la Confédération germanique, il se distingue dans la campagne de la Première guerre de Schleswig menée contre le royaume de Danemark.

Famille

Le prince Édouard est le dernier enfant du duc Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen (1763-1834) et de son épouse la princesse Charlotte de Mecklembourg-Strelitz (1769-1818), elle-même fille du duc Charles II de Mecklembourg-Strelitz[1].

Le , Édouard épouse, à Sigmaringen, la princesse Amélie de Hohenzollern-Sigmaringen (Sigmaringen - Sigmaringen ), fille du prince Charles de Hohenzollern-Sigmaringen (1785-1853). De ce mariage naissent quatre enfants, dont les deux derniers sont morts de la variole comme leur défunte mère[2] :

Veuf, le prince se remarie, à Greiz, le à la princesse Louise de Reuss-Greiz (Greiz - Ernstbrunn ), fille du prince Henri XIX de Reuss-Greiz. De ce mariage naissent deux enfants[3] :

Biographie

Études

À l'instar de son frère Frédéric, après une instruction dispensée dans la maison paternelle, il effectue, à partir de 1811, ses études à l'Institut de Philipp Emanuel von Fellenberg à Hofwil, en Suisse[4].

Au service de la Bavière

Frère de la reine Thérèse de Saxe-Hildburghausen, il est nommé par le roi Louis Ier de Bavière pour diriger les 20 000 soldats qui composent le corps expéditionnaire bavarois qui accompagne le jeune Othon Ier de Grèce en 1832. Il conserve cette fonction jusqu'en 1843 et reçoit, par ailleurs, le titre de gouverneur de Nauplie[4].

En 1848, Édouard devient gouverneur de Munich. À la suite des printemps des peuples et de l'abdication du roi de Bavière, remplacé par son frère Maximilien, Édouard reçoit le commandement d'une division de cavalerie. En 1849, lorsque l'Allemagne prétend constituer l'indépendance du duché de Holstein et incorporer le duché de Schleswig dans la Confédération germanique, le gouvernement bavarois confie à Édouard le commandement d'une division destinée à marcher contre le Danemark. Il se distingue dans cette campagne de la Première guerre de Schleswig, notamment à l'assaut des remparts de Duppeln le [4].

Mort et funérailles

Après une chute de cheval advenue lors d'un voyage en Grèce, Édouard de Saxe-Altenbourg souffre d'une maladie de la moëlle épinière et s'alite le pour ne plus se relever car il est également atteint d'une inflammation de la plèvre qui produit une hydropisie de poitrine[5]. Il meurt, à l'âge de 47 ans, le suivant dans la villa de sa sœur la reine Thérèse, à Munich. Son corps est ensuite transporté au château de Hambach à Munich, pour y être autopsié. Les médecins constatent l'existence de cinq mesures d'eau dans la poitrine. Le corps du défunt est ensuite exposé sur un lit de parade, ainsi qu'il est d'usage en Saxe et en Bavière lors de la mort d'un membre de la famille royale[5]. Son cercueil est ensuite convoyé par chemin de fer, en présence de toutes les autorités militaires et civiles. Au moment du départ du train, les troupes tirent en l'honneur du défunt plusieurs salves de mousqueterie. Il est inhumé dans la chapelle sépulcrale où reposent ses ancêtres à Altenbourg[1] - [4] - [5].

Honneurs

Ascendance

Article connexe

Références

  1. Huberty et Giraud 1976, p. 505-506.
  2. Huberty et Giraud 1976, p. 521.
  3. Huberty et Giraud 1976, p. 521-522.
  4. Société de Gens de Lettres et de Savants, Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne, vol. 38, Paris, Madame C. Desplaces, , 694 p. (lire en ligne), p. 161.
  5. E. de Saint-Maurice Cabany, Le nécrologue universel du XIXè siècle : Annales nécrologiques et biographiques, Paris, Bureau de rédaction, , 460 p. (lire en ligne), p. 63-318.

Bibliographie

  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Michel Huberty et Alain Giraud, L'Allemagne dynastique : HESSE-REUSS-SAXE, t. I, Le Perreux-sur-Marne, , 597 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (de) Heinrich Ferdinand Schoeppl, Die Herzoge von Sachsen-Altenburg ehem. von Hildburghausen, Bozen, , 229 p..
  • (de) Hanspeter Wulff-Woesten, Hildburghäuser Hoheiten : Dem Volk verbunden, Hildburghausen, Evangelische Kirchgemeinde, , 48 p..
  • Société de Gens de Lettres et de Savants, Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne, vol. 38, Paris, Madame C. Desplaces, , 694 p. (lire en ligne), p. 161.
  • E. de Saint-Maurice Cabany, Le nécrologue universel du XIXè siècle : Annales nécrologiques et biographiques, Paris, Bureau de rédaction, , 460 p. (lire en ligne), p. 63-318.

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