Yolande Arsène-Henry
Yolande Arsène-Henry, née Yolande Lefèvre d'Ormesson le et morte le , est une écrivaine française.
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(Ã 93 ans) Neuilly-sur-Seine |
Nom de naissance |
Yolande Lefèvre d'Ormesson |
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Biographie
Yolande Marguerite Marie Yseult Françoise de Paule Lefevre d'Ormesson est née le à Pau dans le département des Pyrénées-Atlantiques du mariage d'Olivier Gabriel François de Paule Lefevre d'Ormesson et de Marguerite Marie Hélène du Breuil-Hélion de la Guéronnière[1]. Elle est la sœur du diplomate André d'Ormesson et de Wladimir d'Ormesson, académicien, écrivain, journaliste et diplomate.
Le à Paris dans le 7e arrondissement, elle épouse Marc Charles Arsène Henry dit Charles Arsène-Henry, conseiller de l'ambassade de France près le Saint-Siège[1].
Durant les quatre années de la Première Guerre mondiale, elle exerce en tant qu'infirmière bénévole.
Au Japon, où son mari est ambassadeur, elle apporte son soutien à l'Église catholique, notamment en tenant des réunions à l'ambassade au profit de la Croix-Rouge française[2], en communiquant des informations à son frère Wladimir d'Ormesson, ambassadeur de France près le Saint-Siège[3]. Elle est surnommée Zenobie par Kikou Yamata, qu'elle fréquente souvent[4].
Grande voyageuse, elle se consacre également à l'archéologie et à la musique[5], donnant elle même des récitals[6] - [7] - [8] - [9] - [10].
Écrivaine française[11], elle est primée par l'Académie française[12].
Elle meurt le à Neuilly-sur-Seine.
Distinctions
En 1935, elle est décorée de l'ordre du Sauveur en 1935 en remerciement de son action dans différents pays en faveur de l'art grec[13].
En 1958, elle est lauréate du prix Saintour[alpha 1] de l'Académie française.
Elle est également lauréate de l'école du Louvre.
Å’uvres
- Égypte, Syrie, Palestine : carnets de route, septembre-, 1924
- Les plus beaux textes sur le Saint-Esprit (préface du cardinal Valerio Valeri), 1958 puis réédité en 1968 aux éditions P. Lethielleux (ASIN B0014QMNZ4)
Pour approfondir
Bibliographie
- Arnaud d'Andurain, Souvenirs plaisants de la vie sérieuse, préface de Roger Peyrefitte, 1986
- À travers les ambassades de France : Mme Arsène Henry, Le Figaro édition du
Notes et références
Notes
- Le prix Saintour est un prix annuel créé en 1889, décerné à des ouvrages de diverses sortes, « lexiques, grammaires, éditions critiques, commentaires, etc., ayant pour objet l’étude de notre langue, principalement depuis le XVIe siècle jusqu'à nos jours ».
Références
- Actes de mariages dans le 7e arrondissement année 1927 , Mariages , 077M 231_A, p. 18/29 [lire en ligne].
- Bulletin de la Société des missions étrangères de Paris, 1940-01
- Sylvaine Guinle Lorinet, De Vichy à la fin de la Guerre froide, La correspondance Tisserant-D’Ormesson (1940-1971) [lire en ligne].
- Monique Penissard, La Japolyonnaise: essai sur l'écrivain franco-japonais Kikou Yamata, Favre, 1988.
- L'Europe nouvelle : revue hebdomadaire des questions extérieures, économiques et littéraires , 1928-09-29.
- La Cité : revue de la Cité universitaire de Paris, 1957-04
- Le Figaro, 1937-07-17
- Le Figaro, 1938-03-12
- Le Figaro, 1939-05-18.
- Les Annales coloniales, 1931-08-29.
- Jean-Marie Thiébaud, La présence française au Japon : du XVIe siècle à nos jours : histoire d'une séduction et d'une passion réciproques, L'Harmattan, 2008, p. 169 et 352.
- Notice Yolande ARSÈNE-HENRY sur le site de l'Académie française.
- L'Européen : hebdomadaire économique, artistique et littéraire, 1935-05-17.