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À ma sœur !

À ma sœur ! (Titre italien : A mia sorella) est un film franco-italien réalisé par Catherine Breillat, sorti en 2001.

À ma sœur !

Réalisation Catherine Breillat
Scénario Catherine Breillat
Acteurs principaux
Sociétés de production Flach Film
Arte France Cinéma
CB Films
Urania Film
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Drame
Durée 93 minutes
Sortie 2001

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Anaïs a 13 ans. Elle passe ses vacances à La Palmyre, en Charente-Maritime, avec ses parents et sa sœur Elena, de deux ans son aînée. Quand Elena fait la connaissance de Fernando, un jeune homme italien, elle tombe immédiatement amoureuse de lui et elle a avec lui ses premières expériences sexuelles. Anaïs, qui dort dans la même chambre, est amenée, malgré elle, à en être le témoin. Les parents ne montrent guère de compréhension à l'égard de leurs filles. Dans la famille, l’atmosphère est très tendue. Les parents ne connaissent guère leurs filles et n'y portent attention. À cause de son travail, le père est obligé de raccourcir ses vacances et de rentrer en ville. Il se plaint qu'Anaïs pleure pendant les vacances, alors que c'est lui qui est sous pression.

Quand la mère découvre « la faute » commise par Elena, elle repart en avance avec ses filles et alerte celle-ci que son père va la faire examiner par un gynécologue. Sur le parking où elles passent la nuit toutes les trois, la mère et Elena sont tuées par un inconnu, qui viole Anaïs. Anaïs, qui ne veut à aucun prix accorder à un homme la « conquête » de sa virginité, nie devant la police qu’elle a été violée.

Fiche technique

Distribution

Accueil critique

  • Le film a été interdit en Ontario par le Ontario Film Review Board à l'automne 2001 parce qu'il a protesté contre la représentation de la sexualité des adolescents du film. Cette interdiction a été finalement annulée et le film a été projeté dans plusieurs salles en 2003.

« Au lieu de tenir sur une seule note vériste, il mêle diverses approches paradoxales, qui se contredisent autant qu’elles se complètent, pour donner au film sa forme déroutante, bien camouflée sous la crudité frontale du propos. Au lieu de le rendre hétéroclite, cette série de perturbations et de mélanges confère au film son inquiétante familiarité, avant de lui permettre de déraper vers le conte cruel. »

— Frédéric Bonnaud, Les Inrockuptibles, 7 mars 2001

« Elena, la belle, celle qui a tout pour elle, se fait avoir, et sa cadette, la grosse, l'introvertie, le voit. Peut-être les relations entre les sœurs en seront-elles affectées pour toujours. Peut-être le dépucelage d'Elena aura-t-il surtout révélé Anaïs... Mais patience. Pour rendre plus nettes les trajectoires relatives des deux filles, Breillat n'hésite pas à charger la barque de personnages dits secondaires. Ce qu'elle perd en nuances, elle le gagne en humour incendiaire.[...] À ce degré d'antipathie tous azimuts, le film tient vraiment du jeu de massacre. L'épilogue, très spectaculaire et très surprenant, rendra explicite cette vérité latente. Le conformisme familial, sexuel, sentimental est mortel, pour Catherine Breillat. Littéralement. »

— Louis Guichard, Télérama, 7 mars 2001

« C'est quoi ce truc ? Un conglomérat informe de propositions de cinéma, au moins dix films virtuels, effleurés, jamais traités, ou si peu, si mal. À tout prendre, c'est l'épisode de l'autoroute le meilleur. Un thriller conceptuel à lui tout seul. S'agit-il d'un film né de lui-même ? Auto-engendré ? On y pense parfois tant l'impression d'arbitraire total domine. Cela pourrait être génial. C'est juste un peu déconcertant, et le plus souvent plombant, tant la mise en scène de Breillat est inexpressive. »

— Jacques Morice, Télérama, 7 mars 2001

Distinctions

Récompenses

Nominations

Notes et références

    Liens externes

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