Yoshikichi Furui
Yoshikichi Furui, né à Tokyo le et mort le , est un écrivain japonais. Diplômé de littérature allemande, il a notamment traduit Hermann Broch et Robert Musil.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 82 ans) Tokyo |
Nom dans la langue maternelle |
古井由吉 |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
à partir de |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Distinctions |
Il a reçu le prix Akutagawa pour Yôko en 1971.
Biographie
Il décède à 82 ans chez lui le d'un carcinome hépatocellulaire[1].
Œuvre
Yoshikichi Furui aime à faire transparaître l'étrangeté des sentiments de ses personnages. Il se plaît dans les descriptions de sensations fugitives, toucher ce qui semble ne pas exister, des choses futiles mais belles.
Œuvres traduites en français
- Crabe sous la neige, dans Cahiers du Japon n° spécial 1985 (La Littérature dans le Japon d'après-guerre), nouvelle, Éditions Sully, 1985.
- Yôko, suivi de La Tanière amoureuse, nouvelles traduites par Véronique Perrin, Éditions Philippe Picquier, 1990 ; Picquier poche, 1995.
- Le Passeur, roman traduit par Véronique Perrin, Éditions du Seuil, 1998.
- Le Dos seul aux dernières lueurs du jour, nouvelle traduite par Véronique Perrin avec la collaboration de François Lachaud et l'aide de Takashi Moriyama dans Arsenal n°7 (p. 122-140), et dans Pour un autre roman japonais, ouvrage dirigé par Philippe Forest et Cécile Sakai, Éditions Cécile Defaut (p. 21-44), 2005.
- Les Cheveux blancs, roman traduit par Véronique Perrin, Éditions du Seuil, 2008.
- Chant du Mont fou, roman traduit par Véronique Perrin, Éditions du Seuil, 2015.
Citation
« Venu à lui comme si ça n'avait pas été un visage humain, il l'avait pourtant médusé, par cet aspect inquiétant qu'on ne voit qu'aux humains. Or, l'impression qui s'en dégageait cessant ensuite brusquement, il était à présent devant ce même visage accablé par un vide d'expression encore jamais éprouvé devant nul autre, plongé dans une confusion croissante. »
— Yôko
Nominations
Liens externes
Notes et références
- (ja) « 作家の古井由吉さんが死去 濃密な文体、内向の世代 », sur Tokyo Shimbun (consulté le )