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Édouard Damarin

Édouard Damarin, aussi connu sous les pseudonymes Édouard ou Ernest (1787-1870), est un auteur dramatique français.

Édouard Damarin
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Biographie

Identité

Connu également sous les pseudonymes Édouard ou Ernest[1], ses dates et lieux précis de naissance et de décès sont inconnus[Note 1]. Par ailleurs, son identité est, de son vivant, sujette à caution. Ainsi, en 1844, lors de la création de la pièce Les Marocaines au théâtre du Vaudeville, plusieurs articles de presse laissent entendre de façon plus ou moins détournée que Damarin serait le pseudonyme de Virginie Ancelot[2] - [3], voire de son mari Jacques-François Ancelot[4], tous deux dramaturges. Un démenti est toutefois publié au nom de « M. Édouard Damarin »[5].

Carrière

Ses pièces ont été représentées sur les plus grandes scènes parisiennes du XIXe siècle : théâtre du Vaudeville, théâtre de l'Ambigu-Comique, théâtre des Variétés, etc.

Å’uvres

  • 1823 : La Maison incendiée, ou les Enfants du charbonnier, mélodrame anecdotique en 1 acte, avec Constant Ménissier, au Cirque-Olympique ()
  • 1823 : L'Hôtel de l'Union, vaudeville en 1 acte, avec Benjamin Antier, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
  • 1826 : Le Garçon de recette, ou la Rente, comédie en 1 acte, mêlée de couplets, avec Benjamin Antier, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
  • 1828 : Le Retour au département, pièce en 1 acte, mêlée de couplets, avec Anicet Bourgeois et Pierre Tournemine, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
  • 1830 : Benjamin Constant aux Champs-Elysées, tableau en 1 acte mêlé de couplets, avec Benjamin Antier et Victor Lottin, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
  • 1831 : Un duel, drame en deux tableaux, avec Isidore Courville, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
  • 1832 : Les Intimes, drame, avec Isidore Courville, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
  • 1836 : Satan, ou le Diable à Paris, comédie-vaudeville en 4 actes, avec un prologue et un épilogue, avec Clairville, musique de Alexandre Pierre Joseph Doche, au théâtre de la Gaîté (), reprise en 1844 au théâtre du Vaudeville () et au théâtre Impérial de Saint-Petersbourg (), ou encore en 1851 au théâtre des Délassements-Comiques ()
  • 1844 : Les Marocaines, comédie-vaudeville en 1 acte, avec Clairville, au théâtre du Vaudeville ()
  • 1849 : Lorettes et Aristos, ou Une soirée au Ranelagh, tableau-vaudeville en un acte, avec Paul Siraudin et Ferdinand de Villeneuve, au théâtre des Variétés ()

Bibliographie

Notes et références

Notes

  1. Il n'en existe pas de trace dans l'état civil de la ville de Paris consultable en ligne.

Références

  1. Édouard. Ernest. Les Auteurs déguisés de la littérature française au XIXe siècle, par Joseph-Marie Quérard, p. 29, Paris, 1845, lire en ligne sur Gallica.
  2. D., « Théâtre du Vaudeville », sur Gallica, L'Indépendant, (consulté le ), p. 1
  3. « Vaudeville », sur Gallica, La France théâtrale, (consulté le ), p. 3
  4. « Vaudeville », sur Gallica, La France théâtrale, (consulté le ), p. 4
  5. « Théâtres, fêtes et concerts », sur Gallica, La Presse, (consulté le ), [vue 3/4]

Liens externes

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