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Yi Yuanji

Yi Yuanji (chinois : æ˜“ć…ƒć‰w=I YĂŒan-chi) (ca. 1000, Changsha, Hunan[1] - ca. 1064) Ă©tait un peintre chinois de la dynastie Song, rĂ©putĂ© pour ses peintures rĂ©alistes d'animaux. Selon Robert van Gulik, les peintures de gibbons de Yi Yuanji sont particuliĂšrement remarquables[2] - [3].

Yi Yuanji
Yi Yuanji, Singe et chatons (fragment)
Naissance
DécÚs
Activité
Yi Yuanji, Singe et chatons (ensemble). Encre et couleurs lĂ©gĂšres sur soie, 31,9 × 57,2 cm MusĂ©e national du palais.

Le critique du XIe siĂšcle Guo Ruoxu (郭苄虚) dans sa Vue d'ensemble de la peinture (ć›Ÿç”»è§é—»ćż—, Tuhua Jian Wen Zhi) a cette citation Ă  propos de la carriĂšre de Yi[4] - [5] :

« ... [Sa] peinture Ă©tait excellente : il rend vivant fleurs et oiseaux, abeilles et cigales avec des dĂ©tails subtils. dans un premier temps il s'est spĂ©cialisĂ© dans les fleurs et les fruits, puis il a observĂ© les peintures de Zhao Chang (趙昌). Il a admis leur supĂ©rioritĂ© et il a rĂ©solu d'acquĂ©rir sa renommĂ©e en peignant des sujets encore inexplorĂ©s par les artistes passĂ©s. Ainsi il a commencĂ© Ă  peindre des chevreuils et gibbons. »

Eventail conservé au Musée national du palais

Il a passé des mois à parcourir les montagnes du sud du Hubei et du nord du Hunan, a observé les chevreuils et gibbons dans leur environnement naturel[2].

En 1064, Yi Yuanji est invitĂ© Ă  peintre des Ă©crans dans le palais impĂ©rial. Une fois son travail terminĂ©, l'empereur Song Yingzong, impressionnĂ©, lui commande de peindre Image de cent gibbons, mais malheureusement l'artiste meurt aprĂšs avoir seulement peint quelques animaux[1] - [2]. Peu de ses autres peintures de gibbon nous sont parvenues et Robert van Gulik, familier avec le comportement de ce primate, a indiquĂ© Ă  quel point ces peintures semblent naturelles[2]. Yuanji a Ă©galement reprĂ©sentĂ© des daims, paons, oiseaux, fleurs, fruits et lĂ©gumes. La plupart ont pu ĂȘtre conservĂ©s dans le MusĂ©e national du palais Ă  Taipei[1]. La peinture Singe et chats est particuliĂšrement charmante[6]. Van Gulik identifie le singe comme Ă©tant un macaque[2]. Cette peinture figure sur le timbre de 2004 intitulĂ© AnnĂ©e du sing Ă  Saint-Vincent-et-les-Grenadines[7].

L'image de Yi Yuanji et sa connaissance intime de la nature continuent Ă  inspirer les peintres de la Chine moderne[8].

Références

  1. I YĂŒan-chi
  2. (en) Van Gulik, Robert Hans (1967), The gibbon in China: An essay in Chinese animal lore, E. J. Brill, Leyde, Pays-Bas. Résumé disponible .
  3. (en) Thomas Geissmann, Gibbon paintings in China, Japan, and Korea: Historical distribution, production rate and context" . Gibbon Journal, No. 4, Mai 2008.
  4. Traduction anglaise par Van Gulik, dans Van Gulik (1967), p. 79
  5. Le texte de Guo Ruoxu est disponible également danscet article (zh)
  6. (en) MASTERPIECES OF CHINESE ART, Time Magazine, 6 mai 1957
  7. (en) Feline Philately: Cats on stamps
  8. (zh) æ˜“ć…ƒć‰æˆçŒŽć›Ÿ, peinture de l'artiste contemporain Fang Zeng (范曟)
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