Édith Bouvier
Édith Bouvier est une journaliste française indépendante, auteur et réalisatrice de documentaires.
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RFI, Radio France, le Figaro, le Temps, le Monde, Mediapart, L'Orient Le Jour, TV5 Monde et Arte |
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Biographie
En 2011, elle entre en Syrie clandestinement afin de réaliser des reportages.
Le , elle est en reportage pour le Figaro magazine avec le photographe William Daniels à Baba Amr, un quartier dans le sud-ouest de la ville de Homs qui était l'épicentre du combat intense pendant tout le mois de février.
Édith Bouvier est grièvement blessée à la jambe lors du bombardement qui a coûté la vie à Marie Colvin, 56 ans, journaliste au Sunday Times, et à Rémi Ochlik, 28 ans, photographe français.
Après plusieurs jours d’incertitude sur son sort, elle est exfiltrée avec l'aide de militants syriens, en particulier le journaliste et responsable du centre de presse de Baba Amr, Ali Othman[1], et l'aide de rebelles de l'Armée syrienne libre[2] - [3]. Elle rentre en France le , en compagnie du photographe William Daniels[4]. Dans l'intervalle, il est impossible pour le CICR d'accéder à Baba Amr et le régime refuse la visite de la responsable des opérations humanitaires de l'ONU[5].
Édith Bouvier poursuit son travail sur la Syrie, y compris avec ses collègues Céline Martelet et Hussam Hammoud, y compris sur le groupe terroriste État islamique[6].
Justice
Une enquête préliminaire est ouverte par le parquet de Paris, pour le « meurtre » de Rémi Ochlik et sur la « tentative de meurtre » d’Édith Bouvier. Le régime syrien est suspecté d'avoir commis l'attaque. En 2014, les faits sont requalifiés en « crimes de guerre » et le dossier est alors confié au parquet antiterroriste, Pôle Crimes contre l’humanité[7] - [8]. La famille de Marie Colvin porte plainte en 2016 aux États-Unis contre le régime de Bachar el-Assad qu’elle a accusé d’avoir « délibérément, et avec préméditation, tué (la journaliste) en déclenchant un bombardement ciblé. »[9] - [10] et remporte le procès[11] - [12].
Ĺ’uvres
Publications
- Chambre avec vue sur la guerre, Flammarion, 2012
- Un parfum de djihad, Plon, 2018, avec CĂ©line Martelet
- Le cercle de la terreur, Plon, 2022, avec CĂ©line Martelet
Documentaire
- Russie, le laboratoire syrien, 2022[13]
Références
- Edith Bouvier, « Ali Othman, témoin livré aux sbires du régime syrien », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- « Comment Édith Bouvier a survécu à l'enfer de Homs », sur LEFIGARO, (consulté le )
- Par Le 3 mars 2012 à 07h07, « Edith Bouvier : «Les insurgés syriens se sont mis en danger pour nous» », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Adrien Jaulmes et Service Infographie, « Comment Édith Bouvier a survécu à l'enfer de Homs », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- « Syrie: le journaliste espagnol a pu quitter Homs », sur RFI, (consulté le )
- « J’exposerai les stratagèmes de Daesh jusqu’à ma mort », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- « En France, les longues enquêtes syriennes », sur JusticeInfo.net, (consulté le )
- « Qui sait, Bachar sera peut-être jugé un jour ? », sur services.la-croix.com (consulté le )
- Reuters Editorial, « Le gouvernement va ouvrir des hôpitaux aux médecins libéraux, selon... », FR,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Johnny Dwyer et Ryan Gallagher, « Target: Journalist: How the Assad Regime Tracked and Killed Marie Colvin for Reporting on War Crimes in Syria », sur The Intercept, (consulté le )
- « L’assassinat impuni d’un journaliste français en Syrie », Un si Proche Orient,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « La justice américaine juge le régime syrien responsable de la mort de Marie Colvin », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Russie, le laboratoire syrien », sur Télérama, (consulté le )