Édouard Darviot
Édouard Darviot, né en 1859 à Beaune et mort en 1921 à Bussy-le-Grand, est un peintre français.
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(Ă 62 ans) Bussy-le-Grand |
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Biographie
Édouard Darviot naît le 19 avril 1859 à Beaune[1].
Il étudie avec Tony Robert-Fleury, Hector Hanoteau et William Bouguereau, et à l'École des Beaux-Arts de Paris[2]. Il expose au Salon à partir de 1882[2].
En 1887 il obtient une troisième médaille au concours Troyon pour un Abreuvoir au soleil couchant[1].
Vers 1898, il s'installe Ă Dijon[Note 1] oĂą il Ă©pouse Louise Marguerite Chevignard le 24 janvier 1898, fille de Philibert Claude Alfred Chevignard, Fondateur de la Banque Chevignard.
La Ville de Beaune lui commande en 1903 un portrait de Félix Ziem[4]. Dans un courrier du 29 juin de la même année, l’artiste écrit sur cette commande : « J’accepte avec plaisir de faire le portrait buste de notre célèbre compatriote Ziem, le plus grand coloriste des grands maîtres de l’école française du paysage. », le tableau est peint en 1904[4].
Membre de la Société des artistes français, il est élu en 1906 dans la section des beaux-arts de l'Académie de Dijon[1]. Le , à L'Académie, E. Boutellier, ami d'Édouard Darviot, fait un discours dans le cadre d'une proposition d'obtention de la médaille d'or[5], il dit qu'Édouard Darviot est un « ennemi des grandes toiles aux dimensions encombrantes. », ajoute que cet artiste « s'efforce de résumer une pensée, un caractère, une ressemblance dans des tableaux d'un format plutôt restreint. Une attitude des mains bien étudiées et exactes, une expression de physionomie très intense et le portrait s'imprime dans le souvenir, inoubliable. »[6]. L'Académie de Dijon décerne ce jour-là deux médailles d'or, une à Édouard Darviot et une autre à Adolphe Déchenaud[7], il en obtient une autre en 1919[1]. À une date non précisée, il reçoit une deuxième médaille à Versailles[2], et une mention honorable en 1920[8].
Édouard Darviot voyage beaucoup; en Angleterre il s'imprègne des peintres anglais[9].
Il laisse un grand nombre d'Ĺ“uvres dont des Ă©tudes africaines, des tableaux religieux et des portraits[1].
On peut citer de lui : Les Prémices (1879)[10], Les Comptes (1882, Beaune); Une visite intéressée (1883); Hanoteau dans son atelier (1888, Beaune); Portrait de M. L... D... (1893, Dijon); quarante tableaux (1895, Dijon et Beaune); Les Tricoteuses (1895); Vue de l'Hostel Dieu de Beaune (1896); Le Billet (1897)[2], Le Marché à Biskra, La Bonne pipe, une Visitation, un Magnificat, L'Atelier de saint Joseph, un portait de Pie X et une série de dessins faits à l'état-major du général Marchand pendant la grande guerre[11].
Son nom est mentionné dans la 5e mission d'artistes aux armées ()[12].
Édouard Darviot meurt le à Bussy-le-Grand[1]. Il est enterré au cimetière de Beaune[13].
Notes et références
Notes
- 1913 - 15[3]
Références
- Chronique des arts et de la curiosité.
- Martin 1898, p. 55.
- Boutellier 1913, p. 290.
- « Il y a 100 ans Félix Ziem - Félix Ziem vu par Édouard Darviot », sur bienpublic.com, (consulté le ).
- Boutellier 1913, p. 289.
- Boutellier 1913, p. 291.
- La Revue de Bourgogne.
- (en) « Édouard Darviot », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon, 1922.
- [PDF]Musée du Vin de Bourgogne Beaune
- Revue des questions historiques.
- [PDF]5e mission - , p. 22
- Cimetière de France et d'ailleurs
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Martin 1898] Jules Martin, « M. Darviot (Édouard) », dans Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs, t. 2, Paris, Ernest Flammarion, , 190 p. (lire en ligne), p. 55
- [Boutellier 1913] E. Boutellier, « Rapports sur les prix de 1912 présentés à l'Académie dans sa séance du 16 avril 1913 », dans Mémoires de lʹAcadémie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, (lire en ligne), p. 289
- [La Revue de Bourgogne] La Revue de Bourgogne, (lire en ligne), p. 226
- [Chronique des arts et de la curiosité] « Nécrologie », dans Chronique des arts et de la curiosité, (lire en ligne), p. 120
- [Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon, 1922] Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon, (lire en ligne), p. 162
- [Revue des questions historiques] Revue des questions historiques, (lire en ligne)
Autres documents
- (de) Ulrich Thieme, Felix Becker et Hans Vollmer, « Darviot, Édouard », dans Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, vol. 8, E. A. Seemann, , 597 p. (lire en ligne), p. 411
- Emmanuel Bénézit, « Darviot (Édouard) », dans Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs & graveurs de tous les temps et de tous les pays, t. 2, Paris, Gründ, , 822 p. (lire en ligne), p. 22
- Bernard Chevignard, « Duel au ciel : le pape et la carmélite selon Édouard Darviot et Charles Hallo », dans Centre beaunois d'études historiques, t. 22, , p. 90-107
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Orsay
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :