Ăcole de la chambre syndicale de la couture parisienne
L'Ăcole de la chambre syndicale de la couture parisienne (ECSCP) est un Ă©tablissement privĂ© d'enseignement supĂ©rieur aux mĂ©tiers de la crĂ©ation fondĂ© en 1927 par la Chambre syndicale de la haute couture et rattachĂ© Ă la FĂ©dĂ©ration française de la couture, du prĂȘt-Ă -porter des couturiers et des crĂ©ateurs de mode[1] - [2]. Elle Ă©tait gĂ©rĂ©e et financĂ©e par le Cercle Saint-Roch[3] et fait partie d'une convention de partenariat avec l'Ăcole nationale supĂ©rieure des arts dĂ©coratifs et l'Institut français de la mode (IFM)[4].
Fondation | |
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Dissolution |
Type |
Ăcole de stylisme |
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RĂ©gime linguistique |
Français |
Fondateur |
Chambre Syndicale de la Haute Couture |
Président |
Ralph Toledano et Pascal Morand (président exécutif) |
Directeur |
François Broca |
Site web |
Ătudiants |
400 |
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Pays | |
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Ville |
Elle délivre un enseignement dans le domaine de la mode et des techniques de la haute couture et est située depuis 2010 dans le 2e arrondissement de Paris.
Ă partir de 2019, lâĂcole de la chambre syndicale de la couture parisienne et lâIFM, fondĂ© en 1986, se sont rĂ©unis pour crĂ©er le nouvel Institut français de la mode.
Histoire
La crĂ©ation de l'Ă©cole intervient avec la naissance de la haute couture parisienne. En 1868, la Chambre syndicale de la couture et de la confection pour dames ouvre ses portes Ă Paris sous l'impulsion des professionnels de la mode parisienne. Elle devient la Chambre syndicale de la haute couture en 1911, qui dissocie dĂ©finitivement les maisons de couture, qui habillent les femmes sur mesures, et les maisons de confection[5]. Reconnaissant la nĂ©cessitĂ© de former de nouveaux modĂ©listes de haut niveau, la Chambre syndicale de la haute couture crĂ©e son propre Ă©tablissement d'enseignement privĂ©, l'Ăcole de la Chambre syndicale de la couture parisienne en 1927[5].
En 2016 lâĂcole de la chambre syndicale de la couture parisienne et lâIFM annoncent leur rapprochement. L'historienne Valerie Steele affirme que « cette nouvelle union mâa tout lâair dâĂȘtre une recette magique : câest lâalliance dâun savoirâfaire portĂ© par la Chambre syndicale â un hĂ©ritage-clĂ© pour la France â et dâune pensĂ©e business autour du luxe »[6].
Le , l'Ă©cole de mode, nĂ©e du rapprochement entre lâECSCP et lâIFM, est inaugurĂ©e en prĂ©sence de Bruno Le Maire, ministre de lâĂconomie et des Finances[7]. Elle garde le nom d'IFM[8].
Cette nouvelle école, l'Institut français de la mode, propose des formations allant du CAP au doctorat, en création, en management et en savoir-faire.
Anciens Ă©lĂšves
- Adeline André
- Alain Gossuin
- Alexis Mabille
- André CourrÚges
- Anne Valérie Hash
- Dominique Sirop
- Elie Top
- François-Régis Laporte
- Olivier Lapidus[9]
- Gustavo Lins
- Issey Miyake
- Julien Fournié
- Karl Lagerfeld
- Lars Nilsson
- Stéphane Rolland
- Maxime Simoëns
- Tomas Maier
- Valentino
- Yves Saint Laurent
- Jean-Louis Scherrer
- Octavio Pizarro
- Charles de Vilmorin[10].
Notes et références
- « LâĂcole de la Chambre Syndicale de la Couture parisienne : polir le talent brut », lesinrocks.com,â (lire en ligne)
- « Fédération française de la couture ».
- « Cercle Saint-Roche ».
- « Ăchanges - Ecole de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne », sur Ăcole de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne (consultĂ© le ).
- « Haute Couture ».
- Alice Pfeiffer, « Valerie Steele : « Lâunion des Ă©coles de mode françaises est une formidable avancĂ©e » », sur lemonde.fr,
- Madame Figaro, « Le nouvel Institut français de la mode vise le leadership planétaire », sur Madame Figaro, (consulté le )
- HĂ©lĂšne Guillaume, « Ă Paris, la premiĂšre Ă©cole au monde 100 % dĂ©diĂ©e Ă la mode », Le Figaro,â 4-5 dĂ©cembre 2021, p. 19 (lire en ligne).
- « Qui est Olivier Lapidus, nommé à la direction artistique de Lanvin », sur lexpress.fr, (consulté le )
- Olivier Nicklaus, « Qui est Charles de Vilmorin, créateur prodige et nouveau visage de la Fashion Week haute couture ? », sur Vogue.fr,
Bibliographie
- Guénolée Milleret (préf. Alexis Mabille), Haute couture : Histoire de l'industrie de la création française des précurseurs à nos jours, Paris, Eyrolles, , 192 p. (ISBN 978-2-212-14098-9, lire en ligne), p. 146 à 147