Zerai Deres
Zerai Deres (en alphasyllabaire guèze : ዘáˆáŠ£á‹ ደረስ), né en 1915 en Serae (en) et mort le à Barcellona Pozzo di Gotto, est un traducteur et patriote érythréen.
Naissance | Hazega (en) |
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Décès |
(Ã 30 ans) Barcellona Pozzo di Gotto |
Sépulture |
Hazega (en) |
Nom dans la langue maternelle |
ዘáˆáŠ£á‹ ደረስ |
Nationalité | |
Activités |
Distinction |
Dedjazmatch (d) |
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En 1938, il se livre à un acte de dévotion publique envers un symbole important de son pays natal, le monument du Lion de Judah, que les Italiens avait dérobé deux ans auparavant à Addis-Abeba lors de la seconde guerre italo-éthiopienne. La statue était alors conservée à Rome au pied l'obélisque du monument de Dogali, situé alors viale Einaudi, dans un petit square situé face au musée national romain[1]. Interrompu, il proteste violemment contre le colonialisme italien en brandissant un cimeterre. Cela conduit à son arrestation et à son internement dans un hôpital psychiatrique en Sicile pendant sept ans, jusqu'à sa mort.
Néanmoins, les historiens italiens contemporains doutent de son instabilité mentale et la protestation de Zerai, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, est considérée par l'historiographie érythréenne et éthiopienne comme faisant partie du mouvement contre l'occupation italienne.
À ce jour, Zerai est considéré comme un héros populaire de l'anticolonialisme et de l'antifascisme en Érythrée et en Éthiopie.
Références
- « L'obélisque de Dogali », sur mediterranees.net (consulté le )