Édouard Thiers
Édouard Thiers, né le à Saint-Saulge (58), mort de la tuberculose le à Levallois-Perret (92) est un député français.
Député français |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 46 ans) Levallois-Perret |
SĂ©pulture |
Cimetière de Montmartre (jusqu'en ), ossuaire du Père-Lachaise (d) (depuis ) |
Nationalité | |
Activité |
Polytechnicien promotion 1863. Capitaine du génie, il est affecté à Belfort en , sous le commandement du colonel Pierre Philippe Denfert-Rochereau. Il achève la construction des forts des Barres et de Bellevue et fortifie le côté ouest de la ville.
Lors du siège de Belfort en 1870-1871, il dirige en particulier le dynamitage du viaduc ferroviaire de Dannemarie (Haut-Rhin) le , puis commande la redoute de Bellevue ; son audace et sa pugnacité lui vaudront le surnom de lion de Bellevue.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le [1].
Après la guerre, il rédige un récit du siège de Belfort avec le capitaine d'artillerie Philippe Sosthène de Fornel de La Laurencie (1843-1921) qui dirigeait l'artillerie du château.
Il est élu conseiller général à Lyon, puis député du Rhône, élu en 1885, réélu en 1889.
Il participe également à la construction du port de Veracruz au Mexique, ce pays n'ayant plus de grand port sur le golfe après la perte du Texas (guerre américano-mexicaine 1846-1848).
Il a été député "gauche radicale" du Rhône.
En 1896, l'Ouvrage de la côte-d'Essert (90), terminé en 1892, est baptisé batterie Édouard Thiers.
Inhumé au cimetière du Montparnasse de Paris, étant sans descendance, personne ne s'occupe de sa tombe, dont la concession est reprise par la ville de Paris en 2002 : ses ossements sont alors rassemblés dans une boite à ossements déposée à l'ossuaire du cimetière du Père-Lachaise. En janvier 2021, une pétition a été lancée pour que ses restes soient transférés au cimetière des mobiles de Belfort[2].
Son buste en bronze a été financé par souscription publique, à l'initiative de son ami Antoine Lumière et inauguré le , place Raspail à Lyon. Dû au sculpteur Pierre Devaux, il avait été placé en symétrie du monument consacré à Raspail, regards tournés vers l'est. Les 2 sculptures ont été fondues durant l'Occupation, en 1942.
Il n'a pas de lien de parenté connu avec Adolphe Thiers.
Sources
- « Édouard Thiers », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Références
- Base LĂ©onore
- « Édouard, le Thiers que les Français ont oublié », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :
- Sa fiche sur le site de l'Assemblée Nationale
- La batterie Edouard Thiers Ă Essert (90) sur www.fortiff.be
- Le viaduc de Dannemarie
- Édouard, le Thiers que les Français ont oublié
- Base LĂ©onore