Zwammerdam
Zwammerdam (également écrit Swammerdam où Sommerdam) est un village dans la commune néerlandaise d'Alphen-sur-le-Rhin, dans la province de la Hollande-Méridionale. Le , le village comptait 1 920 habitants.
Zwammerdam | ||||
HĂ©raldique |
Drapeau |
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Administration | ||||
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Pays | Pays-Bas | |||
Province | Hollande-MĂ©ridionale | |||
Commune | Alphen-sur-le-Rhin | |||
Code postal | 2470-2471 | |||
Indicatif téléphonique international | +(31) | |||
DĂ©mographie | ||||
Population | 1 920 hab. (2004) | |||
GĂ©ographie | ||||
Coordonnées | 52° 06′ 21″ nord, 4° 43′ 38″ est | |||
Localisation | ||||
Localisation de Zwammerdam dans la commune d'Alphen-sur-le-Rhin | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays-Bas
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays-Bas
GĂ©olocalisation sur la carte : Hollande-MĂ©ridionale
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Zwammerdam a été une commune indépendante jusqu'au . À cette date, la commune a été éclatée et répartie entre Alphen-sur-le-Rhin, Bodegraven, Boskoop et Reeuwijk. Le village se trouve désormais sur le territoire d'Alphen aan den Rijn.
Historique
En , lors de la Guerre de Hollande, profitant du gel, les Français sont devant La Haye qui n'est sauvée que par un dégel soudain. Le maréchal de Luxembourg [1] rebrousse chemin mais rencontre plusieurs détachements hollandais près du bourg de Zwammerdam. Les hollandais sont rapidement mis en déroute et le maréchal de Luxembourg autorise le pillage de la localité, ainsi que de celui de Bodegraven. L'intensité des pillages et des massacres choque profondément l'opinion hollandaise. L’événement, amplement relayé par des libelles et des gravures, fait un grand effet dans les Provinces-Unis et en Allemagne. La propagande de Guillaume d'Orange et des détracteurs de Louis XIV commence à forger le mythe d'un roi belliqueux et cruel, prompt à la guerre, qu'il faut neutraliser pour garantir la paix[2].
Notes et références
- Bien que n'ayant pas le titre de maréchal à cette époque mais dénomination habituelle de ce personnage militaire français.
- Jean-Christian Petitfils, Louis XIV, Perrin, 2002, p.377