Valentino Garavani
Valentino Clemente Ludovico Garavani, plus connu sous le nom de Valentino, né le à Voghera (Lombardie), est un styliste et grand couturier italien. Son entreprise, la maison de couture Valentino, appartient actuellement au Valentino Fashion Group.
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Valentino Clemente Ludovico Garavani |
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Biographie
Formation
Valentino Garavani quitte l'Italie et arrive à Paris à l'âge de dix-sept ans[1]. Il étudie à l'École de la chambre syndicale de la couture parisienne pendant à peine un an. Il commence sa carrière en 1956 chez Jean Dessès[2] maison de premier plan à l'époque. Il y reste cinq ans puis devient le bras droit de Guy Laroche, ce qu'il qualifie lui-même comme « une étape très importante de ma carrière »[1]. Là , il est pluri-disciplinaire : « je faisais tout, je lui envoyais des dessins, j'accueillais les acheteurs, je formais les vendeuses, je faisais même le taxi avec les robes » explique-t-il[1].
Carrière
En 1959, Valentino décide à 26 ans de créer sa propre maison de couture à Rome[1]. En 1960, il s'associe à Giancarlo Giammetti (en), un architecte devenu son associé et prendra la présidence de la maison.
Sa première collection est consacrée aux tissus nobles et au rouge, qui deviendra sa couleur de prédilection. Il reçoit le prix américain Neiman Marcus. En 1968, il signe sa deuxième collection, la « Collection Blanche ». C'est à ce moment qu'il rencontre le succès[1]. Entièrement blanche, elle est consacrée à Jackie Kennedy. L'année suivante, le couturier lui dessine une robe de dentelle pour son mariage avec Aristote Onassis. Le couturier signe ses créations d'un grand « V ». Ses collections sont alors composées de plus d'une centaine de modèles[1].
Il ouvre sa première boutique à Milan et, ensuite, à New York, Rome et Tokyo. En 1975, il commence à présenter ses collections de prêt-à -porter, « Valentino Boutique Ltd », à Paris, puis, en 1983, crée un parfum à son nom.
En 1984, il crée les tenues des athlètes italiens aux Jeux olympiques d'été. Cinq ans plus tard, il dirige sa première collection sous la très stricte appellation Haute couture.
En 2002, sa marque est rachetée par Marzotto SpA, mais le couturier reste le directeur artistique de l'ensemble des collections de son ancienne maison durant cinq ans.
En 2006, il fait une apparition dans son propre rôle dans le film Le Diable s'habille en Prada et est décoré de la Légion d'honneur par le président de la République Jacques Chirac.
Il prend sa retraite en 2008[3] - [4]. Cependant, quatre ans plus tard il collabore avec le New York City Ballet pour la création de costumes[5].
Il est cité dans l'affaire des Panama Papers en avril 2016[6].
Résidences
Parmi ses nombreuses résidences, on peut citer le Château de Wideville, en région Île-de-France, et le Palais Gabrielli-Mignanelli, dans le centre de Rome.
Distinctions
En 2000, Valentino reçoit le prix Geoffrey Beene du Conseil des créateurs de mode américains. Le , il a été élevé à la dignité de chevalier de la Légion d'honneur lors d'une cérémonie présidée par Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture[7].
Exposition
- Valentino : Master of Couture, de à , Somerset House, Londres[8].
Apprentis
Notes et références
- « Fashion people », Vogue Paris, no 943,‎ décembre 2013/janvier 2014, p. 234, 235, 278 (ISSN 0750-3628)
- Didier Grumbach, Histoires de la mode, Paris, Éditions du Regard, (1re éd. 1993 Éditions du Seuil), 452 p. (ISBN 978-2-84105-223-3), « Jean Dessès », p. 63
- Laetitia Quintano « Valentino tire sa révérence » Madame Le Figaro.fr, 5 septembre 2007
- Mathilde Gardin, « Haute couture: le "ciao" du maestro Valentino », sur Le Point.fr,
- Céline Cousin, « Valentino Garavani honoré par le New York City Ballet », sur L'Officiel Paris.com,
- (en-US) Luisa Zargani et Luisa Zargani, « Valentino Garavani, Roksanda Ilincic Reportedly on ‘Panama Papers’ List », sur WWD, (consulté le )
- « Legion d'Honneur », sur valentinogaravanimuseum.com (consulté le ).
- Marta Represa, « L'imperator du chic », L'Express Styles, no 3203,‎ , p. 11 (ISSN 0014-5270)
- (en) Museums Association, The Museums journal, Museums Association, (lire en ligne)
- (en) Human Ecology, New York State College of Human Ecology, (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- Armando Chitolina (éditeur) et Matt Tyrnauer (trad. de l'anglais par Claire le Breton, préf. Suzy Menkes), Une grande histoire italienne : Valentino Garavani, Cologne, Taschen, (1re éd. 2007), 576 p. (ISBN 978-3-8365-0331-0)
- André Leon Talley et Oberto Gili, Valentino: At the Emperor's Table, Assouline, 2014, 192 p. (ISBN 978-1614282938)
Articles connexes
Liens externes
- « Valentino Garavani lance un musée virtuel », article de L'Express Styles, .
- (en) « So Very Valentino », article de Vanity Fair, .